Emballé, c’est pesé

Par M. Aït Amara – Le pourvoir n’entend que d’une seule oreille. L’énergie et l’enthousiasme avec lesquels le Premier ministre a défendu l’exploitation du gaz de schiste devant les députés a de quoi susciter de sérieuses inquiétudes. Non qu’une éventuelle production de cette énergie fasse peur, mais parce que l’entêtement du gouvernement à vouloir y recourir traduit son refus de tout débat ou de toute opposition à ses décisions discrétionnaires. Il en ira de même pour tous les problèmes qui concernent directement l’avenir de l’Algérie et des Algériens et au règlement desquels ils sont acculés à en accepter les solutions préconisées, quelles qu’elles soient. «Ce sont des experts algériens qui ont étudié le dossier et il faut leur faire confiance», a résonné la voix presque autoritaire d’Abdelmalek Sellal dans l’hémicycle, fragilisé toutefois par son incompétence dans ce domaine fortement politique, certes, mais éminemment technique – Sellal n’a fait que répercuter des conclusions d’ingénieurs sans avoir le recul nécessaire pour les démentir ou les révoquer en doute. Mais le Premier ministre s’est gardé de rendre publique l’étude qui a abouti à ce résultat affirmatif, alors que la veille de son intervention à l’APN, une dépêche de l’APS diffusait une information contradictoire sur d’énormes difficultés rencontrées dans l’exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis, pays auquel Abdelmalek Sellal s’est justement référé pour convaincre les plus sceptiques. Reprenant l’agence américaine d’information économique et financière Bloomberg, l’agence de presse gouvernementale APS s’en est tenue au strict contenu de l’information qui indique que «plusieurs investisseurs dans le schiste aux Etats-Unis commencent à connaître un niveau d'endettement fortement élevé, en raison des grosses dépenses mobilisées dans les forages, alors que les chiffres d'affaires s’avèrent plutôt faibles». L’APS rapporte également la déclaration des responsables d’une société new-yorkaise de gestion des actifs du secteur de l’énergie, qui note que «la liste des entreprises américaines du schiste qui sont en difficulté financière est considérable» et prédit que toutes les entreprises qui ont investi dans le schiste aux Etats-Unis «ne survivront pas». Le Premier ministre a-t-il reçu l’ordre du président de la République d’exécuter les désidérata lucratifs de puissances étrangères qui, comme dit l’adage populaire algérien, veulent «apprendre la coiffure sur la tête des orphelins» ? Si le pouvoir en place se lance effectivement dans cette entreprise dangereuse pour l’environnement et économiquement risquée, sans en débattre au préalable, cela s’inscrira de fait dans la gestion unilatérale de questions stratégiques où le dernier mot est toujours revenu au seul président de la République. Bouteflika a, par le passé, effacé la dette des pays africains pour qu’en guise de remerciement ils se jettent dans les bras du roi Mohammed VI. Il a surtout engagé de gros chantiers budgétivores qui accusent tous des retards monumentaux et contiennent des défauts de conception impardonnables, faute d’avoir tendu l’autre oreille pour écouter les conseils avisés de ceux qui répugnent à faire partie des bouffons de la cour et se soucient de l’intérêt du pays avant le leur.
M. A.-A.

Comment (16)

    merdinalgeria
    7 juin 2014 - 11 h 29 min

    « Nos dirigeants » savent
    « Nos dirigeants » savent toujours tout mieux que tout le monde.Ca ne leur suffit pas d’avoir déjà détruit ce pays.Ils ne seront contents que quand notre pays (pas le leur,ils en sont indignes)sera totalement détruit.Leur arrogance et leur entêtement n’a aucune limite.J’en veux terriblement à tous ceux qui peuvent s’opposer à la folie de ces gens là mais ne le font pas,par làcheté ou indifférence .J’ai envie de vomir me tripes pour l’état dans lequel nous sommes.Si un jour il n’y’avait pas eu des femmes et des hommes courageux prêts à sacrifier leur vie ce pays ne serait pas indépendant aujourd’hui.Aujourd’hui personne n’est prêt ne serait ce qu’à sacrifier son confort pour se battre contre ces gens là.Honte à nous.

