Hichem Aboud jette ses employés à la rue sans indemnités

Depuis la cessation de parution des deux journaux lancés par Hichem Aboud, Mon Journal et Djaridati, des dizaines d’employés de l’entreprise n’ont pas perçu leurs salaires et se retrouvent livrés à eux-mêmes pendant que leur patron se la coule douce au bord du lac Léman. C’est dire que l’aventure sans issue dans laquelle le premier responsable des deux publications a embarqué ses employés a atteint le point de non-retour. Les employés en question n’ont pas hésité à dénoncer cet abandon dont ils ont été victimes de la part de leur patron. Dans une déclaration adressée à Algeriepatriotique, ils s’élèvent, en effet, contre le non-paiement de leurs salaires et la cessation de leurs activités. «Nous, le collectif des quotidiens nationaux Mon Journal et Djaridati, demeurons avec des salaires impayés et jetés à la rue par Hichem Aboud. Des pères de famille et des mamans se retrouvent sans travail», tiennent-ils à dénoncer, se démarquant, ainsi, de la démarche adoptée par leur patron qui a préféré fuir ses responsabilités et se réfugier en Europe sans se soucier du sort des dizaines d’employés travaillant chez lui et représentant autant de familles à nourrir. Ces dizaines de travailleurs sont de fait au chômage et ne savent plus à quel saint se vouer. Ils en appellent d’ailleurs à la solidarité des autres organes de la presse nationale à qui il est demandé, une nouvelle fois, d’actionner le levier de l’entraide afin de soutenir d’une manière ou d’une autre ces employés qui sont forcément dans le besoin. Il serait peut-être bon de rappeler que la meilleure manière de montrer sa solidarité avec ces membres de la corporation est de faciliter leur recrutement par les autres organes de presse, chacun dans la mesure de ses possibilités. A ce titre, l’histoire des deux journaux ressemble à s’y méprendre à celle du quotidien L’Authentique dont de nombreux journalistes avaient démissionné en 1998 pour se démarquer de la réorientation de la ligne éditoriale de leur journal. Ces journalistes avaient, pour rappel, été repris par les principaux journaux de la place qui s’étaient engagés à assurer un emploi à tous ceux qui avaient pris la décision de quitter ce journal.
Amine Sadek
 

Comment (27)

    Rabah Toubal
    27 septembre 2013 - 12 h 17 min

    Algérie Patriotique, toute
    Algérie Patriotique, toute l’Algérie est au courant de votre contentieux avec Hichem Abboud et connait aussi votre sens élevé du nif.

    SVP, ce n’est vraiment pas le moment de tirer sur les ambulances !

    Les ennuis de Hichem Abboud ne font que commencer.

    Son cas pourrait devenir une seconde « affaire Benchicou », s’il n’était pas assez soutenu par nous tous face à ceux qui dirigent, depuis 1999, notre pays par la rancune, la revanche, l’anathème et la vindicte.

    rissal
    26 septembre 2013 - 10 h 53 min

    vous espérez quoi de la part
    vous espérez quoi de la part d’un félon

    Patriotique
    25 septembre 2013 - 13 h 18 min

    @AnonymeAIGLE, ne lisez pas

    @AnonymeAIGLE, ne lisez pas le site avec un seul œil, mais avec les deux yeux ! Ne vous arrêtez pas à l'article sur Hichem Aboud (à qui le pouvoir, contrairement à ce que vous dites, a offert deux journaux, un siège et de l'argent à gogo), lisez tout !
    AP

    AnonymeAIGLE
    25 septembre 2013 - 13 h 06 min

    POURQUOI CE JOURNAL ATTAQUE
    POURQUOI CE JOURNAL ATTAQUE QUE L’OPPOSITON QUI SONT CONTRE LE POUVOIR

    moh
    25 septembre 2013 - 9 h 20 min

    Salam,
    Les employés au

    Salam,

    Les employés au chômage, le probleme est ailleurs ce n’est pas Mr Aboud qui est le seul responsable. Ceux qui ont arrété ces deux quotidiens n’ont ils pas leur part de reponsabilité ?

