Des ripoux futurs sénateurs ?

Par R. Mahmoudi – A onze jours des élections pour le renouvellement du tiers élu du Conseil de la nation, la campagne des candidats bat son plein, bien que tout se passe dans les coulisses, loin des feux de la rampe. Une situation qui favorise certaines pratiques suspectes. Des tractations sont menées pour tisser des alliances en vue d’engranger les voix des indécis et surtout des «indépendants», où l’on use parfois de méthodes répréhensibles pour capter ce gisement de voix. Le fameux spectre de la chkara (achat de voix) qui refait surface et qui, dans certains cas, prend des formes plus subtiles, mais faisant autant de ravages. Il y a encore plus grave. Le processus est, d’après des sources informées, entaché d’irrégularités flagrantes. Dans certaines wilayas de l’intérieur, des élus se plaignent de la validation, par les commissions électorales locales, de certaines candidatures jugées «illégales». C’est le cas d’un candidat du parti majoritaire qui, poursuivi dans plusieurs affaires de malversations, a vu sa candidature validée par la commission de wilaya, composée de magistrats dont un président ayant rang de conseiller, tous désignés par le ministre de la Justice, laquelle commission se réunit au siège de la Cour. Une décision qui a fait dire à des observateurs de la scène politique locale que le processus électoral est «biaisé en amont». Indignés, des élus de l’opposition estiment que cette décision a été rendue «en violation parfaite» du code électoral. En effet, dans son article 107, le code en question stipule clairement que «tout membre d’une assemblée communale ou de wilaya, remplissant les conditions légales, peut se porter candidat à l’élection au Conseil de la nation. Toutefois, un membre d’une assemblée communale ou de wilaya frappé d’une mesure de suspension pour cause de poursuites judiciaires, conformément à la législation en vigueur, ne peut se porter candidat à l’élection au Conseil de la nation.» Cet exemple illustre l’Etat de non-droit, où des représentants de la justice sont asservis au profit d’une caste de représentants politiques, s’insurgent les opposants. Il démonte les incantations du patron du FLN, Amar Saïdani, qui a juré de «radier» tout élu qui ne se conformerait pas à la discipline du parti.
R. M.

Comment (21)

    Anonyme
    19 décembre 2015 - 13 h 08 min

    Ce n’est pas d’aujourd’hui
    Ce n’est pas d’aujourd’hui que la mafia à été aux commandes de l’etat celle qui a tué le président Boudiaf est la même qui a mis le pied dans l’étrier à ce Saidani pour devenir Président de l’assemblée nationale. Les sénateurs ripoux il y en a eu et il y en aura c’est ça le système pourquoi s’en étonner maintenant

    TheBraiN
    19 décembre 2015 - 9 h 04 min

    La démocratie c’est aussi
    La démocratie c’est aussi l’achat de postes !
    Toutefois , chez nous ça a un « certain charme » avec la chkara !
    MDR

    selecto
    18 décembre 2015 - 23 h 06 min

    @ Par Dahbia Amghar (non
    @ Par Dahbia Amghar (non vérifié) | 18. décembre 2015 – 21:23

    Arrêtons de ne dire que du mal sur cette malheureuse Algérie? Arrêtons de nous focaliser que sur le négatif? L’Algérie n’est pas pire que beaucoup de pays dans le monde. Nous avons une police présente sur la voie publique, une gendarmerie qui se démène à défendre les biens et les personnes et une armée vigilante sur les frontières. Au risque de choquer peut-être quelques frères internautes, je dirais que l’Algérie est entre de bonnes mains; aux mains des « institutions » démocratiquement élues : Un président, un gouvernement, un parlement, une armée; etc. Il n’y a ni Saïd Bouteflika, ni Ali Haddad. Ces deux Messieurs assurent des fonctions bien déterminées : l’un est conseiller à la présidence, l’autre président d’une organisation patronale. Makane la cabinet noir, la cabinet rose. Point barre
    _____________________________________________

    Alors RIAS tu as changé de sexe maintenant ? Tu veux une place au bois de Boulogne peut être ou à la forêt de Ain Taya ?