    Moh62
    6 juin 2014 - 23 h 57 min

    Qu’est ce qu’il faut faire
    Qu’est ce qu’il faut faire pour arrêter ces entêtes à recourir à une aventure qui va nous ruiner et nous remettre sous la coupe du FMI,car non seulement on va manger nos 200 milliards de réserve mais on va s’endetter!!

    mellah hocine
    6 juin 2014 - 22 h 28 min

    Chez nous, la nuit a peur du
    Chez nous, la nuit a peur du soleil.
    La puissance (économique)-type chaabi-c’est avoir une grosse bagnole acquise par on ne sait quoi, peut être par une part de ce pétrole arrosé du sang des martyrs, ou bien la puissance (économique)-type présidentielle- c’est avoir un avion BOING super sofistiqué capable de vous faire le tour du monde sans escale.
    Angela Merkel, puissante dame d’un pays puissant n’a pas besoin de tout cet arsenal, pour montrer sa puissance.
    Dans la nuit, on peut agir, voler ou détourner à sa guise sans se faire voir, ou sefaire attraper, mais en plein soleil, emmtteur de lumière, rien ne se fait « en cachette », tout est apparent, c’est ainsi que chez nous la nuit a peur du soleil.

    Angela Merkel n'a ni gaz ni petrole
    6 juin 2014 - 21 h 26 min

    Vraiment, Je pense que

    Vraiment, Je pense que FAKAKIR est sincère. Ce sont des ingénieurs de la TCHIPA qui ont étudié ce projet ambitieux pour leurs poches.

    La politique de CREUSER CREUSER le sol et non pas la tête.

    Et si vous creusez un peu votre tête pour trouver d’ autres altenatives pour sortir de cette dépendance de creuser creuser le sous sol pour trouver quelque chose à vendre.

    pendant la mascarade électorale, Sellal a comparé Boutef à Angela Merkel, chancelière Allemande, alors il est temps qu’il nous montre que Bouteflika a la même tête que la chancelière Allemande qui sans gaz et sans petrol a fait de son pays une puissance économique

    mellah hocine
    6 juin 2014 - 20 h 31 min

    Encore une BLAGUE de SELLAL,
    Encore une BLAGUE de SELLAL, comme à l’accoutumée.
    Ce genre de comportement, occulte un vrai débat, un débat de fond sur ce sujet.
    Sellal a été mis sur la rampe de lancement, pour que les citoyens ne voyent pas l’objet en question , mais plutot les trainées de fumée qui semblent aveugler ces mêmes citoyens.
    Ce sujet, n’est en réalité qu’une bouée lancée et attendre le feedback.
    Aucun spécialiste n’est d’accord avec ce projet.
    Ce projet ne verra jamais le jour en ALGERIE.

    New kid
    6 juin 2014 - 17 h 15 min

    Il ne faut pas sortir de St
    Il ne faut pas sortir de St Cyr pour voir quelles sont les raisons qui poussent les laissé en rade a soustraire le gaz de schiste coute que coute par les français et les amerloches.
    voici les raisons:
    $$$$$$$, £££££££ et les millions doro !

    karimdz
    6 juin 2014 - 16 h 18 min

    C est un crime contre l
    C est un crime contre l humanité Monsieur Sellal, allons tous sur les sites de la présidence et du premier ministre et faisons un copié collé de tous les dangers sur l exploitation du gaz de schiste.

