«Le sang et l’argent», le film qui dénonce le trafic d’organes

Le long métrage d’Idir Saoudi, intitulé Le sang et l’argent, sera projeté ce soir à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Produit par Youcef Goucem, ce film est inspiré de faits réels, donc du vécu des populations, et dénonce les enlèvements d’enfants en Kabylie et le trafic d’organes en Algérie. D’expression kabyle, cette fiction de 90 min met en évidence une triste réalité qui, malheureusement, prend des proportions alarmantes, à tel point que de nombreux investisseurs ont quitté la région, créant un climat économique des plus chaotiques. Au fait, le film s’est inspiré du cas dramatique d’une fillette retrouvée morte, démunie de ses organes, trois jours après son kidnapping. Dénonçant les réseaux mafieux, le film s’attaque aux filières internationales de trafic d’organes qui s’alimentent à partir de l’Algérie. Une avant-première de ce film a eu lieu dans la ville des Genêts en présence de nombreux écrivains, artistes, journalistes, poètes, acteurs, enseignants et médecins. Signalons que ce film mériterait plus qu’un intérêt au vu du sujet tabou jamais abordé jusque-là par les chercheurs algériens, encore moins par les producteurs. Car au-delà de son aspect dénonciateur, il s’adresse à la conscience, nationale et internationale, pour stigmatiser le trafic humain de manière générale. Un trafic qui, par la force des choses, est devenue une source d’enrichissement. Et… nul n’est à l’abri !
Yanis B.

Comment (3)

    Anonyme
    27 mai 2013 - 17 h 51 min

    qui parle de palistine ou des
    qui parle de palistine ou des rabbins, c’est vraiment bête, va faire un film et et cache les organes ou tu veux

    mouazbeliAnonyme
    5 septembre 2012 - 18 h 16 min

    qu’on laisse les gens
    qu’on laisse les gens travailler,et on leur évite les ciseaux.

    Coucoumani
    5 septembre 2012 - 14 h 49 min

    Salam,
    Juste une question:

    Salam,

    Juste une question: comment peut proliférer le trafic d’organes avec tous les services de sécurité( militaire, police, économique, douanes…etc) dont dispose le pays. Un organe ne peut pas être exporté en le cachant dans un sous-vêtement ou une chaussette?!
    Comme l’a révélé un journaliste scandinave: en Israël, le trafic concerne un vaste réseau allant de l’armée jusqu’à des rabbins new-yorkais, les donneurs étant toujours d’involontaires palestiniens.

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