Une étude indépendante sur l’adhésion à l’OMC recommandée

Les participants à la conférence sur le développement économique et social, qui s’est achevée ce jeudi au Palais des Nations, après trois jours de travaux, ont appelé à «confier à un collège d’experts indépendants une étude détaillée des avantages, des inconvénients et des risques encourus par l’adhésion de l’Algérie à l’OMC». Selon le groupe d’experts qui a pris part à un atelier dédié au partenariat public-privé national et national-étranger, l’étude proposée «devra aboutir à des propositions de mise en cohérence des politiques commerciales, économiques, industrielles, l’énoncé des mesures à prendre et des procédures à mettre en place pour le suivi périodique et les correctifs à apporter, si nécessaire, dans la mise en œuvre de la stratégie de développement industriel arrêtée, afin que les démantèlements tarifaires induits par cette adhésion se fassent de manière progressive et maîtrisée». Le même atelier a proposé au gouvernement de confier également à un collège d’experts indépendants, «une étude prospective sur les conséquences des démantèlements tarifaires induits par la mise en vigueur à l’échéance 2020, des accords ZALE et UE, sur le tissu industriel et les échanges». Cette étude devra, entre autres, selon les recommandations de la conférence, «faire des propositions en matière de clauses de sauvegarde et les mécanismes de protection temporaire à renégocier les clauses lors des rendez-vous de réexamen des traités d’association». La conférence recommande également d’«élaborer sans délais, les normes susceptibles de protéger la production nationale et les flux commerciaux, et accompagner l’entreprise pour s’en approprier et améliorer ses niveaux de compétitivité aux plans local et international». La création d’une «institution de médiation, d’orientation et de conseil qui sera chargée de proposer les améliorations des procédures et instruments de réalisation et de gestion des partenariats, de sécurisation des partenaires privés nationaux et étrangers et de veiller à leur respect, notamment pour les partenariats stratégiques définis par la nouvelle politique industrielle», a été aussi mise en relief par les participants à la conférence.
Meriem Sassi

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