Le FIS dissous tente une diversion pour saboter l’opposition

Abassi Madani continue à berner son clan, le poussant vers l’aventure. Madani a donné des instructions à ses compères d’Alger de s’imposer dans l’échiquier de l’opposition en tant que parti politique. Il veut en réalité l’éclatement de cette opposition. Se croyant fort comme en 1992 après avoir entraîné dans les événements dramatiques des milliers de citoyens algériens qui ont cru à son baratin, lui l’ancien membre du FLN qui possédait la manie de l’endoctrinent des gens, veut, aujourd’hui à partir de Doha, dont l’émir a signé avec Bouteflika un «pacte» afin qu’Al Jazeera ferme ses yeux et ses oreilles sur l’oppression policière en Algérie contre la population contestataire du 4e mandat, sortir des oubliettes, profitant de l’union nationale de l’opposition. «Sans moi, pas d’opposition», semble-t-il dire, mais derrière tout ça, il prémédite la destruction de cette opposition ; même son second, Ali Belhadj, n’y voie que du feu et continue d’être manipulé par son ancien chef qui l’a abandonné pour trouver une retraite de prince au Qatar, payé par l’impôt des Algériens, d’un montant mensuel de 15 000 dollars, selon des informations de la presse. D’après un ancien membre du «majliss choura» du FIS dissous, Madani ne reconnaît aucune opposition démocrate que la sienne, islamiste, c'est-à-dire il prône le retour du FIS sur la scène politique, en solo, un rêve qui ne cesse de le hanter. Ainsi, l’alliance de l’opposition démocrate doit refaire ses calculs et ne compter que sur les patriotes nationalistes algériens, les vrais démocrates. Mais, au fait, qui a sollicité aujourd’hui l’intervention de Madani, alors qu’il a été muselé durant les trois précédents mandats de Bouteflika ?
A. Ben
 

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