L’instance présidentielle du FFS en conclave ce week-end à Alger

L’instance présidentielle du FFS en conclave ce week-end à Alger

L’instance présidentielle du FFS en conclave ce week-end à Alger
Les membres de l’instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS) vont se réunir ce week-end pour examiner deux points : les consultations sur la révision constitutionnelle et la conférence nationale sur la transition démocratique. Il sera donc question pour le plus vieux parti de l’opposition de déterminer sa position par rapport à l’offre du pouvoir de participer à ces consultations que mène depuis le 1er juin le chef de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. Le FFS est le seul parti politique qui n’a pas encore tranché la question de participer ou pas à ce processus décrié et boycotté par les autres formations de l’opposition. Jusqu’à présent, on ne sait pas quelle suite le FFS a donné à l’invitation qui lui a été adressée par Ahmed Ouyahia. Le parti s’est contenté de rendre public le 15 mai dernier un communiqué laconique dans lequel il dit avoir reçu le document portant «propositions d’amendements pour la révision constitutionnelle». Quelques jours plus tard, il diffusera un autre communiqué pour préciser que Mohand Amokrane Cherifi, membre de l’instance présidentielle du FFS, a reçu une invitation pour participer aux consultations en sa qualité de conseiller principal de l’Institut des Nations unies pour l’information et la recherche (Unitar). Depuis, c’est le silence complet. Des rumeurs ont circulé sur l’éventualité que le FFS participe indirectement à travers Mohand Amokrane Cherifi qui ira probablement chez Ouyahia en sa qualité de consultant auprès des Nations unies. Mais rien ne semble encore décidé au sein de ce parti qui se distingue ces derniers mois par ses positions non tranchées. La plus emblématique reste celle relative à la présidentielle du 17 avril dernier. Le FFS a opté pour «ni participation ni boycott ». Ira-t-il aux consultations sur la révision constitutionnelle ou choisira-t-il de participer à la conférence nationale sur la transition démocratique qui devra avoir lieu le 10 juin prochain ? C’est la question que se posent les observateurs aujourd’hui. Car son choix sera déterminant : sa place sera-t-elle dans l’opposition ou au sein du pouvoir ? Une tâche difficile pour les membres de l’instance présidentielle à savoir Mohand Amokrane Cherifi, Ali Laskri, Rachid Halet, Aziz Baloul et Saïda Ichlamène.
Rafik M.
 

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