L’opposition obtient un accord définitif pour se réunir à Mazafran

A moins de quarante-huit heures de la rencontre au sommet prévue à l’hôtel Mazafran sur la côte ouest d’Alger, les représentants de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) ont, une nouvelle fois, été secoués par une mesure d’interdiction qui a tout de suite fait réagir les états-majors des partis qui composent cette structure. Ainsi, ce dimanche matin, les leaders de cette Coordination étaient en pleine réunion lorsqu’ils ont été informés que l’administration de l'hôtel Mazafran a annulé par fax la réservation de la salle pour la conférence pour la transition démocratique prévue mardi 10 juin, et ce malgré le paiement et l'autorisation de la wilaya, a-t-on appris de source proche de la Coordination. Selon Sofiane Djilali, il a fallu attendre 13h30 et «moult coups de fil» pour que la direction de l'hôtel se ravise de nouveau et confirme la salle. «Ces tergiversations, ajoute le président de Jil Jadid, démontrent que le pouvoir ne sait plus quoi faire face au succès attendu de cette conférence de l'opposition.» «En face, renchérit-il, le pseudo-dialogue autour de la Constitution fait pâle figure !» Pour rappel, la CNLTD a déjà essuyé une annulation de dernière minute qui lui a été signifiée par la direction de l’hôtel Hilton qui avait été choisi au départ pour organiser cette conférence, sous prétexte que la salle a déjà été réservée pour d’autres événements à la date choisie. Les membres de la Coordination ont vu dans cette décision la volonté du pouvoir d’empêcher la tenue de leur conférence pendant le déroulement des consultations sur la révision de la Constitution.
R. Mahmoudi

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