La direction de la Fonction publique approuve les revendications du Cnapest relatives aux enseignants en fin de carrière

Le ministère délégué chargé de la Réforme du service public a approuvé les revendications du Conseil national autonome des professeurs du secondaire et technique (Cnapest élargi) relatives à l'intégration des enseignants en fin de carrière sans formation en attendant de trancher ultérieurement la question de la grève observée depuis 24 jours. Le coordonnateur national du Cnapest, Nouar Arabi, a déclaré hier mardi à l'APS qu'un accord relatif à l'intégration des enseignants en fin de carrière a été dégagé à l'issue de la rencontre qui a regroupé lundi le ministère délégué chargé de la Réforme du service public et des représentants du Cnapest. Après examen de la situation par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, il sera proposé «la généralisation de cette décision à l'ensemble de la fonction publique», selon la même source. Quant à la décision à prendre concernant le mouvement de grève, M. Nouar a précisé que «la position du syndicat sera prise à l'issue de la présentation du procès-verbal de la réunion aux membres du conseil national». Une autre rencontre s'est tenue lundi entre le Syndicat national autonome des professeurs du secondaire et du technique (Snapest) et la direction de la Fonction publique pour discuter des revendications relatives aux défaillances constatées dans le statut des travailleurs de l'éducation. L'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef) avait décidé lundi soir de geler son mouvement de grève déclenché depuis plus de trois semaines suite à «l'accord favorable» donné par la direction de la Fonction publique concernant le droit à la promotion des enseignants des cycles primaire et moyen, principale revendication de l'Unpef. Conformément à l'accord, tout enseignant des cycles primaire ou moyen ayant cumulé 10 années d'expérience, à compter de la date de son recrutement, ouvre droit à la promotion au poste d'enseignant formateur, à l'instar des enseignants du secondaire. Trois syndicats autonomes du secteur de l'éducation avaient entamé depuis 23 jours un mouvement de grève pour revendiquer la révision du statut particulier, notamment, dans son volet relatif aux promotions et à l'actualisation de la prime de zone dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux.
R. N.
 

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