Trois ONG demandent la libération de 9 militants du Sud

Dans un appel conjoint, trois ONG internationales, Réseaux européen des droits de l’Homme (REMDH), la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), ont demandé la libération «immédiate et inconditionnelle» de 9 militants du Comité national pour la défense des droits de chômeurs (CNDDC) dont le sort sera décidé aujourd’hui mercredi. En effet, le tribunal de première instance de Laghouat prononcera le verdict de deux procès intentés contre ces neufs activistes. Les trois organisations dénoncent l’«arrestation arbitraire» ainsi que le «harcèlement judiciaire» dont ils font l’objet. Elles rappellent les conditions dans lesquelles les accusés ont été arrêtés et les chefs d’inculpation qui ont été retenus contre chacun. Mohamed Rag a été arrêté le 22 janvier dernier devant son domicile pour« violences envers agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions», sur la base de l’article 148 du Code pénal. Lors de la première audience, le 28 janvier, le procureur a requis contre lui un an de prison ferme. Les huit autres militants ont été arrêtés, le même jour, lors d’un rassemblement devant le tribunal pour demander la libération de leur camarade pour «attroupement» et «pressions sur les décisions des magistrats». Il s’agit de Khencha Belkacem, Brahimi Belelmi, Mazouzi Benallal, Azzouzi Boubakeur, Korini Belkacem, Bekouider Faouzi, Bensarkha Tahar et Djaballah Abdelkader. Le procureur a requis deux ans de prison ferme contre eux. En dehors de leur action dans le cadre du droit au travail, les militants arrêtés ont participé à un sit-in en solidarité avec la population de la ville d’In Salah qui manifestent depuis maintenant deux mois contre l’exploitation du gaz de schiste dans leur région.
R. Mahmoudi
 

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