Les licences d’importation au menu du conseil du gouvernement

Les licences d’importation et les prix du sucre et de l’huile sont les principaux points qui seront discutés par le conseil du gouvernement qui se réunira demain mercredi sous la présidence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. A l'ordre du jour, ainsi, la discussion d’une modification du décret exécutif fixant les modalités d’application des mécanismes des licences d’exportation et d’importation des produits et marchandises. Le ministre du Commerce, Bakhti Belaib, a souligné hier que la nouvelle réglementation en préparation en matière de mise en place de licences d’importation concernera «ceux qui pèsent lourdement sur nos équilibres et qui nous coûtent cher en importation». Il ajoutera que les produits qui seront concernés dans cette première phase sont notamment le béton armé, les véhicules et le ciment. «Nous pourrions intégrer les produits agricoles» précisera-t-il. Par ailleurs, le conseil du gouvernement passera mercredi en revue une modification du décret exécutif n°11-108 du 6 mars 2011 qui fixe les prix du sucre et de l’huile. Le texte en question fixe les prix plafonds, toutes taxes comprises, destinés au consommateur de l'huile alimentaire raffinée ordinaire et du sucre blanc, ainsi que les marges plafonds applicables à la commercialisation, aux stades de gros et de détail, de l'huile alimentaire raffinée ordinaire et du sucre blanc. Il est à rappeler que le ministre du Commerce a déclaré a annoncé récemment la matérialisation «prochaine» de nouveaux projets d’investissement dans le segment d’activité du raffinage du sucre. Des investissements, qui une fois fonctionnels, permettront de mettre à l’abri le circuit de distribution et d’approvisionnement du sucre de tous «perturbation» ou «dysfonctionnement» susceptibles de profiter à la sphère spéculative, a-t-il expliqué. Des annonces qui ont été interprétées comme une volonté de briser le monopole de l’industriel Isaad Rebrab sur la filière. Interrogé sur cette question, le ministre a démenti que le gouvernement ait cette volonté, estimant que l’investissement est libre et que les trois projets retenus sont anciens.
Meriem Sassi
 

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