Le Barça accroché par le Real, l’OM par le PSG, l’Inter s’impose

Le Clasico s'est achevé sur un score de parité au Camp Nou (2-2) dimanche soir, avec un doublé pour Messi et un autre pour Ronaldo. En revanche, dans la course au titre, si le leader barcelonais a été rejoint en tête par l'Atletico Madrid, il garde toujours la main en privant les troupes de José Mourinho (seulement 5^e) d'un succès qui leur aurait permis d'y croire à nouveau.

Le Clasico s'est achevé sur un score de parité au Camp Nou (2-2) dimanche soir, avec un doublé pour Messi et un autre pour Ronaldo. En revanche, dans la course au titre, si le leader barcelonais a été rejoint en tête par l'Atletico Madrid, il garde toujours la main en privant les troupes de José Mourinho (seulement 5^e) d'un succès qui leur aurait permis d'y croire à nouveau.
Entre les deux géants espagnols, l'écart reste de huit points. Un gouffre à ce niveau. Si les Madrilènes ont poussé leur rival catalan à leur premier partage de points de la saison, après six victoires consécutives, une victoire aurait pu relancer le suspense. Si rien n'est joué, on n'en est pas encore là.
Cristiano Ronaldo a pourtant tout tenté. Mais une nouvelle fois, le Portugais a été frustré par Messi. Pour la première fois, les deux stars ont signé un doublé lors du même Clasico. En habitué – il a marqué lors des six dernières confrontations –, CR7 a lancé les hostilités après un décalage parfait de Benzema (sa quatrième passe en 13 matches face au Barça), préféré à Higuain au coup d'envoi (23^', 0-1). La réponse de l'Argentin n'a pas tardé. Sur sa première occasion, Messi a répliqué en profitant d'un cafouillage dans la surface de Pepe (31^', 1-1), puis a donné l'avantage à son équipe d'un maître coup franc en seconde période (61^', 2-1). Cinq minutes plus tard, c'est Ronaldo qui égalisait, lancé dans la profondeur par Mesut Ozil (66^', 2-2). Au classement des buteurs, les deux prétendants au Ballon d'Or restent entre le Barça inséparables (8 buts).
L'OM garde ses distances
En France, il n’y a pas eu de vainqueur dans le choc au sommet de la 8^e journée de L1. L'OM et le PSG ont fait match nul (2-2). Marseille conserve donc la tête. Sur la forme, il y a beaucoup de choses à redire tant le club de la capitale s'est reposé sur le talent du seul Zlatan. L'ouverture du score n'a pas réveillé le PSG. Mais Zlatan. Un corner repris de l'extérieur du droit (1-1, 23^') et un pétard sur coup franc plus tard (1-2, 25^'), l'ancien Milanais avait mieux fait que remettre le PSG dans le bon sens. La tête dans le sac après ces deux coups de tonnerre, les Marseillais ont mis quelques minutes avant de reprendre leurs esprits. Et c'est encore Gignac, à la réception d'un corner de Valbuena, qui a trouvé la faille (2-2, 32').
Le derby milanais pour l’Inter
Ah, le derby milanais… Une sacrée affiche. À l’occasion du 157^e derby de la Madonnina, San Siro a même oublié son marasme habituel, pour se remplir comme un œuf. Et il y avait de quoi : de l’ambiance, un Cassano qui chambre, un but refusé, un pénalty oublié, une expulsion et dix minutes d’absence fatales à un Milan AC dominateur, voilà le résumé de la 50^e victoire intériste dans les oppositions milanaises en Serie A. Une victoire qui scelle la supériorité des Nerazzurri en championnat, puisque les deux équipes étaient à égalité (49 victoires chacune, pour 58 nuls) avant la rencontre. Y a pas à dire, c’était vraiment, vraiment kiffant.
R. S.