    Ecrire au premier ministre :

    http://www.premier-ministre.gov.dz/index.php?option=com_content&task=view&id=66&Itemid=

    ecrire au président

    [email protected]

    Etat de droit
    6 juin 2014 - 15 h 01 min

    Quan bien mème le discours
    Quan bien mème le discours officiel se voudrait éperdument « rassurant », les décideurs politiques et Abdelmalek Sellal à leur tète, entre autres, savent pertinemment qu’ils auraient de plus en plus de mal à convaincre que l’exploitation des gaz de schiste va se passer sans trop causer de dégâts dévastateurs à l’environnement immédiat, et surtout sans trop mobiliser d’énormes quantités d’eau ; car il restera malgré tout cette incontournable et taraudante interrogation qui, soi-dit en passant, ne pouvait que tomber sous le sens : les réserves d’eau enfouies depuis la nuit des temps dans le sous-sol saharien et indispensables en toutes circonstances à la vie dans le désert vont-elles vraiment suffire pour satisfaire les besoins primordiaux, non pas du sud algérien seulement, mais de toute l’Algérie des années à venir, dans la mesure où ces réserves –loin de constituer une mer intérieure sous le sable- seraient d’ores et déjà insuffisantes ne serait-ce que pour l’alimentation en eau potable (AEP) des zones habitées et l’irrigation agricole en milieu désertique ? Ne sommes nous pas en quelque sorte « invités » malgré nous, sans en avoir été préalablement consultés, à assister à une mise à mort programmée, pour ne pas dire à un futur crime contre l’humanité par cette façon -peu scrupuleuse envers les habitants de ce pays- d’autoriser d’ores et déjà cette exploitation des gaz de schiste « solliciteuse » d’eau sans limite au détriment des besoins locaux les plus élémentaires, et donc porteuse de tous les périls ? Le pouvoir et sa clientèle ont-t-ils vraiment réalisé, ou du moins imaginé que cette démarche aux retombées pathogènes incommensurables, va forcément « porter l’estocade » aux populations qui survivent dans le sud et jusque dans le nord du pays ; et, par la même, au peu d’Algérie viable qui, sous l’angle écologique, a jusque là été miraculeusement épargnée de leur folie suicidaire ? Mais épargnée jusqu’à quand ?
    Bref, c’est d’eau pardi -et prioritairement d’eau !- que les Algériens d’une manière générale, ceux du sud en particulier, ont et auront encore besoin durant de longues années pour survivre, le gaz se trouvant dans leur sous-sol n’ayant malheureusement -et jusque là- « servi » en grande partie qu’à alimenter davantage les comptes en banques des rentiers prédateurs d’ici et de « Navarre ». Et cela, en dépit du bons sens le plus simple qui voudrait que la quête de l’eau dans notre pays, ou tout au moins l’exploitation efficiente de ce liquide si précieux en milieu saharien, aidée en cela par l’exploitation d’une autre énergie tout aussi propre, solaire, éolienne et autre, pourvu qu’elle soit propre, devrait obligatoirement figurer aujourd’hui, demain et même dans un siècle, dans les programmes de développement durable comme étant la priorité de toutes les priorités, l’urgence de toutes les urgences …Sans quoi il n’est nul besoin de produire un dessin, aujourd’hui ou un autre jour, pour faire comprendre que nous nous trouverons d’ici peu, si ce n’est déjà le cas, dans une impasse totale, due bien évidemment à l’entêtement d’un pouvoir en état avéré de perdition, incarné par un homme revanchard et maléfique à souhait.

    Mabka Walou
    6 juin 2014 - 14 h 42 min

    Le secret des substances
    Le secret des substances chimiques associés à la fracturation hydraulique (par Alfredo Jalife-Rahme, expert mexicain dans une contribution sur Réseauvoltaire, le 6 juin 2014)

    Alors que la campagne médiatique en faveur de l’exploitation des gaz de schistes se poursuit dans le monde anglo-saxon et ses alliés, un rapport parlementaire états-unien de 2011, tenu secret jusqu’à aujourd’hui, révèle les prétendus « secrets commerciaux » et autres « produits exclusifs » de la fracturation hydraulique. Il s’agit en réalité de substances cancérigènes ou polluantes, presque toutes interdites.

    Toute l’industrie pétrolière et gazière des États-Unis s’est lancée dans une colossale campagne publicitaire visant à vanter les prétendus avantages de la fracturation hydraulique, une technique susceptible de faire de la Roumanie « l’Arabie saoudite du XXIe siècle ».

