Affaire de l’autoroute Est-Ouest : Tadj Eddine Addou à la barre

Le procès de l'affaire de l'autoroute Est-Ouest dans laquelle sont impliquées 16 personnes et sept entreprises étrangères se poursuit aujourd’hui mercredi devant le tribunal criminel d'Alger pour la quatrième journée consécutive. Après l'audition du principal accusé Chani Medjdoub, et trois autres co-accusés dont l'ex-secrétaire général du ministère des Travaux publics, le président du tribunal a appelé à la barre Addou Sid-Ahmed, a indiqué l’agence officielle APS. Il est accusé, selon l'arrêt de renvoi, d'organisation d’une association de malfaiteurs, trafic d’influence, corruption et blanchiment d’argent. Mais l'absence de son défenseur a conduit le président du tribunal à faire passer à la barre son oncle, Addou Taj Eddine, également accusé d'organisation d’une association de malfaiteurs, trafic d’influence, corruption et blanchiment d’argent. Celui-ci a notamment parlé des circonstances qui l'ont conduit à connaître Amar Ghoul, actuel ministre chargé des Transports et à l'époque des faits de cette affaire ministre des Travaux publics. Le procès a été ouvert dimanche dernier après deux reports. Le principal accusé dans cette affaire, Chani Medjdoub, est déjà passé à la barre, et a nié en bloc les accusations portées contre lui.
Hamdane Rachid récuse ses déclarations
Hamdane Salim Rachid, une des 16 personnes impliquées dans l'affaire de l'autoroute est-ouest avec sept entreprises étrangères, a récusé mercredi devant le tribunal criminel d'Alger toutes ses déclarations lors de l'instruction faites selon lui «sous la pression». «J'ai été enlevé par le DRS (Direction du renseignement et de la sécurité), j'ai été détenu pendant quatre jours, j'ai été torturé, j'ai subi des pressions», a-t-il dit lors de son audition. Hamdane Rachid, ex-directeur de la planification au ministère des Transports, a ajouté qu'il ne reconnait, et réfute toutes les déclarations (portées) sur le procès-verbal de la police judiciaire, a-t-il dit au président du tribunal. A la question du président du tribunal d'où provenait l'argent trouvé dans son domicile par les enquêteurs, il est resté silencieux. Il n'a pas également justifié l'argent viré au compte de son épouse. En détention, il est accusé «d'organisation d’une association de malfaiteurs, trafic d’influence, corruption et blanchiment d’argent, abus de fonction, perception de présents injustifiés».
R. N.

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