Ramadhan : la FAC appelle à éviter la frénésie des achats

A l’approche du mois de Ramadhan, la Fédération algérienne des consommateurs (FAC) tente de sensibiliser le consommateur afin qu’il ne tombe pas dans l’excès. Dans une conférence-débat animée aujourd’hui au Forum du quotidien El Moudjahid, la FAC a insisté sur la nécessité de rationaliser les dépenses et d’éviter toute frénésie d’achat pour contribuer à la stabilisation des prix des denrées alimentaires. Les membres de cette organisation de défense des droits des consommateurs estiment ainsi qu’adopter une alimentation saine et équilibrée permettra aux Algériens de se protéger des dangers de l'intoxication et, surtout, de préserver leur porte-monnaie. On évitant l’excès, le consommateur, d’après Zaki Hariz, président de cette organisation, va lui-même permettre stabilisation des prix, en maintenant l’équilibre entre l'offre et la demande. Cela, bien entendu, n’est pas sans relever le rôle de l’Etat dans le contrôle et la stabilisation du marché en veillant à la disponibilité de tous les produits en quantité et en qualité. La FAC souligne, en outre, les dangers du non-respect des normes d’hygiène et de la conservation des produits alimentaires en cette période de fortes chaleurs. L’animateur de la conférence a ainsi lancé un appel aux consommateurs pour éviter l’achat de produits alimentaires exposés au soleil ou vendus sur les trottoirs. Afin de se protéger des intoxications, le président de la FAC a appelé les commerçants et les consommateurs à respecter la chaîne de froid, notamment lors du transport et à bien vérifier la date de péremption ainsi que les conditions de conservation et de congélation des produits. «Tout produit alimentaire peut provoquer une intoxication si les règles d'hygiène ne sont pas respectées, mais les aliments périssables tels que les produits laitiers, la viande et les boissons sont plus sensibles et, de ce fait, plus intoxicants», a-t-il expliqué. D'après les données du ministère du Commerce, le nombre de cas d'intoxication a reculé en 2013 à 4 083 cas contre 4 242 cas en 2012. La vigilance est de mise.
Sonia B.