Entre lâcheté et traîtrise : les Arabes abandonnent leur cause au profit de leur ennemi

Depuis l’agression sioniste contre la population palestinienne de Ghaza, début du mois de juillet, les réactions de la population européenne, américaine, britannique et irlandaise n’ont pas cessé. La criminalité d’Israël est caractérisée et demeure impunie par l’ONU. Ces réactions n’avaient pas encore poussé certains Etats arabes, comme la Jordanie, le Bahreïn, la Mauritanie, le Maroc, l’Autorité palestinienne à Ramallah et l’Egypte à sortir de leur mutisme et geler leurs relations de la honte avec l’entité sioniste. Le silence des régimes arabes est accompagné de l’immobilisme des peuples arabes qui semblent plongés dans la léthargie totale, puisque dans aucun des pays arabes, les produits israéliens et ceux des entreprises qui soutiennent l’entité sioniste n’ont été boycottés ! Au contraire, en Algérie, Coca Cola a augmenté vertigineusement les prix de la boisson sans aucune réaction citoyenne des consommateurs. Un vrai fait accompli agréé par les peuples arabes, sauf la réaction de bravoure de cette artiste algérienne, Souad Massi. L’artiste kabyle a dit haut et fort ce qu’elle pense aux dirigeants arabes qui envoient leurs artistes chanter et danser à Tel-Aviv au moment où la racaille sioniste, les Netenyahu-Liberman, assassine tout un peuple. Souad a dit : «Non je ne chanterai pas dans un pays où le gouvernement est un assassin.» Des villes françaises, anglaises, irlandaises et américaines ont montré leur solidarité avec la population de Ghaza et condamné ce pseudo-Etat sioniste. Les militants de Bordeaux ont appelé à s’opposer au «Festival des drones» qui sera organisé du 9 au 11 septembre à Mérignac où la mairie a osé inviter «Israël Aerospace Industrie». La députée Nicole Kiil Nielsen (les Verts), qui participait à un rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien, a dénoncé ce «festival de la mort ».
Le bateau israélien a dû repartir sans être déchargé
Aux Etats-Unis d’Amérique, un blocus humain a été organisé au port d’Oakland, sur la côte ouest des Etats-Unis, en solidarité avec le peuple palestinien. Le navire commercial israélien Zim a été forcé de quitter la baie de San Francisco et d’aller chercher un nouveau port d’asile pour y débarquer sa marchandise. Sous la pression des manifestants, le navire de «l’apartheid» a été contraint de partir, sans décharger. Un coup de tonnerre dans le ciel étatsunien, une victoire majeure pour la campagne Boycott Israël, mise sous embargo, de manière quasi invraisemblable, par les médias américains. Depuis samedi 16 août, la même alerte est tombée à chaque fois vers 4h du matin. Par SMS, Twitter ou sur la page Facebook «Block the Boat for Gaza» : «Le navire Zim est encore au port d’Oakland. Rendez-vous au 1717 Middle Harbor Rd, à 5h du matin pour continuer le blocus contre le bateau de l’apartheid.» Et pour le quatrième jour consécutif, des dizaines de manifestants, ulcérés par le massacre des Palestiniens à Ghaza, ont répondu à l’appel et accouru de toute la région de la baie de San Francisco pour former un piquet en face du quai où se trouvait mardi matin encore le navire israélien et empêcher ainsi symboliquement les dockers de débarquer sa cargaison.
Des pharmacies britanniques boycottent la firme pharmaceutique israélienne TEVA
Des pharmaciens britanniques ont annoncé boycotter le fabricant israélien de médicaments génériques TEVA à cause du siège de Ghaza et de l’occupation illégale de la Palestine. Ghulam Esposito Haydar, qui contribue régulièrement à «5Pillarz» et joue un rôle clé dans la campagne de boycott, a annoncé que des centaines de fournisseurs de produits pharmaceutiques partout dans le pays n’acceptaient plus les produits de TEVA, laboratoire israélien présent dans une soixantaine de pays. Le groupe espère faire pression à la fois sur le gouvernement britannique et sur le régime israélien afin que celui-ci change son comportement envers le peuple palestinien. TEVA est une compagnie qui contribue largement à l’économie israélienne et finance les «Forces de défense israéliennes» de façon considérable. L’année dernière, TEVA a payé à l’Etat d’Israël 565 millions de dollars de taxes dues depuis 2005. Et les dépenses de l’armée israélienne représentent, rappelle-t-on, 5,5 % du PIB (produit intérieur brut) israélien.
Le célèbre acteur britannique Russell Brand appelle au boycott d’Israël
L’humoriste anglais demande aux grandes entreprises qui «facilitent l’oppression de la population de Ghaza» de cesser de financer les crimes de guerre.