    Ainsi, la récente livraison de la revue bimestrielle Foreign Affairs, porte-parole du très influent Council on Foreign Relations (Conseil des relations étrangères, CFR en anglais), considère sans détour la très controversée technique de la fracturation hydraulique comme la nouvelle arme énergétique et géostratégique des États-Unis [1].

    En revanche, la critique de cette technique nuisible —extraction de grandes quantités de gaz de schiste par injection massive d’eau et de substances chimiques secrètes— formulée en majeure partie par les milieux scientifiques (géologues, sismologues, chimistes, etc.) n’a pu trouver un écho favorable ailleurs que dans les publications universitaires, comme les revues Science et Proceedings of the National Academy of Sciences, dont les articles ne sont pas adéquatement diffusés par les médias contrôlés par les ploutocraties états-uniennes du gaz et du pétrole.

    La critique a reproché à l’inquiétante fracturation hydraulique d’être à l’origine de tremblements de terre —ce que nie, de façon absurde, la très complaisante Commission nationale (sic) des hydrocarbures mise sur pied par le « Mexique néolibéral d’obédience itamiste [2] » sous la houlette des États-Unis—, de causer l’épuisement et la pollution de l’eau (alors que les États-Unis vivent la pire sécheresse des cent dernières années) et de favoriser le réchauffement planétaire en raison des émissions massives de méthane que cette technique produit.

    Il ne manque —ou plutôt manquait— que l’identification de la centaine de substances chimiques « secrètes » qui sont injectées en même temps que l’eau.

    Un premier rapport dressant l’inventaire à l’échelle nationale des substances chimiques dont se servent les entreprises du domaine de la fracturation hydraulique a pourtant été rédigé par le Congrès des États-Unis et publié avec un retard de trois ans.

    Le mystère entourant l’identification de ces substances chimiques a finalement été élucidé par un rapport rédigé en 2011 par des députés démocrates de la Chambre des représentants des États-Unis siégeant à la commission de l’Énergie et du Commerce, mais révélé simplement maintenant.

    La commission en question brocarde l’« innocuité de la fracturation hydraulique », ainsi que le secret qui entoure les substances chimiques utilisées avec les liquides : « aux États-Unis, entre 2005 et 2009, les 14 principales entreprises du domaine de la fracturation hydraulique ont utilisé plus de 2 500 produits chimiques contenant 750 composés parmi lesquels 650 contenaient des substances chimiques considérées comme étant des agents cancérigènes ou de dangereux polluants atmosphériques ».

    Où en est cette inquiétante situation aujourd’hui, à cinq ans de distance ?

    La commission dénonce l’utilisation d’une grande partie de ces substances chimiques au motif qu’elles « constituent un risque considérable pour la santé humaine et l’environnement ».

    Les multinationales pétrolières et gazières, comme Halliburton et Schlumberger, utilisent pour la fracturation hydraulique des produits « contenant 29 substances chimiques ayant trois caractéristiques :
    – Elles sont reconnues comme étant cancérigènes pour les êtres humains ;
    – Elles sont assujetties à la Loi sur le contrôle de la qualité de l’eau (Safe Drinking Water Act en anglais) en raison des risques qu’elles comportent pour la santé publique ;
    – Elles figurent sur la liste des polluants atmosphériques établie par la Loi sur l’air pur.

    Par conséquent, pendant le laps de temps susmentionné, les entreprises du domaine de la fracturation hydraulique ont utilisé 95 produits contenant 13 substances cancérigènes différentes, dont le naphtalène, le benzène et l’acrylamide.

    Les entreprises qui « ont utilisé le plus grand volume de liquides contenant une substance cancérigène ou plus sont celles du Texas, du Colorado et de l’Oklahoma ».

    Or, le Texas, tout comme le Nouveau-Mexique, est frontalier avec le « Mexique néolibéral d’obédience itamiste » qui a adopté la fracturation hydraulique sans égard pour la santé des habitants des États de Tamaulipas, de Nuevo León, de Coahuila, de Chihuahua et de Sonora en raison de la couardise de ses gouverneurs qui sont pris en otage par le budget fédéral.

