Une question de temps

Par Kamel Moulfi – Abderrahmane Belayat obtiendra-t-il la signature qu’il attend au bas du document de la wilaya d’Alger l’autorisant à tenir la session extraordinaire du comité central du FLN pour élire son secrétaire général ? Au sein du FLN comme en dehors, ils sont maintenant de plus en plus nombreux à le souhaiter, pour mettre définitivement hors-jeu Amar Saïdani qui s’est emparé par l’esbroufe de ce poste qui lui donne un pouvoir dont il abuse de façon outrancière. Une chose est déjà sûre : Saïdani ne pourra plus réunir l’instance dirigeante du parti, pour la simple raison qu’une grande majorité de ses membres ne veulent plus de lui. C’est ce qui explique qu’il soit obligé de se limiter à regrouper des mouhafedhs pour les engager dans la fuite en avant qu’il a lui-même commencé quand il a prétendu que Bouteflika était candidat à un quatrième mandat. Un dirigeant de l’ex-parti unique, et animateur du mouvement de redressement qui a évincé Abdelaziz Belkhadem en janvier 2013, Salah Goudjil, vient de joindre sa voix à ceux qui appellent à remettre de l’ordre dans la direction de ce parti. Il propose une issue de compromis qui pourrait être consensuelle. Sa feuille de route s’articule autour de la mise en place d’une direction collégiale dans le but évident de neutraliser l’activisme débridé de Saïdani. Face à l’attaque de ce dernier contre le DRS et son premier responsable, la réaction de désapprobation et de défense de l’institution qui a jailli de l’opinion publique, des médias et de la classe politique, a vite dégonflé ce qui apparaît, avec le recul, comme une sorte de ballon-sonde lancée imprudemment, mais avec des objectifs inavoués d’une portée très grave. Plus jamais ça ! C’est ce que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a pris le temps de réagir, a signifié à Saïdani en lui rappelant la ligne rouge à ne pas franchir.
K. M.
 

Comment (5)

    RAMO
    16 février 2014 - 17 h 32 min

    L INJECTEUR(redresseur)
    L INJECTEUR(redresseur) INJECTER…..ET BIEN FAIT POUR LUI,MANIPULé,MANUPILATEUR, QU IL GOUTE LES PROBLEMES BUCREAURATIQUES AUQUEL ILS ETAIT PARTISANT,L ARROSEUR ARROSé BIEN FAIT POUR LUI ET TOUT SON ENTOURAGES POUR UN FLN DIVISé QUE DIRE DE PLUS,ILS ROULENT TOUS POUR EUX,PAS POUR NOUS,NI POUR LE PAYS,FLN AU MUSEE,SANS PLUS.
    LA FAMILLE REVOLUSIONNAIRE EN SON TEMPS PLUS MAINTENANT POURQUOI CES GENS L’A N ‘ONT PAS ETé DANS L OPPOSITION SANS LE SIGLE DU FLN?.
    CAR CE FLN IL EST PROBLEMATIQUE POUR L AVENIR DU PAYS,POUR LA SIMPLE RAISON QUE TOUT PRESIDENT DOIT ETRE D OBEISSANCE FLN ET CA ETE TJR LE CAS A PART CES JOURS CI,DIVISION EXTREME POUR LE DEAL ET LES MASQUES SONT TOMBéS,POUR LE FLN (2)LEUR FAUSSES ALLEGENCES,COMPLOTEURS,MESQUINS CHAROGNARDS,ECT… ET DONT LE DICTIONNAIRE NA PAS LES MOTS,ACTUELLEMENTS POUR CELA,ALORS ARRETé DE NOUS SAOULEZ AVEC CE FAUX DEBAT,LE BRABKI EST DANS SA GLOIRE DE VAINQUEUR ENVERS LE FLN 2, EST PERSONNE ACTUELEMENT N Y PEUT RIEN CONTRE LUI ET SON CLAN.

    Safiya
    16 février 2014 - 15 h 01 min

    M. Abdelkader ZOUKH ne fera
    M. Abdelkader ZOUKH ne fera rien sans l’aval du « Président » dont il est le fidèle proche. Il exprime, par ce refus, une position implicite cautionnant Saïdani et, par là, prouve qu’il n’est pas ce haut fonctionnaire honnête et intègre au service de l’intérêt primordial d’ElDjazayer et de son peuple.

