La liste des membres fondateurs de l’Académie algérienne publiée

La liste des candidats retenus par le jury international pour la constitution du noyau fondateur de l’Académie algérienne des sciences et technologie (Asta) a été arrêtée. La future Académie est composée de 46 membres dont 11 femmes, sélectionnés par un jury international, sur un total de 364 candidats universitaires et chercheurs représentant plusieurs spécialités des sciences et des technologies. Sur les 46 membres, 6 sont issus de la communauté algérienne établie à l'étranger. La future Académie englobera 9 spécialités dont les mathématiques, la chimie, la physique et les technologies de l'information. Ce noyau constitutif se chargera de choisir ses futurs membres parmi les candidats intéressés, conformément aux textes régissant cette Académie, à raison de 25 nouveaux chercheurs annuellement pour atteindre un total de 200 membres. Le noyau de l’Asta se compose notamment d’éminentes personnalités scientifiques spécialisées dans les mathématiques, la technologie, les sciences de la vie et de la nature, les sciences de la terre et de l’univers, la chimie, la physique, l’informatique et la science de l’ingénieur. Il est à savoir que l’Académie des sciences, désormais la plus haute autorité scientifique du pays, concourra au développement des sciences et de leurs applications et conseillera les autorités gouvernementales en ce domaine. Cette institution permettra, en outre, d’accompagner l’essor scientifique et technologique du pays et servira d’interface avec les instances scientifiques internationales. Le projet de création de l’Académie avait été initié d’abord au Conseil national économique et social (Cnes) et a été conduit, ensuite, par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Un comité de suivi a été institué pour accompagner le processus de mise en place de cette institution scientifique. Les missions de l’Académie, en tant qu’institution autonome de l’excellence nationale, visent à contribuer au progrès des sciences et technologies et de leurs applications ; promouvoir et impulser l’enseignement des sciences et des technologies ; assurer un rôle d’expertise et de conseil, en aidant les pouvoirs publics à la prise de décision en matière de choix stratégiques d’ordre scientifique et technologique ; encourager la culture scientifique à travers la diffusion et la publication des résultats de la recherche scientifique et du développement technologique, ainsi que par la participation aux débats scientifiques sur les grands thèmes, avec les chercheurs et les différentes composantes de la société ; et favoriser les échanges et la coopération avec les instances scientifiques internationales de haut niveau.
Meriem Sassi

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