Les Palestiniens dénoncent une guerre totale livrée par Israël à Ghaza

Les Palestiniens ont dénoncé «une guerre totale» livrée par Israël contre la bande de Ghaza, avec les attaques menées par l'armée israélienne qui ont fait au moins treize morts et plus d'une centaine de blessés parmi la population palestinienne depuis mercredi. Jeudi matin, deux Palestiniens ont été tués par une frappe aérienne dans le nord de Ghaza, et trois autres à Khan Younès (sud du territoire). Ces derniers qui appartenaient aux Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche militaire du mouvement de résistance Hamas, ont été tués alors qu'ils circulaient sur une moto-taxi, a indiqué un communiqué de cette organisation. Mercredi, huit Palestiniens dont le chef des opérations militaires du Hamas, Ahmad Al-Jaabari, deux enfants et une femme ont été tués. Au moins 115 autres dont des nourrissons ont été blessés. En outre, 55 frappes aériennes ont été lancées sur des objectifs civils entre mercredi soir à 23h30 locale et la nuit dernière. Le ministre de la Santé palestinien à Ghaza, Mofeed Al-Mkhallallaty, a accusé Israel de mener «une guerre totale contre la population civile à Ghaza, tuant des enfants et des nourrissons». Il a indiqué que ces nouvelles attaques rappellent l'agression de trois semaines d'Israël contre Ghaza, lancée le 27 décembre 2008 et qui a fait plus de 1 520 morts et plus de 5 000 blessés. Qualifiant la situation à Ghaza d'explosive, le représentant palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, a condamné dans les termes les plus forts cette nouvelle agression, soulignant que «rien ne saurait justifier» les assassinats de Palestiniens par les forces israéliennes. Les Israéliens «sont en train de mobiliser un grand nombre de forces armées, des forces terrestres, avec la possibilité qu'ils entrent dans la bande de Ghaza», a-t-il ajouté. Signe de ces craintes, le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que les attaques de l'armée israélienne allaient se poursuivre et pourraient s'étendre. Le porte-parole de l'armée d'occupation a brandi la menace de l'assassinat d'autres dirigeants du Hamas et de responsables de groupes de la résistance palestinienne. Mercredi soir, l'armée israélienne a porté trois frappes aériennes sur Ghaza-ville, faisant plusieurs blessés et des dommages considérables aux biens des civils. Des immeubles ciblés sont des habitations civiles et des écoles, situées à Ghaza ville, Rafah et Beit Lahia. Des bâtiments publics et des centres de la résistance ont également été bombardés. L'armée a également bombardé l'aéroport international de Ghaza, à Rafah, dans la partie sud de la bande de Ghaza. De plus, les soldats israéliens ont tiré plusieurs obus d'artillerie sur Khan Younes, dans le sud de Ghaza et plusieurs obus ont touché la mosquée Al-Hoda dans la ville même. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a appelé mercredi soir le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, à convoquer une réunion d'urgence pour discuter de «la dangereuse escalade israélienne et de l'agression brutale dans la bande de Ghaza». Les autorités égyptiennes ont annoncé jeudi avoir décidé la réouverture de «façon permanente» du passage frontalier de Rafah avec Ghaza, en prévision de l'arrivée de blessés palestiniens à l'hôpital d'Al-Arish, suite aux raids israéliens sur Ghaza. 
R. I.
 

Commentaires

    Docteur Farouk HAMZA
    15 novembre 2012 - 15 h 22 min

    Que dire devant une telle
    Que dire devant une telle cruauté et devant le mépris pour la vie humaine, devant ces horreurs indescriptibles par des hommes sur des êtres humains, sur des bébés innocents de toutes accusations, que dire devant de telles souffrances, comparables à celles du Christ sur la croix, que dire devant l’indifférence et la passivité des hommes de ce monde ? Ne sommes nous pas TOUS responsables devant notre conscience s’il en reste dans nos esprits et dans notre âme ? ô Seigneur, c’est à toi que je m’adresse devant la folie de l’homme, à toi seul parce que la sagesse et l’amour se sont évanouis des coeurs des hommes. Ils sont beaucoup plus à plaindre qu’à être condamnés, ayez pitié de nous, Seigneur, et pardonnez nous !

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