Prise en charge à l’étranger pour la jeune escrimeuse algérienne Nour El Houda Haddaoui

Le cri de détresse de l’escrimeuse algérienne Nour El Houda Haddaoui, et dont Algeriepatriotiquea fait écho dans ses colonnes, n’est pas resté vain. Nous venons d’apprendre, en effet, de sources proches de la Fédération algérienne d’escrime que l’athlète, gravement malade, vient de bénéficier d’une prise en charge à l’étranger, comme elle l’avait souhaité après l’échec de l’intervention chirurgicale qu’elle avait subi à Alger. Ayant visiblement appris le cas de la jeune fille après la publication d’un article dans Algeriepatriotiquequi reprenait l’appel de l’athlète aux autorités, le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, lui-même médecin, a promptement réagi, en saisissant directement le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de ce dossier. Selon nos sources, le Premier ministre a tout de suite donné instruction pour prendre en charge l’escrimeuse en milieu hospitalier à l’étranger. Réagissant à l’engouement qui a entouré le parcours de l’équipe nationale de football au mondial brésilien, l’escrimeuse a rappelé, dans son appel aux autorités qu’elle avait elle aussi eu, dans un passé très récent, à représenter dignement l’Algérie dans les manifestations sportives internationales. «Moi aussi, martèle-t-elle, j'ai représenté notre drapeau.» Les internautes ont découvert le cas de la jeune fille sur les réseaux sociaux puisque son appel aux autorités avait été largement partagé, notamment sur facebook. C’est à son retour du championnat méditerranéen d’escrime qui a eu lieu en février passé en Italie que Nour El Houda avait découvert qu’elle était atteinte de la maladie d’Hodgkin (cancer des ganglions). Après plusieurs séances de chimiothérapie faisant suite à une intervention chirurgicale ratée en Algérie, la jeune fille est partie se soigner en France où les médecins la rassurent qu’elle a toutes les chances de s’en sortir, à condition de payer l’intervention. Chose qu’elle ne pouvait affronter vu les conditions modestes de sa famille. Et c’est là qu’elle interpelle les responsables de sa Fédération de manière très directe : «Moi aussi j’ai représenté le drapeau national quand j’étais en bonne santé. Et maintenant que je suis malade, ne mériterais-je pas une toute petite considération ?»
Amine Sadek

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