    Ghanemelbejaoui
    18 décembre 2015 - 21 h 41 min

    Des présidents dapc voulant
    Des présidents dapc voulant échapper aux poursuites pénale se retrouve candidats au sénatoriales avec le soutient de ssadani qui s’assemble ce ressemble ,leur point commun le fric

    Fatima
    18 décembre 2015 - 21 h 21 min

    Que rest-il des partis et des
    Que rest-il des partis et des disciplines ???Lorsqu’un Abdelaziz Belkhadem est à la tete du FLN et il s’engage avec Israel au profit de son Maitre ,lorsqu’il contribue à initie au renouveau du FIS avec Rabeh El Kibir au siege du FLN sans que les Militants protestent contre lui ,il avait cree son clan pour imposer les Reformes du FLN que Mohamed Zaaf avec KADA avaient transmi à Bouteflika apres que HALLEVY avait termine à Bruxelles l’Agenda de detruire ce parti.
    Comment Abdelakder Bensalah avait infiltre le Parti PND juste pour parvenir à se rapprocher du President ZEroual pour completer une analyse dans le Grand rabin devait transmettre à ses Rabins du parti SHASS.
    Quelle assemblee pour quel ROI-PRESIDENT?????????????????

    RAMO
    18 décembre 2015 - 20 h 53 min

    C’est le rapport de force du
    C’est le rapport de force du moment les alliances ce fonts et ce défont au grès du temps maintenant,place aux vainqueurs pour leurs contributions aux efforts qu’ils ont fait pour que cela arrive (Allégeance Oblige) ou va l’honneur et l’Amour du pays

    Dahbia Amghar
    18 décembre 2015 - 20 h 23 min

    Arrêtons de ne dire que du
    Arrêtons de ne dire que du mal sur cette malheureuse Algérie? Arrêtons de nous focaliser que sur le négatif? L’Algérie n’est pas pire que beaucoup de pays dans le monde. Nous avons une police présente sur la voie publique, une gendarmerie qui se démène à défendre les biens et les personnes et une armée vigilante sur les frontières. Au risque de choquer peut-être quelques frères internautes, je dirais que l’Algérie est entre de bonnes mains; aux mains des « institutions » démocratiquement élues : Un président, un gouvernement, un parlement, une armée; etc. Il n’y a ni Saïd Bouteflika, ni Ali Haddad. Ces deux Messieurs assurent des fonctions bien déterminées : l’un est conseiller à la présidence, l’autre président d’une organisation patronale. Makane la cabinet noir, la cabinet rose. Point barre !

    mouatène
    18 décembre 2015 - 17 h 10 min

    est ce que les algériens ont
    est ce que les algériens ont le droit d’élire leurs ELUS ? y’a t’il des élécteurs honnetes, qui ne vendent pas leurs voix ! existe t’il une conscience citoyenne ? l’assemblée et le sénat sont ils necessaires ? moi je suis OK OK OK pour une dictature controlée pour au moins une durée de 3 ans et ensuite on verra.

    Larnaque
    18 décembre 2015 - 14 h 49 min

    « Il démonte les incantations
    « Il démonte les incantations du patron du FLN, Amar Saïdani, qui a juré de «radier» tout élu qui ne se conformerait pas à la discipline du parti. »Mais justement, ces pratiques sont l’émanation même de la discipline du parti présidé par Saadani. Mais cher Mr Mahmoudi, tout ce qui est rapporté dans votre article relève des pratiques électorales « normales »du parti de Saadani. D’après vous comment un individu tel le sieur Tliba dit « l’émir de Doha de Annaba »(ce surnom à lui seul explique tout) est-il devenu député et ensuite vice-président de l’APN? 1-2-3 viva ….

    mohamed el Maadi
    18 décembre 2015 - 14 h 38 min

    Je tiens dire également qu’il
    Je tiens dire également qu’il a quelque années une réforme demandais que les députés soit diplômé mais je crois que cela a était rejeter.À cette époque beaucoup d’élue se sont empressé de s’inscrire dans des universites française par correspondance et figurez vous que les thèses sur laquelle il travaillait était la décentralisation des régions en vérité le mot était autonomie .Ce n’est pas eux qui faisait leur thèse mais il payer un type souvent des avocats pour le faire .Sachez également que tout ses politiciens sont pour l’ouverture des frontières voir même avec l’entité sioniste mais ne le diront jamais en public et vous savez pourquoi ? Il ne voulait pas de soucis avec le CTRI de blida qui s’occuper des maquis islamiste mais également de l’espionnage.