    La majeure partie des substances chimiques prétendument réglementées en vertu de la Loi sur le contrôle de la qualité de l’eau ont été les composés connus sous le nom de BTEX (benzène, toluène, xylène et éthylbenzène).

    Selon le département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, le Centre International de Recherche sur le Cancer et l’Agence pour la protection (sic) de l’environnement (EPA en anglais), « le benzène est une substance cancérigène pour l’être humain » et « l’exposition chronique au toluène, à l’éthylbenzène ou au xylène peut également endommager le système nerveux central, le foie et les reins ». Rien que cela !

    Les multinationales du domaine de la fracturation hydraulique « ont injecté dans le sous-sol de 19 États plus de 30 millions de gallons de carburant diesel ou de liquide en contenant » avant que l’EPA publie en 2004 un rapport indiquant que « l’utilisation de carburant diesel dans les liquides servant à la fracturation hydraulique représentait la principale menace des nappes phréatiques », dans la mesure où il contient des substances toxiques, dont les BTEX.

    Dans le même laps de temps, les multinationales ont utilisé « 595 produits contenant 24 polluants atmosphériques différents, et notamment le fluorure d’hydrogène, le plomb et le méthanol ».
    – Le fluorure d’hydrogène est « extrêmement corrosif et il s’agit d’un poison systémique » potentiellement mortel.
    – Le plomb est un métal lourd « particulièrement nuisible au développement neurologique des enfants » et qui, en outre, « peut causer des problèmes de santé chez les adultes, comme des dérèglements du système reproducteur, de l’hypertension et des troubles nerveux ».
    – Le méthanol est un polluant atmosphérique toxique « présent très souvent dans les produits de la fracturation hydraulique ».

    Ainsi, le fait que « diverses substances chimiques présentes dans les liquides de la fracturation hydraulique utilisés par les entreprises » aient été considérées comme des « secrets commerciaux » ou des « produits exclusifs » est tout simplement une aberration.

    Bien sûr, la commission en question a demandé aux multinationales du domaine de la fracturation hydraulique de lui divulguer la composition de ses produits pour s’informer sur « les secrets commerciaux et les produits exclusifs » utilisés, mais elles ont puérilement déclaré être dans l’impossibilité de le faire « faute de ne pas connaître la composition des produits pour les avoir achetés tels quels aux fournisseurs ». Ça se passe de commentaires !

    Les membres de la commission en ont conclu qu’il « semble que les entreprises du domaine de la fracturation hydraulique injectent de liquides qui contiennent des substances chimiques inconnues et qu’il leur est difficile de connaître les risques que ces substances présentent pour la santé humaine et l’environnement ». Ces entreprises jouiraient-elles, par hasard, d’un passe-droit néolibéral texan ?

    Paradoxalement, le dérangeant rapport se révèle plein d’enseignements pour des apprentis sorciers comme les partisans du « Mexique néolibéral d’obédience itamiste » qui croient au mirage de la pseudo « révolution énergétique du XXIe siècle » construit sur la très controversée exploitation du gaz de schiste —à mon sens, une vulgaire bulle financière créée de toutes pièces par Wall Street— qui porte atteinte à l’intégrité de la biosphère, l’espace où cohabitent l’ensemble des êtres vivants de la planète.

    Jusqu’ici, tout pays soucieux de la santé de ses citoyens aurait décrété un moratoire sur la fracturation hydraulique en attendant de déterminer si le jeu en vaut la chandelle. En bioéthique, cette façon de faire est légitimée au nom du « principe de précaution ».
    Alfredo Jalife-Rahme

    Mohamed el Maadi
    6 juin 2014 - 14 h 03 min

    Exploitation du gaz de
    Exploitation du gaz de schiste : quels dangers ?

    L’exploitation du gaz de schiste, qui est emprisonné dans de l’argile compacte et imperméable, permettrait de considérablement augmenter les approvisionnements énergétiques mondiaux. À l’usage, ce combustible aurait en plus moins d’impact sur le climat que le charbon. Cependant, son extraction poserait plusieurs problèmes environnementaux justifiant les contestations.

