Abolition de la peine de mort : la LADDH exige une feuille de route

La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) exige du gouvernement «une feuille de route claire» pour l’abolition de la peine de mort sur laquelle il y a un moratoire depuis 1993. Dans une déclaration rendue publique aujourd’hui, la LADDH dénonce la passivité des dirigeants actuels du pays et espère aboutir bientôt à l’abolition de cette peine capitale. La LADDH relève «avec beaucoup de regrets» que le gouvernement algérien ne fait rien pour concrétiser l’engagement pris en signant la résolution 65/206 de l’Assemblée générale des Nations unies traitant de la question. Pis encore, il fait preuve de passivité par rapport aux pressions exercées par des lobbys favorables au retour aux exécutions de la peine de mort. La LADDH rappelle que la résolution onusienne est motivée par la Déclaration universelle des droits de l’Homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Convention relative aux droits de l’enfant. L’ONU se dit, en effet, consciente du «déni de justice» ou du «mal-jugé» qui sera irréversible et irréparable avec l’application de la peine de mort. Convaincue qu’un moratoire sur l’application de la peine de mort contribue au respect de la dignité humaine ainsi qu’à la promotion et au développement progressif des droits de l’Homme, la LADDH appelle ainsi les responsables du pays à franchir le pas en allant carrément vers sa suppression. Une demande défendue ardemment par les défenseurs des droits de l’Homme.
S. Baker
 

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