Lutte antiterroriste : l’Algérie initie plusieurs actions en Afrique

L'Algérie a initié, depuis une quinzaine d'années, plusieurs actions en Afrique dans le cadre de la lutte antiterroriste et le tarissement du paiement de rançons, a souligné, mardi, à Nairobi le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. «L'Algérie a été le pays initiateur de la convention africaine de lutte contre le terrorisme qui a été adoptée par le sommet des chefs d'Etat africains lors de la 35e session tenue en 1999 à Alger», a indiqué à la presse M. Messahel en marge du sommet du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), consacré au renforcement de la coopération dans la lutte contre le terrorisme. L'Algérie a été aussi derrière le protocole additionnel de la convention africaine de lutte contre le terrorisme adopté en 2004 par les chefs d'Etat africains pour le cadrer avec les évolutions en matière de lutte antiterroriste en Afrique, a-t-il rappelé. Il a souligné également que parmi les grands acquis de l'UA a été la mise en place, à l'initiative de l'Algérie, du Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) dont le siège est à Alger. Le CAERT, chargé d'évaluer la menace terroriste en Afrique et de promouvoir la coopération antiterroriste interafricaine, s'occupe plus particulièrement de conduire des actions de formation, de mener des études, de constituer des bases de données pour la collecte, l'échange et l'analyse d'informations ainsi que d'exercer une fonction de veille et d'alerte en matière de terrorisme. M. Messahel a expliqué que l'Algérie, dans le souci de lutter efficacement contre la menace terroriste, «s'est attaquée, aussi, aux causes et problèmes de financement du terrorisme», réaffirmant que l'Algérie «a toujours refusé» de payer la rançon pour ne pas donner les moyens et les capacités aux groupes terroristes de continuer à mener des actions. «Au niveau africain, nous avons pris une décision au sommet des chefs d'Etat pour demander à tous les pays de l'Union africaine d'empêcher les terroristes de bénéficier directement ou indirectement du paiement des rançons ou des concessions politiques», a-t-il dit.
R. N.
   

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