Guerres infanticides

Par R. Mahmoudi – La violence dans le monde s’est à ce point banalisée qu’on ne s’émeut même plus du nombre d’enfants tués dans les nombreux et interminables conflits qui menacent aujourd’hui des nations entières de disparition. Au Yémen, par exemple, la guerre a fait 279 morts et des centaines des blessés parmi les enfants en trois mois, selon des statistiques établies par l’Unicef. Une vraie catastrophe humanitaire qui, malheureusement, n’inspire aucune pitié chez les agresseurs saoudiens, ni surtout chez les vrais promoteurs des conflits armés dans le monde que sont les puissances occidentales et leurs complexes militaro-industriels. Comme des charognards, ceux-là vivent de la mort et ne s’encombrent d’aucune moralité pour continuer à alimenter l’animosité partout où un litige idéologique, communautaire, frontalier ou d’intérêt peut provoquer un conflit armé. La mort d’enfants par centaines au Yémen, en Syrie et, avant, à Ghaza, au Liban et en Irak doit être élevée au rang de crimes contre l’humanité dont les coupables devraient comparaître devant une juridiction internationale spécialisée. Seulement, ces organisations internationales chargées de la protection de l’enfance n’ont souvent ni le courage ni même la volonté de jouer pleinement leur rôle pour faire reculer un tant soit peu cette machine de la mort qui avance impitoyablement. Pourtant, elles peuvent user de leur compétence pour exercer des pressions sur certaines grandes puissances impliquées directement ou indirectement dans ces conflits, comme elles savent bien le faire contre de petits pays pour des défaillances bien moindres. Leur silence est tout aussi coupable.
R. M.

Comment (5)

    Anonyme
    2 juillet 2015 - 2 h 29 min

    Par anonyme (non vérifié) |
    Par anonyme (non vérifié) | 2. juillet 2015 – 0:30

    —-
    Merci 🙂

    anonyme
    1 juillet 2015 - 23 h 30 min

    Quand l’enfant nous regarde,
    Quand l’enfant nous regarde, on sent Dieu nous sonder ;
    Quand il pleure, j’entends le tonnerre gronder,
    Car penser c’est entendre, et le visionnaire
    Est souvent averti par un vague tonnerre.
    Quand ce petit être, humble et pliant les genoux,
    Attache doucement sa prunelle sur nous,
    Je ne sais pas pourquoi je tremble ; quand cette âme,
    Qui n’est pas homme encore et n’est pas encor femme,
    En qui rien ne s’admire et rien ne se repent,
    Sans sexe, sans passé derrière elle rampant,
    Verse, à travers les cils de sa rose paupière,
    Sa clarté, dans laquelle on sent de la prière,
    Sur nous les combattants, les vaincus, les vainqueurs ;
    Quand cet arrivant semble interroger nos coeurs,
    Quand cet ignorant, plein d’un jour que rien n’efface,
    A l’air de regarder notre science en face,
    Et jette, dans cette ombre où passe Adam banni,
    On ne sait quel rayon de rêve et d’infini,
    Ses blonds cheveux lui font au front une auréole.
    Comme on sent qu’il était hier l’esprit qui vole !
    Comme on sent manquer l’aile à ce petit pied blanc !
    Oh ! comme c’est débile et frêle et chancelant
    Comme on devine, aux cris de cette bouche, un songe
    De paradis qui jusqu’en enfer se prolonge
    Et que le doux enfant ne veut pas voir finir !
    L’homme, ayant un passé, craint pour cet avenir.
    Que la vie apparaît fatale ! Comme on pense
    A tant de peine avec si peu de récompense !
    Oh ! comme on s’attendrit sur ce nouveau venu !
    Lui cependant, qu’est-il, ô vivants ? l’inconnu.
    Qu’a-t-il en lui ? l’énigme. Et que porte-t-il ? l’âme.
    Il vit à peine ; il est si chétif qu’il réclame
    Du brin d’herbe ondoyant aux vents un point d’appui.
    Parfois, lorsqu’il se tait, on le croit presque enfui,
    Car on a peur que tout ici-bas ne le blesse.
    Lui, que fait-il ? Il rit. Fait d’ombre et de faiblesse
    Et de tout ce qui tremble, il ne craint rien. Il est
    Parmi nous le seul être encor vierge et complet ;
    L’ange devient enfant lorsqu’il se rapetisse.
    Si toute pureté contient toute justice,
    On ne rencontre plus l’enfant sans quelque effroi ;
    On sent qu’on est devant un plus juste que soi ;
    C’est l’atome, le nain souriant, le pygmée ;
    Et, quand il passe, honneur, gloire, éclat, renommée,
    Méditent ; on se dit tout bas : Si je priais ?
    On rêve ; et les plus grands sont les plus inquiets ;
    Sa haute exception dans notre obscure sphère,
    C’est que, n’ayant rien fait, lui seul n’a pu mal faire ;
    Le monde est un mystère inondé de clarté,
    L’enfant est sous l’énigme adorable abrité ;
    Toutes les vérités couronnent condensées
    Ce doux front qui n’a pas encore de pensées ;
    On comprend que l’enfant, ange de nos douleurs,
    Si petit ici-bas, doit être grand ailleurs.
    Il se traîne, il trébuche ; il n’a dans l’attitude,
    Dans la voix, dans le geste aucune certitude ;
    Un souffle à qui la fleur résiste fait ployer
    Cet être à qui fait peur le grillon du foyer ;
    L’oeil hésite pendant que la lèvre bégaie ;
    Dans ce naïf regard que l’ignorance égaie,
    L’étonnement avec la grâce se confond,
    Et l’immense lueur étoilée est au fond.
    On dirait, tant l’enfance a le reflet du temple,
    Que la lumière, chose étrange, nous contemple ;
    Toute la profondeur du ciel est dans cet oeil.
    Dans cette pureté sans trouble et sans orgueil
    Se révèle on ne sait quelle auguste présence ;
    Et la vertu ne craint qu’un juge : l’innocence.
    Victor Hugo, L’enfant

