Le porte-parole du comité des chômeurs écope d’un mois de prison

Le tribunal pénal de Ouargla a condamné aujourd’hui Tahar Belabès, porte-parole du comité national de défense des droits des chômeurs, à un mois de prison ferme, assorti d’une amende de 50 000 DA, a-t-on appris d’une source judiciaire. Deux de ses compagnons de lutte ont été également jugés et condamnés à un mois de prison avec sursis et à une amende de 50 000 DA chacun. Tahar Belabès a été arrêté par la police au bout de plusieurs sit-in organisés dans cette wilaya pétrolière qui compte beaucoup de chômeurs. Son arrestation a eu lieu plus exactement le 2 janvier dernier, avec trois autres manifestants. L’un d’eux a fini par être relâché, tandis que les trois autres ont été présentés devant le tribunal et jugés pour «attroupement illicite, destruction de biens d’autrui et atteinte à un agent de maintien de l’ordre public». Le parquet d’Ouargla avait requis, lors d’un sévère réquisitoire, une année de prison ferme. Ce verdict a été dénoncé aujourd’hui même par de nombreux chômeurs venus assister à ce procès qu’ils qualifient de «honteux» et d’«injuste». Le comité national de défense des droits des chômeurs envisage d’organiser des rassemblements pour exiger la libération de son porte-parole Tahar Belabès et l’abandon de toutes les charges retenues contre lui.
Sonia B.

Commentaires

    Rachid Casa
    4 février 2013 - 10 h 05 min

    Voilà comment la justice
    Voilà comment la justice algérienne pousse les jeunes vers le terrorisme. Condamner un chomeur ou quelqu’un qui dénonce le favoritisme est la chose la plus honteuse dans le monde. le manque de sensibilisation des jeunes chomeurs avant qu’il maintiennent leurs attrouppement est caractérisée. Les responsables devraient sensibiliser les chomeurs enquêter sur leurs accusations d’abbord avant de les condamner. AÏB Âlik Ya Jazaier, ouladek fi lahbas

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