Une dizaine de blessés dans les affrontements de Tadmaït

Un sit-in de demandeurs d’aide à la reconstruction de leurs maisons endommagées par des intempéries en 2012 vire à l’émeute à Tadmaït, à une vingtaine de kilomètres de la ville de Tizi Ouzou. Regroupés dès la matinée devant le siège de l’APC, des dizaines d’habitants, venus protester contre la distribution opaque des aides financières à la reconstruction des habitations touchées par les dernières intempéries qui ont frappé la région, ont été violemment dispersés par les forces du maintien de l’ordre. Les forces antiémeutes ont usé de l’eau et de bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants en colère. Des heurts ont eu lieu entre policiers et protestataires. Ces affrontements qui ont duré plus de deux heures se sont soldés par une dizaine de blessés parmi les manifestants. Bien que les lieux aient été évacués, la tension reste vive dans cette ville. Cette protestation était prévisible d’autant plus que de nombreuses victimes des intempéries ont eu à dénoncer la liste des bénéficiaires de l’aide de l’Etat. Même certains élus des partis de l’opposition comme le FFS ont dénoncé la manière avec laquelle cette liste a été confectionnée. Mais le premier magistrat de la commune n’a pas voulu rectifier le tir, imputant la responsabilité à la commission mise en place à cet effet. Les protestataires exigent une nouvelle liste, faite sur la base de critères clairs, précis et transparents. Le calme est revenu dans la ville de Tadmaït en fin d’après-midi, suite à la décision prise par les services de la wilaya de Tizi Ouzou d’annuler la liste controversée. Un communiqué rendu public à la même heure indique que le wali a chargé le chef de la daïra de Draâ Ben Khedda et des cadres de la wilaya d’enquêter sur cette question. Le communiqué ajoute que «des personnes malintentionnées ont investi le siège de l’APC et y ont causé des dommages».
Sonia B.
 

Comment (2)

    NASSER
    11 août 2013 - 19 h 40 min

    LES MÉFAITS DE LA
    LES MÉFAITS DE LA RENTE!
    _______

    VOILA ce que récolte l’État quand elle donne gratuitement!! Que des ennemies!
    Le gratuit devient un droit chez nous.
    .
    SOLUTION : Bannir la gratuité et ne la laisser que pour la médecine, les logements sociaux pour la catégorie pauvre.

    UNE ANECDOTE

    Voici une anecdote des méfaits de la rente sur les comportements: deux amis, qui ne se sont pas vus depuis leur adolescence, se rencontrent. L’un est devenu riche et l’autre pauvre. Après avoir passé ensemble de bons moments à se raconter les souvenirs, ils s’apprêtent à se quitter avec l’espoir de se rencontrer à nouveau. Le riche pris de tristesse de voir son ami s’empêtrer dans les difficultés matérielles décide de faire un geste humanitaire exceptionnel en lui disant ceci :
    «Dorénavant, tu te présenteras chaque jour, à tel bureau pour récupérer 100 DA, et ce, jusqu’au moment où vous vous sentez sortie des difficultés». Une année plus tard, le pauvre constate qu’il ne recevait plus que 50 DA. Il s’arrange pour rencontrer son ami et, à cette occasion, il lui rapporte les faits. L’ami riche s’excuse en lui expliquant que c’était temporaire, car il avait «construit une nouvelle usine» et que les choses reviendront, comme à l’accoutumée, dans 4 ou 5 mois. Le pauvre lui répond sèchement: « Bien ! Mais faut-il que tu la construises sur ‘mon dos’ ? »

    Par cette anecdote on comprend que l’esprit de la rente
    s’est incrusté dans le subconscient pour devenir un droit inaliénable

    Amcum
    11 août 2013 - 16 h 57 min

    Dans ce genre de cas, il faut
    Dans ce genre de cas, il faut éviter de salir le corps de la police et des forces de l’ordre. La stratégie de ces forces doit plutôt être celle de favoriser l’expression pacifique.
    Autrement dit, elle doit donner l’image de protéger le citoyens des voyous et non pas protéger les responsables en l’occurrence le maire dans ce cas la. Par protéger les citoyens je veux dire : Les citoyens qui manifestent pacifiquement, les autres citoyens non concernés par ce problème, les commerçants, les enfants …etc. Enfin le reste de la population. Il faut aussi prendre la peine de passer a la TV un responsable des forces de l’ordre qui va dire textuellement qu’ils sont la uniquement pour le citoyens. Et que eux, ils ne sont pas impliqués dans les affaires de gestion. Faire passer aussi des citoyens a la TV qui dénoncent la violence (attentions, des citoyens de la localité, pas importés). C’est de cette façon qu’on va assurer que le citoyen va respecter les institutions ! Car les institutions c’est le pays.

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