Les Irlandais enlèvent tous les produits israéliens des rayons
Une saine réaction en Irlande : les produits de l’occupation et des criminels de guerre ne méritent pas d’être proposés à la vente ! Sur les affiches, on peut lire : «Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide», «N’encouragez pas les criminels de guerre !» «Boycott des produits israéliens».
Le torchon brûle entre Barack Obama et le sinistre Netanyahu
Le torchon brûle entre le président américain Barack Obama et le Premier ministre israélien, le sinistre Benyamin Netanyahu. L’opinion américaine est elle aussi partagée. Face au puissant lobby pro-israélien, de nombreux citoyens américains de souche s’insurgent contre la violence de la dernière offensive israélienne contre Ghaza. Dans la foulée, on vient d’apprendre que Barack Obama a bloqué l’exportation de missiles vers Israël. Des analystes israéliens reprochent à Netanyahu d’isoler encore plus Israël. Une fièvre anti-Israël gagne le monde. ! Le journaliste et éditorialiste du journal Haaretz l’avait signalé : «Israël sans l’appui des Etats-Unis n’est rien», avait-il indiqué en 2011 sur Public Sénat. Dans les rues de Los Angeles, après avoir bloqué un bateau qui devait se rendre en Israël, des militants pro-palestiniens ont scandé : «De Ghaza a Ferguson, la violence est un crime !»
Pas de viande casher pour les juifs sionistes
Les manifestations anti-israéliennes prennent une autre tournure en Angleterre. Malgré le fait que les commerces ne sont pas des organisations politiques, certains protestataires ne l’entendent pas ainsi. Des magasins de la branche Tesco en ont fait les frais. Alors que le chef d’un supermarché (Le Sainsbury à Holborn, centre de Londres), un Anglais, a pris le soin d’enlever les produits casher, les bouchers halal refusent de vendre aux juifs sionistes. Les manifestants se sont retournés vers des produits autres que casher ayant des accointances avec Israël, à l’exemple de Coca Cola. Alors qu’on parle de 80 entreprises israéliennes qui risquent de mettre la clé sous la porte avec ce boycott, encore une fois, il faut négocier et arrêter cette guerre injustifiée qui a un peu trop duré. La force ne peut résoudre aucun problème. Visiblement, le peuple a pris les choses en main estimant que les politiques ne font rien. Contre le peuple, aucune armée, même la plus puissante au monde ne peut rien contre le peuple… Dans un magasin londonien, la plupart des employés ont dit à leur boss qu’ils soutenaient «Free Ghaza». C’est un indicateur…
L'Etat français veut faire taire le soutien au peuple palestinien
Nous apprenons qu'Alain Pojolat, militant au Nouveau parti anticapitaliste, vient de se voir inculper par la justice pour avoir été signataire du dépôt en préfecture d'une des manifestations pro-palestiniennes à Paris. Son procès se déroulera le 22 octobre à Paris. Par ailleurs, Alain Pojolat a récemment été condamné à une peine avec sursis pour un rassemblement pour la libération de Georges Brahim Abdellah, un révolutionnaire incarcéré à Paris depuis 1987. Paris sur influence du Crif et du lobby sioniste refuse de le libérer après avoir purgé plus de 26 ans de prison pour des actes de résistance anti-impérialiste et anti-sioniste. Cette répression du gouvernement socialiste vient s'ajouter aux interdictions préfectorales de deux manifestations à Paris. Le collectif anti-impérialiste «Coup Pour Coup 31» dénonce cette volonté de l’Etat français de porter un coup au soutien au peuple palestinien et à sa résistance. Le «Collectif des Français» a réaffirmé son engagement pour le combat antisioniste, dans la rue, mais aussi par le boycott des produits israéliens, boycott lui-même condamné par la justice française.
Un «tribunal révolutionnaire» condamne les criminels sionistes
Un tribunal révolutionnaire, réuni quelque part en Europe, vient de condamner à mort avec exécution immédiate des sionistes responsables de crimes contre l’humanité et crimes de guerre perpétrés contre la population civile à Ghaza. Reconnu coupables de crimes : Benyamin Netanyahu, Avigdor Liberman, Moshé Yaalon,. Gideon Saar, Tzipi Livni, Uri Ariel, Youval Steinitz,Yitzhak Aharonovitch, Gilad Erdan, Zeev Elkin, Danny Danon, Eli Ben Dahan et le chef du Mossad Tamir Pardo. La liste comprend aussi l’identité des pilotes qui ont bombardé Ghaza, parmi eux, des Franco-Israéliens ainsi que le général des blindés, Matan Vilanï. Une liste cautionnée par des hommes d’affaires arabes qui ont participé financièrement par millions de dollars pour la réussite de la mise hors d’état de nuire des sinistres criminels. Le tribunal appelle à l’application de la sentence, où tout citoyen du monde a qualité à l’exécution des condamnations.
Abdelkader Benbrik
 

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