Cap sur le sud ?

Longtemps négligé, le sud du pays a fait irruption, depuis quelques semaines, au centre des préoccupations du gouvernement. Des informations officielles ont révélé que, dans cette région, l'Etat avait abandonné aux intérêts privés le recrutement, alors qu’il s’agit d’une question d'intérêt national particulièrement sensible, au sud sans doute plus qu’ailleurs. Cette mission stratégique a été cédée aux entreprises pétrolières, surtout étrangères. En fait, toutes les «externalités» qui pouvaient produire de l’emploi, et permettre de créer même des petites entreprises, ont été laissées au libre choix des entreprises pétrolières concernées. Une nouvelle rente était ainsi artificiellement produite au profit de tous sauf des populations des localités environnantes. Pis, au lieu de favoriser le plein emploi, la tendance à donner les «externalités» (transport, restauration, gardiennage, menus travaux …) à des opérateurs privés appelés sous-traitants a conduit à aggraver le chômage tout en creusant les inégalités salariales. Les jeunes ont particulièrement ressenti cette marginalisation, privés d’emplois alors que les opportunités d’embauche ne manquent pas, et donc contraints à grossir les rangs des trabendistes qui enrichissent les mafias locales, comme si leurs qualifications ne les rendaient aptes qu’à faire de la contrebande. Maintenant, les visites de ministres se succèdent dans toutes les parties de cet espace en apparence désertique et, à première vue, sans autre intérêt que les hydrocarbures qu’il recèle. Des réunions sont tenues quasiment sans discontinuer par les membres du gouvernement. Les promesses sont faites d’une amélioration rapide des conditions de vie et d’une réponse urgente aux revendications exprimées de longue date mais restées sans écho officiel. Objectif : rattraper le retard. S’agit-il d’une réelle prise conscience de l’urgence à agir pour développer le sud et répondre aux aspirations de ses habitants ?
Kamel Moulfi
 

Comment (4)

    Mahdi
    22 mars 2013 - 15 h 48 min

    Voilà ce que j’appelle se
    Voilà ce que j’appelle se réapproprier notre Algérie !

    Anonyme
    22 mars 2013 - 15 h 19 min

    L’implantations des
    L’implantations des multinationales en algérie sans contrôle °¿° stricte–de l’état sur ces sociétés capitalistes étrangères..et une très grave faute stratégique–économique et politique..et là privatisations des sociétés nationales..c’est le *hold-up parfait..au nez et à la barbe..du président {si pas complice?},des ministres corrompus , la drs {fermez les yeux },le peuple lambda je m’en foutistes sans cervelles~une debilisation collectives profonde..sans espoir de guérison?,ou tout simplement à était trahi..par des pseudo experts MDR!! mais des vrais traîtres à là nation..bref vive là république algérien démocratique et populaire et j’ajoute abat les capitalistes et vive les progressistes..le capitalisme et là drogue c’est kifkif comme là merde

    00213
    22 mars 2013 - 13 h 23 min

    Comme d’habitude, la
    Comme d’habitude, la spécialité algérienne : BRICOLAGE
    .
    Avant on n’utilisait pas le terme Pays développé mais plutôt Pays industrialisé.
    L’industrie a donc toujours était un réel vecteur de développement.
    Nous faire croire que des autoroutes ou un métro fait de nous une économie émergente, c’est du pipeau !
    Nous sommes un pays sous sous sous développé car nous n’avons aucune autonomie (même notre pétrole est en majorité extrait par des société étrangère)
    .
    Il y a un vivier immense d’immigrés d’origine algérienne avec des compétences de très hauts niveaux et une volonté patriote de développé le pays.(encore plus nationalistes que les locaux!)
    C’est une mine d’or et le gouvernement devrait en profiter pour ouvrir des guichets uniques de recrutement dans toutes les capitales du monde de la diaspora algérienne.
    Avec un système centralisé (et efficace) ou se conjuguerai
    – La prospection et la campagne de communication
    – La collecte des candidatures
    – L’étude des profils
    – Les entretiens personnalisés
    – La préparation de l’expatriation (logement, véhicule, assurance…)
    Tout cela chapeauté par un centre basé en Algérie qui définirai les besoins spécifiques pour bâtir une vraie industrie multi-technique.
    .
    Tous les partenaires, les relations bilatérales, les colloques et autres conneries ne servent qu’à nous faire acheter plus de produit.
    TOUS LE MONDE VEUT VENDRE ET PERSONNE NE VEUT PRODUIRE CHEZ NOUS !
    .
    Et pour les technologies les plus spécifiques, on devrait IMPOSER un taux d’intégration minimum et surtout l’obligation de recrutement avec formation adéquate dans tous les contrats.
    .
    AVEC LA CRISE ET NOS DOLLARS : NOUS SOMMES EN POSITION DE FORCE POUR NÉGOCIER !!!!

    Anonyme
    22 mars 2013 - 11 h 07 min

    Ce ne sera qu’un effet
    Ce ne sera qu’un effet placebo le temps de permettre aux officines occultes de faire leur sale besogne.

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