La direction du FFS réagit à la déclaration des opposants

La direction du FFS a réagi à la déclaration du groupe d’opposants organisateurs du meeting du 12 juillet, à travers un article signé Arezki Derguini, mis sur le site officiel du parti. Une «campagne anti-FFS» est menée par d’anciens secrétaires nationaux du parti, estime l’auteur de l’article. Il rejette l’idée que les opposants cherchent à corriger la ligne politique du FFS. «Ce n’est pas de l’extérieur du parti par le biais d’une campagne médiatique que l’on peut modifier une ligne politique», écrit-il. Selon la direction du parti, cette campagne vise à «discréditer le militantisme afin que le FFS ne puisse pas recruter largement devant les nouvelles échéances électorales et que la société n’apprenne à s’organiser». Ainsi, l’objectif du battage anti-militantisme mené par la presse serait de créer les conditions pour que «la mobilisation politique soit minimale lors des prochaines élections et le prochain congrès du parti». La contestation au sein du FFS a pris une nouvelle tournure avec l’appel lancé par un groupe d’anciens dirigeants du FFS, parmi lesquels Mustapha Bouhadef, Samir Bouakouir, Ali Kerboua, Djoudi Mammeri et Djamel Zenati, à un meeting aujourd’hui à Tizi Ouzou. Dans l’affiche qui annonce leur meeting, ils proclament ouvertement leur volonté de revenir à la ligne originelle du FFS. Ils rappellent que le FFS a pour vocation d’être «un instrument de lutte démocratique» et se disent résolus à empêcher qu’il devienne «la béquille politique d’un pouvoir despotique». Le risque d’affrontement violent entre les partisans de la direction actuelle et les opposants a été mis en évidence par le communiqué des organisateurs du meeting révélant que des baltaguia auraient été mobilisés par la direction locale du FFS pour saboter le meeting.
Lazhar Houari
 

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