    D’autre part, j’ai lu, sur Le Soir d’Algérie, un texte important et éclairant de M. Badr’Eddine Mili dans lequel, entre autres, il écrit ceci :

    « (…) Ce rôle fut joué avec des hauts et des bas, parfois même décrié et mis à l’index aussi bien par l’opposition interne que par les adversaires extérieurs, en particulier les ONG et leurs relais. Mais globalement, il permit, notamment au cours de la décennie noire, de remporter une victoire décisive contre le terrorisme intégriste et ses soutiens étrangers et d’éloigner le spectre d’une intervention internationale que le panel onusien, présidé par Mario Soares et comprenant Simone Veil, suspendait sur la tête de l’Etat algérien comme une épée de Damoclès.

    C’est à cette arme, alliée aux patriotes de la société civile, que l’Algérie doit sa survie, (…). N’est-ce pas à elle que l’Algérie doit, depuis ces cinq dernières années, entre autres, l’abrogation de la loi scélérate sur les hydrocarbures, la résistance au capitalisme international spéculatif, l’arrêt de la privatisation du secteur public performant (…). De telles actions ont été perçues par la coalition des segments bureaucratiques, islamo-affairiste et néo-libéral de la bourgeoisie compradore comme un danger mortel qu’il fallait conjurer par tous les moyens. (…).

    La suite de cet édifiant article : lesoirdalgerie.com/articles/2014/02/16/article.php?sid=160513&cid=2

    Safiya
    16 février 2014 - 14 h 22 min

    M. Abdelkader ZOUKH ne fera
    M. Abdelkader ZOUKH ne fera rien sans l’aval du « Président » dont il est un proche. Il exprime, par ce refus, une position implicite cautionnant Saïdani et, par là, nous prouve qu’il n’est pas ce haut fonctionnaire honnête et intègre au service d’ElDjazayer et de son peuple.

    D’autre part, je viens de lire, sur le Soir d’Algérie, un texte important et éclairant de M. Badr’Eddine Mili dans lequel, entre autres, il écrit ceci :

    « (…). Ce rôle fut joué avec des hauts et des bas, parfois même décrié et mis à l’index aussi bien par l’opposition interne que par les adversaires extérieurs, en particuliers les ONG et leur relais. Mais globalement, il a permit, notamment au cours de la décennie noire, de remporter une victoire décisive contre le terrorisme intégriste et ses soutiens étrangers et d’éloigner le spectre d’une intervention internationale que le panel onusien, présidé par Mario Soares et comprenant Simone Veil, suspendait sur la tête de l’Etat algérien comme une épée de Damoclès.
    C’est cette arme, alliée aux patriotes de la société civile, que l’Algérie doit sa survie, (…).
    N’est-ce pas à elle que l’Algérie doit, depuis ces cinq dernières années, entre autres, l’abrogation de la loi scélérate sur les hydrocarbures, la résistance au capitalisme international spéculatif, l’arrêt des privatisation du secteur public performant (…). De telles actions ont été perçues par la coalition des segments bureaucratiques, islamo-affairiste et néo-libéral de la bourgeoisie compradore comme un danger mortel qu’il fallait conjurer par tous les moyens. (…)

    La suite de cet édifiant article : lesoirdalgerie.com/articles/2014/02/16/article.php?sid=160513&cid=2

    salim
    16 février 2014 - 11 h 30 min

    Le refus de la wilaya d’Alger
    Le refus de la wilaya d’Alger est une honte.

    Des gens censés défendre la Loi sont les premiers à la bafouer.

    Soit les lois de la république, soit le règlement intérieur du parti FLN,( qui fait loi) qui dit que s’il y a un quorum qui dépasse un pourcentage tout sera remit en cause. Et là nous avons les 2/3 des militants du FLN sont contre Saadani.

    Et certains (Qui sont ils d’ailleurs?) maintiennent Saadani au pouvoir ce qui est un déni de justice.

    MARTEAU -PIQUEUR
    16 février 2014 - 10 h 50 min

    A 11h.30 passées ,ce
    A 11h.30 passées ,ce 16/02/2014 -ALGERIE PAT’.- vous devriez être en messure de nous indiquer si quelquechose a filtré de ce 3.ème R-D-V des Belayatistes à la W.d’Alger ! Faites votre boulot de journaliste : Mââssoub, vous n’avez aucun numéro de portable d’un membre de cette délégation ?

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