    Nadir B
    23 septembre 2013 - 19 h 23 min

    c’est clair qu’ils ne verront
    c’est clair qu’ils ne verront pas la couleur de leur argent lui il a son biseness en France , il s’en fout d’eux, ils ont fait le sale boulot en jouant au jeu du dénigrement et de la désinformation et maintenant ils s’en mordent les doigts c’est un voyou peut-on faire confiance à un voyou? Dans sa chute il a emporté le colonel fawzi et causé beaucoup de torts ce Hichem aboud qu’il aille au diable!

    Nadir B
    23 septembre 2013 - 19 h 16 min

    c’est clair que ces employés
    c’est clair que ces employés ne verront pas la couleur de leur argent, c’est un voyou qui a son biseness en France, il s’en fout de ses journalistes qui ont fait le sale boulot et se sont fourvoyer pour un salaire et maintenant ils devraient chercher du travail ailleurs. c’est un type qui n’a pas de jugeote, il s’est cru tout permis, le journalisme ce n’est pas de la bigoterie, la désinformation ou du dénigrement, c’est la quête de la vérité en toute objectivité et sans parti pris.

    machiprobleme
    23 septembre 2013 - 15 h 39 min

    il fallait se comporter comme
    il fallait se comporter comme les responsable de adjwa,ennahar,echerrouk,pour que l’argent des contribuables qui passent par l’ANEP coulera toujours a flot.

    Adel
    23 septembre 2013 - 13 h 09 min

    Bizarre, ou est mon
    Bizarre, ou est mon commentaire?

    Hanachi
    23 septembre 2013 - 9 h 36 min

    le titre:
    Suite à ses

    le titre:

    Suite à ses déboires avec le clan d’Oujda l’Algérien Hichoum Aboud, ne sait plus comment faire pour aider ses employés qui se retrouvent à la rue sans indemnités et sans aides.

    Le Naif-Anonyme
    23 septembre 2013 - 8 h 16 min

    Un peu de PATRIOTISME!
    Au

    Un peu de PATRIOTISME!

    Au moment ou le pouvoir en place jette les 38 million d’Algérien dans la guerre des loups plus qu’affamés et des charognards, vous n’avez entre les yeux que ce HICHEM qui crie publiquement et sur tous les toit aux loups!!!!!!
    Objectivement.

    Anonyme
    23 septembre 2013 - 0 h 43 min

    Pauvre Hichem ABOUD!! tu t’es
    Pauvre Hichem ABOUD!! tu t’es fait avoir comme un gamin!!! tu as perdu pied!!! Rabbi Maak!

    Anonyme
    22 septembre 2013 - 21 h 42 min

    Pourquoi ne dites-vous pas
    Pourquoi ne dites-vous pas que c’est suite a la suspension injuste du journal qu’il dirige que ces employés sont dans cette situation? Quand-est-ce que la presse electronique aura un journal au sens propre du mot? Sans parti pris? Juste informer vos lecteurs, dont je fais parti, objecjectivement. A l’heure de l’internet ce que vous ne dites pas on peut le trouver ailleurs. Vous ne ferez q’augmenter votre crédibilité. A moins que vous avez des objectifs bien précis. Rien que le titre de l’article insinue votre direction. Assumez aumoins qu’il a dit des choses que vous n’oserez mëme pas publier. A défaut de le soutenir rendez lui le mérite qu’il a sur vous.
    Sans rancune