    Les inconvénients de l’exploitation du gaz de schiste

    Des forages profonds de 1.000 à 3.000 m, puis l’injection d’un fluide composé d’eau, de sable et de détergents sous pression (600 bars), sont requis pour fracturer la roche et libérer le gaz. Ces opérations auraient déjà causé des contaminations de nappes phréatiques outre-Atlantique, à la suite notamment de fuites d’hydrocarbures le long des tubages. Par ailleurs, entre 2 et 8 % du combustible extrait seraient relâchés dans l’atmosphère au niveau des puits (toujours aux États-Unis). Or, il se compose majoritairement de méthane (CH4), un gaz à effet de serre considérablement plus puissant que le CO2.

    Les installations de surface doivent reposer sur des sols bétonnés ou goudronnés reliés au réseau routier. Un gazoduc est également requis pour évacuer la production. Au total, chaque exploitation occuperait une surface moyenne de 3,6 ha. Or, les gisements de gaz sont relativement petits. Environ 50 puits seraient nécessaires pour produire autant de combustible qu’un seul puits en mer du Nord ! L’exploitation du gaz de schiste pourrait donc provoquer une fragmentation des paysages. Enfin, un forage nécessite quelque 20 millions de litres d’eau, soit la consommation quotidienne d’environ 100.000 habitants ! Cette liste d’éléments à charge n’est pas exhaustive.

    Voila ce que j’ai trouvé sur un site .

    Anonyme
    6 juin 2014 - 13 h 38 min

    « ils sont de chez nous ,il
    « ils sont de chez nous ,il faut leur faire confiance » ;
    quel est le cadre algérien ,fût-il le premier responsable de sonatrach qui peut oser la décision éminemment politique de l’exploitation du gaz de schiste ? il perdrait son poste immédiatement et il encourrait les plus gros ennuis (liquidation sans droits ,dossiers pour la justice ,pression de toutes sortes dans sa vie en société ,mise en quarantaine ,rumeurs effroyables le concernant ,,,,);
    osez comparer les cadres algériens de 70 (desquels ,il n’a pas fait partie) avec ceux d’aujourd’hui sans comparer les dirigeants de l’époque avec ceux actuels c’est tromper les gens ;
    on ne mélange pas les torchons avec les serviettes .

    karimdz
    6 juin 2014 - 12 h 10 min

    ET pourtant, les nouvelles
    ET pourtant, les nouvelles qui viennent du Canada et des Etats Unis pays qui experimentent et exploitent le gaz de schiste sont allarmantes.

    Non seulement c est une castastrophe écologique, mais aussi un gouffre financier, qui a mené à la faillite plusieurs entreprises.

    Alors Mr Selal, je vous invite à revoir votre copie, et d eviter de mettre en danger la population algérienne.

    Au lieu de consacrer 350 milliards de dollars dans la diversification de notre économie, vous gaspillez cet argent pour servir de cobaye et assurer les besoins energetiques de pays occidentaux.

    Nous avons en Algérie d autres decouvertes de petrole et de gaz qui peuvent etre exploités de manière conventionnelle.

    mellah hocine
    6 juin 2014 - 12 h 03 min

    «Ce sont des experts
    «Ce sont des experts algériens qui ont étudié le dossier et il faut leur faire confiance», a résonné la voix presque autoritaire d’Abdelmalek Sellal dans l’hémicycle.

    J’invite un et un seul de ces experts de nous confirmer cette
    déclaration de FAKAKIR.
    Pauvre de nous qui sommes gouvernés par ces charognards qui ne reculent devient rien; mais en fait ils ont des oreilles qui les écoutent, des bouches qui leur font des baise-mains et des langues qui leur lèchent les bottes.

    AlainPN
    6 juin 2014 - 10 h 15 min

    Le fracking est la pire
    Le fracking est la pire atteinte à la nature que l’on tente d’imposer au monde.

