Le Maroc inonderait l’Ouest algérien en faux billets de 1 000 dinars
Selon des sources généralement bien informées, le Makhzen inonderait l’ouest du pays en faux billets de 1 000 DA. Cette information aurait été fournie aux services de sécurité algériens par une femme de nationalité algérienne et un Camerounais, qui ont été arrêtés, la première à Oran et le second à Maghnia. Impliqués dans ce qu’ils appellent un vaste réseau «bien organisé et équipé», ces deux individus auraient, ajoutent nos sources, donné des détails sur cette «opération de grande envergure» qui viserait à causer un grave préjudice à l’économie algérienne. Les faux billets de 1 000 DA auraient été imprimés au Maroc en grandes quantités. Cette fausse monnaie est la seconde arme que le Makhzen utiliserait contre l’Algérie, après celle de la drogue. Souvent, les gardes-frontières arrêtent des contrebandiers près de la frontière ouest, sur lesquels ils saisissent de grosses sommes d’argent. Ces réseaux de trafic s’échinent depuis quelques années à injecter de grandes quantités de faux billets de 500 et de 1 000 DA dans le circuit commercial parallèle. L’arrestation de certains trafiquants lors de contrôles routiniers a permis le démantèlement de plusieurs réseaux spécialisés dans la fausse monnaie. Mais cela n’a pas découragé le Makhzen à poursuivre sa «guerre» contre l’Algérie en faisant appel à des mercenaires subsahariens et même de l’Afrique de l’Ouest, connus pour leur «savoir-faire» dans ce domaine. Toutes les attaques contre l’Algérie sur les plans diplomatique et médiatique s’étant avérées vaines, le seul terrain qui reste ainsi au Makhzen, c’est de dresser les réseaux de trafic de tous genres et de la contrebande contre les Algériens, en encourageant tous les trafics. Pour se prémunir contre de tels dangers, l’Algérie a renforcé les moyens de sécurisation de sa frontière avec le Maroc. Un effort qu'elle compte maintenir le temps qu'il faudra. Car il y va de la sécurité nationale.
Rafik M.