CARE ouvre le débat sur la relance de l’économie algérienne

«L’économie algérienne face au monde : besoin d’une relation plus harmonieuse.» C’est sous ce thème que se tiendra la prochaine rencontre des «Matinales du Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (CARE)», mercredi prochain, avec le soutien de la Délégation de l’Union européenne en Algérie. La rencontre sera animée par Mouloud Hedir, économiste et ancien directeur général du commerce extérieur au ministère du Commerce. Les organisateurs partent du postulat que «l’économie algérienne moderne a toujours été une économie ouverte et fortement dépendante des échanges internationaux». Mais aujourd'hui, face à un environnement international en mutation rapide, source d’opportunités comme de menaces, «elle peine à s’adapter», relèvent-ils dans une présentation de la rencontre. «Alors même qu’elle est considérée, vue de l’extérieur, comme fermée et peu accueillante, les acteurs économiques et sociaux internes trouvent, pour leur part, le marché national excessivement ouvert», constatent les animateurs du réseau CARE. Ils estiment que «la nécessité d’adaptation est pourtant bien là, ne serait-ce qu’à travers le commerce des hydrocarbures, une ressource naturelle qui a jusque-là contribué à structurer les échanges extérieurs du pays et dont l’épuisement pointe en ligne de mire». Pour eux, un des axes de cette adaptation sera certainement celui du rôle plus actif que les entreprises seront appelées à y jouer.
A. Sadek
 

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