Atteintes aux droits de l’Homme : la DGSN réfute toutes les accusations de dépassement ou de bavures

La direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) réaffirme son attachement aux droits de l’Homme et réfute catégoriquement toutes les accusations de dépassement ou de bavures qui auraient été commis au sein de ses structures. Dans un communiqué signé par la direction de la communication et des relations publiques, la DGSN rejette notamment des accusations qui l’ont ciblée par le biais d’articles parus hier dans la presse nationale et affirme que «les accusations sont infondées». Selon le communiqué parvenu à la rédaction, la DGSN dément formellement «toute atteinte aux droits de l’Homme ou dépassement commis à l’encontre des citoyens à l’intérieur des postes de police» et assure que «les accusations publiées ne sont qu’allégations sans fondement». La direction de la communication de la police souligne par ailleurs qu’«aucun acte de torture n’a eu lieu à l’intérieur des postes de police» et qu’«aucune plainte, ni orale ni écrite, n’a été enregistrée au sujet des atteintes aux droits de l’Homme». La DGSN assure que des enquêtes diligentées par ses services à travers le pays n’ont enregistré que de «rares cas» relevant de «certains comportements contraires aux principes de la police nationale» et consistant en de «mauvais comportements envers les citoyens tels que les trois cas enregistrés dernièrement dans la ville de Ghardaïa». La DGSN affirme que les dépassements recensés par les services de la police, et fermement sanctionnés «restent des agissements individuels isolés» et constituent «une exception à la règle de conduite de la police» et «aux principes de la préservation de la sécurité des citoyens et de la protection des biens à auxquels s’astreint la police». La DGSN souligne, par ailleurs, que ses services accordent une importance capitale à la préservation des droits de l’Homme et estime qu’elle a enregistré des avancées notables dans ce domaine à travers l’importance accordée aux mécanismes de formation qui incluent désormais un chapitre spécifique aux droits de l’Homme, conformément aux règles internationales dans ce domaine.
Meriem Sassi
 

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