Le monde occidental ne finit pas de découvrir les horreurs du terrorisme qu’il a longtemps soutenu

Daech a franchi un palier supplémentaire dans l’horreur qui accompagne ses crimes et dont il attend un retentissement planétaire grâce à l’amplification médiatique que permettent les techniques de communication actuelles. Ce groupe criminel a présenté hier son «spectacle» dans une vidéo montrant un homme portant une tenue orange et brûlé vif dans une cage en fer. C’était Maaz al-Kassasbeh, pilote jordanien, qui avait été capturé par Daech en décembre dernier suite au crash de son avion. D'étonnement en hébétement, le monde constate avec effroi jusqu’où peuvent aller les terroristes salafo-sionistes. Ceux qui ont crié d'horreur hier à la vue de la vidéo de l'otage jordanien brûlé vif par les barbares de Daech n'ont encore rien vu. Les Algériens ont découvert et subi à huis clos les pratiques sauvages des GIA pendant plus de dix ans, allant de l'égorgement au massacre de populations entières en passant par les cadavres piégés. Chaque jour avait son lot d’assassinats par balles, à l’arme blanche – des exécutions, en plein jour, sur les places publiques – ou par explosifs. Les criminels frappaient des personnes ciblées ou de façon aveugle, et n’épargnaient personne. Mais à l'époque, ce même monde était aveugle devant ce qui se passait en Algérie. Les terroristes, que tous les gens honnêtes et censés qualifiaient de criminels, étaient élevés au rang de «résistants» par certains médias et dirigeants de pays occidentaux qui avaient cru trouver un justificatif à leur lâcheté en transformant la lutte antiterroriste en «guerre civile», une façon de mettre sur le même plan les criminels qui commettent des actes odieux et les forces qui les combattent. Ces médias et ces dirigeants politiques occidentaux sont allés plus loin dans leur complicité de fait avec les terroristes, en inventant la notion du «qui tue qui» dans une tentative d’affaiblir, voire de neutraliser et paralyser, les forces de sécurité et les patriotes organisés et armés qui ont courageusement fait front contre ces hordes de barbares. Les dirigeants des groupes terroristes étaient comme chez eux dans certaines capitales occidentales, choyés et assistés, ils pouvaient faire leur trafic d’armes et d’explosifs à destination de notre pays et donner les ordres de tuer, et ensuite revendiquer les crimes. A Londres, par exemple, les actions de soutien au terrorisme, tolérées, ne peuvent être oubliées : banderoles déployées, slogans hurlés dans des haut-parleurs et collecte d’argent se déroulaient à Trafalgar Square, sans que les autorités «d’accueil» ne bougent pour les faire taire et mettre fin à leurs nuisances. Mais il s’agissait de l’Algérie. Notre pays a réussi à vaincre ce fléau et du même coup a anéanti les espoirs secrets nourris par certains de voir l’Algérie disparaître au nom de calculs géostratégiques. L’encouragement apporté aux islamistes sous couvert du «printemps arabe» procède des mêmes calculs guidés par des intérêts de domination et de pillage des richesses de nos pays. Ce n’est plus un secret, Daech et d’autres groupes terroristes, comme Al-Qaïda, ont été créés avec le soutien des services secrets occidentaux, Etats-Unis en tête. Le terrorisme sert bien les intérêts de ces pays.
Houari Achouri
 

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