    Nenuphar
    22 septembre 2013 - 21 h 41 min

    La liberté existe ou n’existe
    La liberté existe ou n’existe pas. Elle ne peut être faite pour les forts et refusée pour les faibles.
    Les journaux en question ont annoncé le décès de fakhamatouhou.
    Les journaux en question étaient financés par l’ANEP alors que le tirage ne permettait pas de les rentabiliser.
    Et voilà que les officines qui dirigent réellement le pays, ont cassé les reins du directeur de ces publications et lui ont même interdit de sortir de territoire pour une prétendue atteinte à la sureté de l’état.
    Mazette l’Algérie des années de plomb est toujours d’actualité. Si vous n’êtes pas dans les papiers de l’état sclérosé ou des pontes du régime, on vous interdit tout, on vous retire votre passeport et on vous jette en prison parce que vous avez critiqué à tort ou à raison l’un de ces apparatchiks qui sont au dessus de tout.
    Forcément, lorsqu’on menace le directeur de la publication, qu’on lui coupe les vivres en fermant le robinet de la manne de l’ANEP qui coulait à flot, les premières victimes, par ricochet sont les salariés.
    Qu’il y ait des femmes ou des pères de famille sans revenu, c’est le cadet des soucis de ces pontes du régime, ils ont d’autres chats à fouetter, comme celui d’attraper les mouches en plein vol, genre menacer des gens au seul motif qu’ils aient annoncé la mort du roitelet.
    Mais non d’un chien mais qu’est-ce que c’est que ce bazar d’Algérie où, non seulement les règles élémentaires d’un état de droit ne sont pas appliquées en dépit de l’existence d’une flopée de lois en tout genre et qu’en plus, si au moins cela améliorait l’image du pays, on aurait pu y souscrire. Mais là, là attendez on se fiche du monde !
    Les responsables de la situation de l’Algérie, de son pouvoir, de son injustice, de toutes ses misères dont le peuple en a plus qu’assez, ce n’est un pékin ou un tondu, c’est le pouvoir lui même qui mène l’Algérie à la catastrophe en appliquant sa loi nulle part écrite sauf dans son esprit malsain et despotique.

    Jamila
    22 septembre 2013 - 18 h 35 min

    Exact Karim, les premiers
    Exact Karim, les premiers responsables du chomage de ces journalistes sont en premiers ceux qui ont fermé le journal.

    Karim
    22 septembre 2013 - 17 h 05 min

    Salam,
    Moi je demande juste à

    Salam,

    Moi je demande juste à Algérie patriotique d’être un peu plus neutre dans cette affaire (Consulter les anciens articles sur Aboud). Pour ce qui est des employés au chomage, Aboud en est il le seul responsable. Ceux qui ont arrétés ces deux quotidiens n’ont ils pas leur part de reponsabilité ? J’espère que ce commentaire soit publié.

    Mehacir
    22 septembre 2013 - 16 h 20 min

    Le ministère du travail a des
    Le ministère du travail a des prérogatives et son mot à dire au sujet de ces journalistes qui se retrouvent subitement et sans préavis en chômage forcé.

    Mohamed el Maadi
    22 septembre 2013 - 15 h 31 min

    Dans un pays réellement
    Dans un pays réellement constitué de patriote ce Monsieur ne serait plus de ce monde .Enfin on n’est devenue la risée du Monde et malheureusement le Harkisme est une deuxième nature chez certain..hamdoullahi moi je suis indépendant financièrement et je ne dois rien a l’État algerien et je suis libre de leur cracher a la gueule

    el hayer
    22 septembre 2013 - 15 h 00 min

    pour patriotique
    voyez vous ?

    pour patriotique
    voyez vous ? vous versez dans la polémique destructrice et sachez qu’il n’y a que la vérité qui engendre ce genre de réactions.
    Allez dire aux journalistes de l’ENTV, d’El moudjahed et d’ennahar qu’ils sont en train d’endormir le peuple a moins que vous soyez de leur coté.
    sans rancune.

