Algeriagate

Depuis plusieurs années, les affaires de corruption se multiplient et ne se ressemblent pas en ce qui concerne leur objet ou les sommes sur lesquelles elles portent, de plus en plus faramineuses. Affaire Sonatrach 1, 2 … et ses héros qui ont pour noms Khelil, Meziane et ses enfants, Rahal, Hemche, Farid Bédjaoui et consorts. Affaire de l'autoroute Est-Ouest et ses héros, connus et anonymes. Affaires X, Y, Z et leurs protagonistes algériens et étrangers.

Depuis plusieurs années, les affaires de corruption se multiplient et ne se ressemblent pas en ce qui concerne leur objet ou les sommes sur lesquelles elles portent, de plus en plus faramineuses. Affaire Sonatrach 1, 2 … et ses héros qui ont pour noms Khelil, Meziane et ses enfants, Rahal, Hemche, Farid Bédjaoui et consorts. Affaire de l'autoroute Est-Ouest et ses héros, connus et anonymes. Affaires X, Y, Z et leurs protagonistes algériens et étrangers.
Les nombreux et très inquiétants scandales de corruption et leurs acteurs connus et anonymes, directs et indirects, dont tous les Algériens et Algériennes devinent aisément les vrais noms, sont revenus au goût du jour avec la série de révélations par des journalistes étrangers sur les biens immobiliers luxueux que des responsables en exercice en Algérie auraient récemment acquis en France et en Europe notamment. Le candidat malheureux à l'élection présidentielle du 17 avril 2014, Rachid Nekkaz, a officiellement interpellé les autorités algériennes au sujet des biens immobiliers et du compte de 300 millions d'euros qu’Amar Saïdani, SG du FLN, aurait en France. Malgré tous les efforts déployés par les services spécialisés de la police nationale et de l'ANP, le DRS notamment – qui vient d'être officiellement dessaisi par le président Bouteflika de ses prérogatives d'enquête sur les grandes affaires de corruption–, par son ampleur, plusieurs milliards d'euros, le fléau de la corruption continue à nuire considérablement à l'économie et à la réputation de notre pays, dont il obère sérieusement les efforts de développement et menace la sécurité. Les partenaires étrangers, qui voudraient aider notre pays dans sa lutte contre la corruption se plaignent aujourd'hui d'être face à une véritable délinquance d'Etat sur laquelle ils ne pourraient longtemps fermer les yeux, sous peine d'être accusés de complicité passive ou active par les tribunaux de leurs pays respectifs, les médias et ONG nationales régionales et internationales, qui suivent de près ces questions. Certains n'hésitent pas à parler déjà d'Algeriagate.
Rabah Toubal
 

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