Tou rencontre les représentants de l’Etusa

Le ministre des Transports, Amar Tou, a tenu, mardi à Alger, une réunion avec les représentants de l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) et ceux des travailleurs pour examiner les revendications soumises et «prendre en charge ce qui est raisonnable».

Le ministre des Transports, Amar Tou, a tenu, mardi à Alger, une réunion avec les représentants de l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) et ceux des travailleurs pour examiner les revendications soumises et «prendre en charge ce qui est raisonnable».
Quelque 800 travailleurs de l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger ont entamé lundi une grève illimitée pour réclamer «l'application du contenu de la convention collective relative à cette entreprise».
Le ministre a fait savoir que la réunion visait à «trouver un compromis» conformément à la loi. L'Etusa représente 9% des capacités de transport urbain dans la capitale, a précisé M. Tou, ajoutant que cette protestation «cause des désagréments aux usagers des différents moyens de transport relevant de l'entreprise».
Les protestataires qui se sont rassemblés devant le siège de la Centrale syndicale ont réclamé «l'application de tous les articles de la convention collective signée et adoptée en 1997 avec effet rétroactif», faisant savoir que la grève se poursuivra jusqu'à la satisfaction de cette «revendication légitime».
Aït Medjane Djamel, membre de la section syndicale de l'administration générale et membre du conseil syndical de l'Etusa, a indiqué que l'article 101 de la convention collective stipule que le salaire de base des travailleurs ne doit pas être inférieur au SNMG qui est de 18 000 DA, alors que le salaire de base perçu actuellement par les travailleurs va de 9 000 DA pour certains à 13 000 DA pour d'autres, ce qui est, a-t-il dit, «en totale contradiction» avec la convention.
Parlant au nom des protestataires, M. Medjane a réclamé l'application de tous les articles de la convention collective relatifs, entre autres, à la prime de panier et au contrat de travail à durée déterminée.
Le directeur général par intérim de l'Etusa, Mohamed Charef, a, pour sa part, affirmé que «contrairement à ce que disent les protestataires, tous les articles de la convention collective de 1997 sont appliqués conformément aux lois», faisant remarquer que cette entreprise publique «ne peut fonctionner en dehors des lois et des règlementations en vigueur».
«Une nouvelle convention collective prévoyant une nouvelle nomenclature de la carrière professionnelle des travailleurs est en cours d'élaboration depuis trois mois», a annoncé le responsable, soulignant que ce nouveau texte garantira l'avancement des travailleurs et l'augmentation de leurs salaires.
Selon lui, la convention collective de 1997 contient des articles caducs qui ne sont plus applicables aujourd'hui en raison de l'augmentation du niveau de vie.
R. N.
 

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