    Patriotique
    22 septembre 2013 - 14 h 18 min

    @el hayer. Soyez plutôt

    @el hayer. Soyez plutôt solidaire avec vos collègues mis sur le carreau. Hichem Aboud, c'est fini, il ne vous versera plus rien. Il est bien là où il est, en Suisse…
    AP

    Anonyme
    22 septembre 2013 - 13 h 41 min

    Vous espériez quoi, qu’un
    Vous espériez quoi, qu’un harki au service des sionistes tienne sa porole, je prédis le même sort pour les salariés d’un qutodien français à fort tirage qui reçoit ses ordres de l’élysée. Moi je n’ai aucune compation pour ceux qui ont annoncé sans vergogne la mort de notre président.
    Déontologiquement, vous auriez du tous démissionné.
    Il ne vous reste plus qu’à déposer plainte chez Trial, l’offcine mafieuse qui a son siège en suisse.
    Et surtout n’allez pas réclamé auprès d’un état qui avez insulté à longueur de colonnes.

    Anonyme
    22 septembre 2013 - 13 h 36 min

    au suivant, khalifa, bcia,cab
    au suivant, khalifa, bcia,cab bank, tonic,et j en passe le regne de l imposture depuis 14ans a fait de ce pays la riséé du monde.

    el hayer
    22 septembre 2013 - 12 h 34 min

    essayez d’avoir le courage
    essayez d’avoir le courage pour reveler pour qui roulent Ennahar, El Watan, El Khabar El Moudjahed et les autres

    el hayer
    22 septembre 2013 - 12 h 31 min

    M.Amine Sadek, c(est faux ce
    M.Amine Sadek, c(est faux ce que vous rapportez dans votre article du fait que je suis le premier correspondant de Mon Journal engagé en avril 2012. j’ai toujours perçu mon salaire qui s’élève à 52.000 DA et vous n’avez qu’à vérifier auprès de ma banque CPA. le 08 septembre j’ai retire » mon salaire du mois d’aout 4 jours seulement avant la fermeture du quotidien
    incidemment AP a une dent contre Aboud Hichem
    en matiere journalistique on appelle cela de la desinformation. .

    SiZineddine
    22 septembre 2013 - 12 h 06 min

    Si on lui ferme son journal,
    Si on lui ferme son journal, il pourrait alors se déclarer en faillite et donc ne pas pailler ses employés.

    Horizon
    22 septembre 2013 - 12 h 06 min

    Salem Alikoum
    A qui le ou les

    Salem Alikoum
    A qui le ou les suivants !!!
    Quand le chef  » patron  » d’un journal roule pour autre chose que celui de ne pratiquer que son vrai métier dans les règles de l’art.
    Aujourd’hui voila cela ou a conduit les employées de ce journal .
    Nous voulons de l’informatisons reflétant de la réalité de la vérité ni plus ni moins .
    Les partis pris vers tel courant ou personnalité qui n’est autre que l’avis d’un individu « un journaliste quelconque » qui lui a l’opportunité d’avoir le porte plume et la feuille blanche ou une page prés de sa main.
    Et par excès de zèle celui -ci faillis a ces devoirs.
    La déontologie du journaliste définie par un code et des textes nationaux et internationale ne doivent aucunement dérogè aux prérogatives clairement établis ceux la.
    Bonne chance a tous dans leur recherches de travail.
    Les journalistes occidentaux sont presque tous les caniches du nouvelle ordre mondiale .
    Sauf médiapart et d’autres également que je ne citerai pas.
    Ils induisent en erreur les citoyens que nous sommes par le pouvoir qui est le leur la médiation.
    Regarder le carnages en Syrie et partout ailleurs est ce normal !!!
    L’état doit réguler ,réglementer pour qu’il n’y ai pas d’abus d’une pars et d’autre pars , vis et versa , la presse comme l’état .
    Et tout ira pour le mieux BI INE ILLAH.
    Salem Alikoum

    Anonymey
    22 septembre 2013 - 11 h 37 min

    orientez un ou deux vers
    orientez un ou deux vers l’Econews

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