Le criminel de guerre Netanyahou, persona non grata au Royaume-Uni
Par Boudjemaa Selimia – Mobilisation sans précédent des pro-Palestiniens ce jeudi dans la capitale britannique, Londres, contre la visite de Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui effectue à partir d'aujourd'hui une visite officielle au Royaume-Uni. A l'appel de plusieurs mouvements pacifistes britanniques et d'organisations de défense des droits humains, dont «Stop the War Coalition», une grande manifestation a eu lieu dans la journée, dans le centre de Londres, à quelques encablures du 10 Downing Street, la résidence du Premier ministre britannique, au moment où ce dernier s'entretenait avec son homologue israélien. Ils étaient en effet des dizaines à avoir effectué le déplacement, pour exprimer leur colère contre la présence dans leur pays d'un criminel de guerre, celui qui a massacré des centaines de Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants lors de la dernière agression de Tsahal contre Gaza. L'ambiance faut-il le signaler était extrêmement tendue aux alentours du 10 Downing Street, au moment où des groupes de manifestants ont tenté de forcer le dispositif de sécurité impressionnant, pour faire entendre leur colère aux deux dirigeants ; certains manifestants réclamaient haut et fort l'interpellation immédiate de Netanyahou et sa présentation sans délai devant la Cour pénale internationale, afin de le poursuivre pour crime de guerre et crime contre l'humanité. Les manifestants ont par ailleurs appelé, pour la énième fois, la direction politique de leur pays de cesser son soutien inconditionnel à Israël, et le boycott de l'actuel gouvernement, dirigé par homme qui a tout fait pour rendre caduque toute possibilité débouchant sur la relance du processus de paix israélo-palestinien, se fixant, force est de constater, comme stratégie le maintien du blocus de Gaza, une manière de gommer tout espoir de permettre aux Palestiniens de vivre un jour libres dans un Etat indépendant. Les organisateurs de ce mouvement de protestation affichent une grande détermination à maintenir la pression, en vue de perturber cette visite du Premier ministre israélien en Grande-Bretagne, et, pourquoi pas, obtenir l’exécution du mandat d'arrêt international engagé à son encontre.
B. S.
Londres
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