FMI : l’Algérie plaide pour la réforme des quotes-parts

Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohammed Laksaci, a plaidé, samedi à Tokyo, pour la réforme des quotes-parts et de la gouvernance au sein du Fonds monétaire international (FMI), qualifiant cette réforme de «cruciale» pour le renforcement de la légitimité et l’efficacité de l’institution.

Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohammed Laksaci, a plaidé, samedi à Tokyo, pour la réforme des quotes-parts et de la gouvernance au sein du Fonds monétaire international (FMI), qualifiant cette réforme de «cruciale» pour le renforcement de la légitimité et l’efficacité de l’institution.
La réforme des quotes-parts et de la gouvernance au sein du FMI «est cruciale pour le renforcement de la légitimité et l’efficacité de l’institution», a-t-il affirmé dans son intervention devant le Comité monétaire et financier international au nom de l’Algérie, de la République Islamique d’Afghanistan, du Ghana, de la République Islamique d’Iran, du Maroc, du Pakistan et de la Tunisie.
Selon le gouverneur de la Banque d'Algérie, des progrès «crédibles» sont nécessaires en vue d’achever la revue exhaustive de la formule de calcul des quotes-parts, avec pour objectif d’«assurer une juste représentation de tous les membres».
«Nous soulignons de nouveau que la revue devrait résulter en une augmentation des quotes-parts des pays émergents et en développement dynamiques sans que cela vienne aux dépens des autres pays émergents et en développement», a-t-il préconisé.
M. Laksaci a jugé, dans ce sens, «nécessaire» qu’un plus grand rôle soit attribué au PIB calculé en termes de parité de pouvoir d’achat dans la composition des pays émergents et en développement.
Il sera également nécessaire, a-t-il poursuivi, que le critère relatif aux dimensions des économies et favorisant les économies de larges dimensions soit atténué par l’utilisation d’un facteur de compression plus important.
«Des progrès sérieux sont nécessaires pour résoudre le problème des faiblesses sévères des variables (ouverture et variabilité). En l’absence de tels progrès, nous pourrions soutenir l’élimination des deux variables de la formule, ce qui servirait les objectifs de simplicité et de transparence», a-t-il ajouté.
R. E.

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