Malaise ou rumeurs : que se passe-t-il au sein de l’équipe nationale ?

Déjà il y a quelques jours de cela, l’international algérien Hillal Soudani avait été donné pour partant de la sélection en signe de protestation contre sa non-titularisation par le sélectionneur Christian Gourcuff. L’ancien joueur de l’ASO Chlef était sorti de son mutisme pour dénoncer la partie qui avait donné cette «fausse» information. Un autre joueur a exprimé, gentiment, son mécontentement contre le boss des Verts. Il s’agit de Abdelmoumène Djabou qui se trouve déçu de garnir le banc des remplaçants, lui qui ne demande qu’à être utile pour l’équipe. Mais le joueur qui a le plus remis en cause les choix de l’entraîneur français est l’attaquant Slimani qui n’a pas accepté le fait d’être écarté de la liste des titulaires face au Ghana. Il l’a même fait savoir au manager de la sélection, Yazid Mansouri. Selon des sources proches de l’entourage de l’Equipe nationale, ce joueur ne souffre d’aucune blessure et son absence de la séance d’entraînement de ce matin au stade municipal de Mongomo a surpris les médias. Ces différentes réactions des joueurs des Verts a eu un effet négatif sur le groupe qui serait scindé en deux. Le vétéran et capitaine de la sélection, Madjid Bougherra, avait eu cette déclaration lourde de sens après la défaite face au Ghana : «J’ai déjà été clair à ce sujet en déclarant haut et fort que nous formons une famille en sélection. Certains joueurs peuvent se plaindre, ce qui est, à mon sens, tout à fait normal dans la mesure où nous sommes des compétiteurs et chacun d’entre nous veut prendre part aux matchs officiels. Cependant, si quelqu’un n’est pas content et veut mettre le groupe en péril, alors il n’a qu’à rentrer chez lui. Le plus important est l’EN ainsi que le drapeau, et nous allons tout faire pour aller le plus loin possible en Coupe d’Afrique.» Existe-t-il réellement un malaise en Equipe nationale ou est-ce seulement des rumeurs comme il y en a souvent devant une communication qui laisse à désirer à la Fédération algérienne ? Pour rappel, une situation presque similaire avait eu lieu lors de la Coupe d’Afrique des nations de 2010 en Angola lorsque le joueur Khaled Lemouchia s’en était pris à l’entraîneur de l’époque, Rabah Saâdane qui l’avait mis de côté. En fait, plusieurs affaires de ce genre ont éclaté en sélection durant plusieurs années. Tous veulent jouer, ce qui est normal, mais beaucoup refusent d’être mis sur le banc pour une raison ou une autre, remettant même en cause le choix, mais aussi les capacités du sélectionneur…
Réda B.

 

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