Algérie, le triangle infernal

En raison de l'incompétence, de l'imprévoyance et de la fuite en avant suicidaire, grosse de tous les dangers pour la cohésion, la stabilité, la sécurité et l'unité nationales, des aventuriers prédateurs, cupides et obstinés qui s'accrochent désespérément au pouvoir usurpé et conservé depuis avril 1999 par la force et la fraude massive, malgré leur bilan désastreux, l'Algérie se trouve actuellement dans le triangle infernal de la chute continue des prix des hydrocarbures, qui représentent plus de 98% de ses exportations, de la fonte accélérée de ses réserves en devises étrangères et de la vacance au sommet de l'Etat.
Pourra-t-elle s'en sortir indemne alors qu'une seule de ces trois causes majeures suffit pour déstabiliser un Etat, qui souffre de lacunes et carences aussi graves que celles qui paralysent notre pays aujourd'hui ?
Les nombreux maux et fléaux sociaux, dont la corruption généralisée et la drogue largement répandue au sein de la jeunesse algérienne notamment, qui minent la société algérienne et l'incapacité physique, mentale et morale du président Abdelaziz Bouteflika à assumer correctement ses lourdes charges, ne sont pas les moindres.
A cause de son état actuel de grande faiblesse industrielle, technologique, économique, agricole et commerciale, l'Algérie sera, avec la Russie et le Venezuela notamment, l'une des victimes collatérales majeures du règlement de la question du nucléaire iranien et des conflits libyen, irakien et yéménite, qui va permettre à l'Iran, la Libye, l'Irak et l'Arabie Saoudite d'inonder le marché des hydrocarbures et de baisser considérablement leurs prix.
En tout état de cause, il y a vraiment péril en la demeure et il est urgent de le prendre en charge sérieusement avant qu'il ne soit trop tard.
R. T.

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