    Anonyme
    1 juillet 2015 - 18 h 31 min

    Le monde de l’argent dépasse
    Le monde de l’argent dépasse tout ordre humanitaire. Les guerres, toutes les guerres déclenchées par les forces des pays occidentaux se trouve être un alibi pour développer l’industrie militaire, sachant que les budgets alloués dépassent de très loin ceux de l’éducation nationale, terrain de prédilection pour les enfants . Les guerres sont impitoyables et touchent en premier lieu les enfants, car ce sont les plus démunis, les plus exposés. Ils ne comprennent pas ce qu’est une guerre, pour eux c’est un simple jeux de coups de feu.

    Anonyme
    1 juillet 2015 - 17 h 47 min

    Déjà au pays ,nettoyer la
    Déjà au pays ,nettoyer la vermine qui ont tué des tas de gosses..
    Car bientôt on trouvera des repenties dans des organisations humanitaires algériennes alors que les types devraient se retrouver entre quatre planches , car il y a des assassins de masse au pays que vous avez libéré en toute impunité et qui terrorise le bon citoyen ou le fait fuir ,la guerre c’est chez nous qu’il faut la mener et pas ailleurs pour l’instant. Au lieu de pleurer sur les gosses étranger pleurez sur vos gosses au pays qui sont dépecée pour leur piquer leur organe ,voir prostitué dans des quartier mal famé d’Alger .De toute façon on va faire des vidéos pour le montré au peuple.

    khenchela
    1 juillet 2015 - 17 h 29 min

    Les USA après 1945 avaient
    Les USA après 1945 avaient doublé leur production industrielle à la fin de la deuxième guerre mondiale ce qui leur a permis de mettre en place leur domination avec :
    – l’ONU qui n’est plus qu’un « machin » (selon le général de Gaulle), machin dont les condamnations d’israel depuis 1948 donc à qui sert-il ?
    -le FMI dont le directeur doit être une année Américain et l’année suivante un Européen on voit le résultat même la patrie de la démocratie est devenu au même stade qu’un pays sous-développé…
    -l’OTAN est le bras armé de cet impérialisme, c’est l’outil de colonisation par excellence
    -l’UNESCO est chargée de veiller à la transmission et à la production intellectuelle qui ne soit pas contre les USA et ses alliés
    -l’UNICEF, est la suite de tous ces outils colonialistes car TOUT projet qui se fait doit d’abord avoir l’aval de whashington pendant que les collectes d’argent se font sur toute la planète exemple : l’argent collecté dans toute la France est géré depuis washington qui autorise à mettre en place le projet ou non. Si les populations savaient que leur argent est géré depuis l’amerique peut-être qu’elles réfléchiraient avant de donner…Donc le devenir des enfants yéménites sont le dernier souci des yankees.

Les commentaires sont fermés.