L’ancienne ministre de la Culture Khalida Toumi n’a été nommée à aucun poste à l’étranger

Les rumeurs qui ont fait fureur ces derniers jours sur la probable nomination de l’ex-ministre de la Culture, Khalida Toumi, à un poste de responsabilité à l’étranger sont totalement fausses. En effet, des sources proches de l’ex-ministre de la Culture ont démenti, dans une déclaration à Algeriepatriotique, ce qu’elles qualifient de «simples supputations sans fondements». Plusieurs sites ont véhiculé une information selon laquelle Khalida Toumi est pressentie pour remplacer l’écrivain Yasmina Khadra à la tête du Centre culturel algérien à Paris. D’autres médias ont fait état de sa prochaine nomination comme représentante de l’Algérie à l’Unesco. Mais nos sources ont affirmé qu’aucun nouveau poste de travail n’a été proposé à Mme Toumi, qui profite de sa «retraite» en restant chez elle à Alger. Khalida Toumi n’a pas été reconduite dans le nouveau gouvernement d’Abdelmalek Sellal, après avoir été pendant 10 années ministre de la Culture. Une longue période durant laquelle a eu à gérer plusieurs festivals et grandes manifestations culturelles organisées par l’Algérie, dont la dernière en date «Tlemcen, capitale de la culture islamique». Elle a également lancé le projet de «Constantine, capitale de la culture arabe» qui aura lieu en 2015. D’ailleurs, ajoutent nos sources, la commission en charge de l’organisation de cet événement culturel va se réunir ces jours-ci pour faire le point sur l’état d’avancement des projets dont la vaste opération de réhabilitation et de la décoration de la ville des Ponts. Siègent dans cette commission une dizaine de ministres dont ceux des Affaires étrangères, de l’Intérieur, des Finances et de la Culture ainsi que le wali de Constantine. Née en 1958 à Aïn Bessem, dans la wilaya de Bouira, Khalida Toumi a commencé le militantisme dès son jeune âge en étant membre de l’Organisation socialiste des travailleurs et en participant à la création de l’association pour l'égalité devant la loi entre les femmes et les hommes. Cadre militante du RCD, elle devient députée en 1997 et chef parlementaire du parti en 2000. Elle est exclue du RCD en 2001 pour un désaccord sur la ligne de conduite du parti. Elle est nommée ministre de la Communication et de la Culture en 2002, et en même temps porte-parole du gouvernement d'Ali Benflis. Elle occupera ensuite le poste de ministre de la Culture de 2004 jusqu’à 2014.
Sonia B.
 

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