Pour OBG : l’Algérie doit œuvrer à «rattraper le temps perdu»

Evaluant les potentialités du secteur industriel en Algérie Oxford Business Group (OBG), cabinet d’intelligence économique et de conseil, et un des leaders de l’information économique et financière sur les économies émergentes estime que malgré les efforts consentis par le gouvernement algérien, il reste des opportunités à explorer pour impulser une dynamique durable. Dans une récente analyse publiée sur son site internet, OBG estime notamment que «les initiatives prises par le gouvernement algérien ces quelques dernières années ouvrent des perspectives encourageantes concernant le potentiel de la production industrielle, mais un effort concerté du secteur public et du secteur privé sera nécessaire pour faire progresser de façon significative le PIB de l'industrie et soutenir de façon durable la création d'emplois et la croissance des recettes d'exportation». Dans le document intitulé «Algérie : Les investissements dans l'industrie pourraient se pérenniser», OBG souligne que l’Algérie, qui est restée fortement dépendante des exportations d'hydrocarbures durant plusieurs décennies, s'efforce aujourd'hui de développer les activités à forte valeur ajoutée et la production locale, de réduire la facture des importations et de créer de l'emploi. «Même si les progrès sont lents, le pays a récemment récolté le fruit de ses efforts, puisqu’une vague de nouveaux investissements dans l’industrie manufacturière a été annoncée par divers investisseurs nationaux et étrangers». Pour OBG, l’Algérie doit œuvrer à « rattraper le temps perdu», en comblant le déficit crée par «plusieurs années de sous-investissement qui ont mis à mal la compétitivité et la productivité dans le secteur industriel hors hydrocarbures, qui représente moins de 5% du produit intérieur brut (PIB). Pour remédier à ce déséquilibre, le gouvernement a cherché à mettre en place une série de mesures incitatives pour favoriser les dépenses en capital, rappelle OBG qui qualifie l’Algérie de «géant local» et estime que «si la conjoncture globale peut être complexe par rapport à d'autres marchés de la région, en particulier au vu des lourdes contraintes réglementaires et du peu de garanties offertes aux investisseurs, l'Algérie bénéficie néanmoins d'intrants bon marché, notamment des coûts énergétiques concurrentiels, ainsi que d'un grand marché de consommation et d'un niveau de consommation en hausse.»
Meriem Sassi

 

 

 

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