Sommet des Non-alignés : les positions de l’Algérie réaffirmées

Le 16e sommet du Mouvement des Non-alignés (MNA) qui se tient à Téhéran (Iran) a offert à l’Algérie l’opportunité de donner son appréciation sur la situation dans le monde et particulièrement dans les régions proches. Notre pays considère que «des défis immenses et complexes nous interpellent aujourd'hui, à leur tête l'impasse dans laquelle se trouve le processus de paix au Proche-Orient et les bouleversements en cours dans le monde arabe, qui ont porté atteinte à l'équilibre géopolitique aux niveaux régional et international». Il s’agit des derniers développements enregistrés dans la région du Sahel «avec ce qu'ils comportent comme dangers et menaces sur la sécurité et à la stabilité dans cette région». Pour l’Algérie, le terrorisme, le trafic d'armes, le sous-développement et la pauvreté qui caractérisent cette région «ont accentué la fragilité» de la situation qui y prévaut, comme l’illustre la crise malienne, avec en plus, dans ce cas précis, la destruction d'une partie du «précieux patrimoine» de la ville de Tombouctou. Concernant justement la crise malienne, l'Algérie a rappelé qu’elle oeuvre en collaboration avec toutes les parties maliennes, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), l'Union africaine (UA) et l'Union européenne (UE) à atteindre deux buts : d’une part, parvenir à un «consensus politique» entre les Maliens pour consolider le rétablissement de l'ordre constitutionnel et l'unité territoriale du Mali et poursuivre la lutte contre les groupes terroristes «qui sont un danger permanent, menaçant la région toute entière», et, d’autre part, «la relance du développement» comme alternative aux activités illégales. A propos de la situation au Proche-Orient, marquée par les troubles et l'instabilité, c’est la question palestinienne qui n'a pas encore trouvé de solution qui est l'origine de la tragédie, estime l’Algérie. Il faut arriver à «une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien». Pour cela, le premier pas dans cette direction consiste à accepter «la demande de l'Autorité palestinienne, concernant l'adhésion de la Palestine à l'Organisation des Nations unies». Concernant la crise syrienne, l'Algérie apportera son appui à M. Lakhdar Ibrahimi en tant que nouveau représentant spécial des Nations unies et de la Ligue arabe en Syrie. L'Algérie «appelle toutes les partie syriennes à fournir plus d'efforts pour parvenir à un consensus à même de régler la crise qui déchire ce pays». L’Algérie a, par ailleurs, mis en relief le «soutien constant» du mouvement des Non-alignés à la cause du peuple sahraoui, et à son droit à l'autodétermination. Enfin, au chapitre économique, l’Algérie milite pour la promotion de la coopération sud-sud, en coordination avec le groupe des 77 plus la Chine.
R. I.
 

Comment (2)

    Ezzine
    1 septembre 2012 - 11 h 05 min

    Dans l’ensemble la position
    Dans l’ensemble la position diplomatique de l’Algérie au sommet des pays non alignés « Téhéran 2012 » ne peut déroger à la règle générale que notre pays a toujours adoptée compte tenu des principes de non ingérence et de coopérations d’intérêts mutuels qui régissent les relations entre États souverains dans le monde.
    Cependant il ne faut pas perdre de vue dans cette optique un facteur fondamental à savoir les agissements contraires à l’éthique universelle des États unis d’Amérique. Deux principes ont toujours régenté les relations politique et économique de ce grand et puissant pays avec le reste du monde est :
    – La maison blanche a toujours considéré les autres États avec lesquels elle a ou non des relations comme des pièces de jeux dans son échiquier qu’elle manipule à sa guise selon ses propres intérêts.

    – Rappelons dans ce sens : Les concepteurs de la politique américaine ont depuis qu’ils ont exterminé les peaux rouges et se sont accaparés de leurs terres et de leur citoyenneté ont toujours aussi considéré que « les richesses du monde est un droit US immuable.

    « Dieu disent-ils s’est trompé en les donnant aux autres pays ». Donc ces richesses où qu’elles soient nous reviennent de droit et nous devons les récupérer par n’importe quel moyen.

    Les bouleversements en cours dans le monde arabe y compris dans notre région d’Afrique ou du Maghreb n’échappent à ces deux règles étasuniennes.

    Un nouveau facteur contre-nature vint malheureusement s’y greffer au lendemain de la mini-guerre mondiale qui oppose en ce moment d’un côté le Brics, et de l’autre les Usa et leur arrière-train : Celui qui gagnera la Syrie remportera le gros lot.

    Il s’agit de l’alliance diabolique des USA et de leur arrière-train à l’avenir dans tous leurs conflits à travers le monde :

    – Avec ceux que les américains ont toujours considéré ironie du sort comme l’organisation terroriste mondiale la plus violente à savoir Al Qaida, dans la crise syrienne.
    – Avec des mercenaires multinationaux acheminés de tous les coins du monde et jetés comme chair à canon dans la crise syrienne,
    – Avec des sectes religieuses, fanatiques, tueuses dont les membres sont devenus malgré eux des Belzébuth qui défendent l’idéologie de leur père Satan Ils sont aveuglément engagés dans la crise syrienne sous le prétexte de combattre les juifs et libérer la Mosquée Al Aqsa.

    Citons à titre d’exemple seulement :

    Les frères usurpateurs du terme « musulmans », les faussaires du salafisme, les faux-monnayeurs de la doctrine wahhabite etc. Tous animés d’un délire noir, assoiffés de sang humain convaincus que leurs crimes les conduiront après leur mort au Paradis éternels.

    Pour arriver à leurs desseins et ne pas perdre leurs privilèges, leur hégémonie, etc. les USA, leur message pour les Russes et les Chinois est on ne peut plus clair : Nous ne céderons pas :

    Les éléments de cette alliance déjà opérationnelle, sont entrainés par la CIA et la communauté de renseignements européennes. Ils sont financés et armés à outrance par les chameliers du Golfe à leur tête les Saoudiens et les Qatari, le reste des Émirats le font tactiquement en catimini.

    FAYCAL
    31 août 2012 - 15 h 22 min

    position flou et vous dite
    position flou et vous dite position,on se positionne dans un échiquier lorsqu’on a les « moyens de sa politique »

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