    Et en Algérie, Total s’en rend complice. Tous les rapports et études faites sincèrement sur ces techniques sont unanimes : le fracking est mortel pour les nappes phréatiques.

    Nouvelle preuve, s’il en fallait : Texas : Les tests qui prouvent la contamination de l’eau par la fracturation hydraulique (http://stopgazdeschiste.org/2014/06/06/texas-barnett-shale-tests-qui-prouvent-la-contamination-de-eau-par-la-fracturation-hydraulique-fracking/)

    Alors, faire confiance aux experts mandatés par le gouvernement, c’est plus que risqué. Exigez la vérité !

    Antisioniste
    6 juin 2014 - 9 h 59 min

    Salamou
    Salamou 3alikoum

    L’unilatéralité dans la prise de décision a toujours était le ‘‘propre’‘ des tenants du pouvoir en Algérie depuis l’indépendance territorial qui n’a était que le début dans la rude guerre qui continue vers l’indépendance réelle.

    Je fait allusion à l’indépendance alimentaire, énergétique, économique, militaire et scientifique qui peut nous garantir une souveraineté mérité, mais absolument indispensable pour nous. Afin de faire face au défis cyclopéen inévitable qui se profile, et dont monsieur sellal ne peut en aucun cas avoir suffisamment d’intelligence pour les imaginer même sous forme d’esquisse. Il n’est qu’un idiot utile qui est la voie de tierce personne parmi lesquels il ne connaît que leurs intermédiaires dans se pays, puisque tout se qu’il sait se résumé en se qu’on lui dit , donc rien!

    La question, ou plutôt le problème de la décision unilatéral et irresponsable prise bien avant la mascarade du 17 avril concernant l’exploitation du gaz de schiste en Algérie est lié à une stratégie mondial antérieur a la crise en Ukraine. Cette crise n’a fait que précipité son application pour paré aux imprévus qui était possible dans le plan, mais qui sont devenu un fait avec des variations en expansion imprévisible pouvant mettre en échec se même plan.

    Le ton méprisant, condescendant et autoritaire que sellal à eu dans l’hémicycle prouve à quel point il est un 3atrous « bouc » tenu par la barbichette avec une clochette au cou, voulant qu’on le suive vers un ravin abyssal qu’il veut nous vendre comme terre promise pleine de promesses. Je m’en voudrait de lui en vouloir sachant ou commence et s’arrêtent ses ‘‘capacités’‘.

    Vous avez raison Monsieur M. A.-A. de parler de sérieuses inquiétudes, et je vous serez très reconnaissant de continuer à soulever « vous et votre équipe » la question de l’exploitation du gaz de schiste dans notre pays. Car les dangers minimisé par les tenants du pouvoir dans leur diatribes, et que les gens connaissent à l’échelle mondiale ne sont que le haut de l’iceberg.

    Abou Stroff
    6 juin 2014 - 9 h 12 min

    je l’ai dit et je le répète:
    je l’ai dit et je le répète: la marabunta qui nous gouverne et dont le guignol de service semble être le porte-parole (son bienaimé fakhamatouhou national ne pouvant s’exprimer qu’à travers les cordes vocales d’un islamiste qui a compris d’où venait le vent, le sieur boughazi, en l’occurrence)suit une feuille de route ou un agenda concoctés au sein de « think-tanks » qui défendent, d’abord et avant tout, les intérêts de puissances impérialistes. en effet, des politiques au services de l’algérie et des algériens auraient mis l’accent sur le développement de l’industrie et de l’agriculture en investissant les dollars qui « dorment » dans les banques étrangères (et qui servent, peut être à financer les soi disant terroristes islamistes ou même l’expansionnisme de l’entité sioniste). des politiques au service de l’algérie et des algériens auraient mis le paquet sur le développement d’énergies renouvelables (le solaire, en particulier). moralité de l’histoire: la marabunta qui nous gouverne est composée de couches compradores qui doivent être éliminées. autrement, l’algérie et les algériens disparaitront en tant que Nation et peuple.

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