Le PDG de Sonatrach : «Nous n’arrêterons pas l’exploration du gaz de schiste à Ahnet»

Une rencontre entre les médias nationaux et les cadres dirigeants de Sonatrach a été organisée aujourd’hui, dimanche, au siège de la société nationale autour de la question du gaz de schiste. Le PDG de Sonatrach, Saïd Sahnoun, conscient du manque de communication qui a entouré la décision de l’Algérie de procéder à l’exploration et ensuite à l’exploitation du gaz de schiste, a voulu rétablir, selon ses termes, certaines vérités sur cette ressource naturelle dont regorge le sous-sol algérien et rassurer les concitoyens sur la maîtrise des techniques de forage de ce gaz par son entreprise. D’emblée, le PDG a voulu être rassurant en affirmant que l’exploitation du gaz de schiste n’est pas plus dangereuse que celle du pétrole ou du gaz conventionnel. «L’industrie des hydrocarbures en général n’est pas dénuée de risques», assurant que «Sonatrach est une entreprise responsable ; l’environnement et le bien-être des citoyens sont ses préoccupations premières». Appelés en renfort, les cadres de Sonatrach ont, à tour de rôle, essayé d’expliquer la différence entre un forage de puits conventionnel et non conventionnel, les techniques utilisées et aussi le souci de leur entreprise à veiller à la protection de l’environnement avant et après le projet de forage. Ceci avant la projection d’un court-métrage réalisé aux Etats-Unis sur les idées reçues concernant les conséquences dangereuses que pourrait générer la fracturation hydraulique, utilisée dans l’exploitation du gaz de schiste. M. Sahnoun, après avoir réitéré à maintes reprises que son entreprise «n’a rien fait, ne fait et ne fera rien qui serait nuisible à la santé des citoyens», a indiqué que l’industrie du gaz de schiste est d’un «intérêt certain pour l’Algérie. Nous continuerons l’étude de sa faisabilité, et vouloir demander d’arrêter le forage équivaut à demander l’arrêt des forages dans toute l’Algérie». «C’est une question de jour avant qu’on achève le travail à In Salah. On ne va pas arrêter maintenant», a-t-il affirmé. En revanche, il avoue, à demi-mot, que leur communication autour de cette question a failli. «Nous n’avons pas communiqué de la manière la plus juste, notamment pour cibler la population. Nous y remédions.»
Mohamed El-Ghazi

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