    Anonyme
    18 décembre 2015 - 14 h 15 min

    Et sur les douze qui se sont
    Et sur les douze qui se sont exprimés dans la matinée du débat, seul l’élu FFS Tamadartaza Moussa a osé critiquer les dispositions contenues dans la LF 2016. Répercutant la position des députés de son parti, il a estimé que la loi de finances, qui est la deuxième loi qui gère un pays, doit être ouverte vers la construction véritable d’un Etat de droit et de tous les droits et doit avoir comme matrice la justice sociale et la distribution équitable des richesses. Or selon M. Tamadartaza, cette loi de finances renferme des articles dangereux et antidémocratiques ; il cite les articles 2, 55 et 66 qui «portent atteinte à la souveraineté» nationale. Ce sénateur du plus vieux parti de l’opposition a reproché au gouvernement la légèreté dont il a fait preuve en matière de communication ainsi que le flou qui caractérise les articles portant sur la privatisation. «Le gouvernement n’a fait aucun effort pour expliquer et apporter les arguments nécessaires concernant les nouvelles taxes introduites dans la LF 2016. Le citoyen n’a pas à payer la facture de la mauvaise gestion de nos dirigeants», lance l’élu FFS.

    Anonyme
    18 décembre 2015 - 14 h 11 min

    Pourquoi un SENAT ? Pourquoi
    Pourquoi un SENAT ? Pourquoi une APN ? Lorsque l’on sait que les lois sont décidées d’en haut. Pourquoi des élections ? Lorsque l’on sait que les résultats sont « cuisinés » d’en haut. Pourquoi des députés , des sénateurs quand on sait que le message de BOUTEFLIKA passe toujours, malgré cette -opposition- de circonstance.
    Comme exemple , nous citons les dispositions de l’article 71 de la loi des finances 2016, visent à confisquer les prérogatives du Parlement au profit de l’Exécutif au grand mépris de la séparation des pouvoirs.Pourquoi le sénat ?

    Rien-ne-va-plus
    18 décembre 2015 - 12 h 54 min

    Abraham Lincoln 16ème
    Abraham Lincoln 16ème Président des États-Unis disait en son temps « On peut tromper une partie du peuple tout le temps, et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps ».

    selecto
    18 décembre 2015 - 12 h 44 min

    En quoi les actuels sénateurs
    En quoi les actuels sénateurs sont meilleurs que ces ripoux ?

    Sauvons l'Algérie
    18 décembre 2015 - 12 h 30 min

    J’espère qu’ils ne viennent
    J’espère qu’ils ne viennent pas de démettre de ses fonctions la pire rectrice qui par son incompétence et sa voracité (des centaines de millions de DA rien qu’en billets d’avions pour ses aller-retours incessants à l’étranger) pour la mettre dans le tiers présidentiel. Elle a fini de complètement détruire l’université de Boumerdes. C’est devenu une écurie où on ne transmet plus le savoir. Qu’ils fassent un audit et qu’ils viennent voir l’état lamentable de cette université. Si cette rectrice va devenir sénatrice, il faut croire que l’Algérie est complètement tombée dans les mains de ripoux et que s’en est fini de notre pays!

    New kid
    18 décembre 2015 - 12 h 27 min

    Verrons-nous les promesses de
    Verrons-nous les promesses de la révolution, écrites par le sang d’un million et demi de chouhadas enfin se réaliser. Un peuple conscient de son histoire et de ses responsabilités, un peuple qui reconnaitra les capacités de ceux qui prendront le gouvernail. Un peuple meurtri par la corruption et les surenchères politiques des vautours, un peuple qui ne demande qu’un travail et d’élever ses enfants dans l’honnêteté, un peuple qui demande une justice pour tous et enlever la notion des passes droit tyrannique. Un peuple qui ne demande qu’un père qui considèrera tous ses enfants égaux, ou tous vivrons en harmonie. Un peuple ou le fort aidera le faible, ou tous mangeront à leur faim.
    Est-ce trop que de demander le respect et la communication claire et authentique. Enfin de vivre en paix ou les droits de tous seront garantis et les transgresseurs punis. Un avenir ou le pouvoir sera partagé pour le bien de tous et un avenir meilleur pour tous les enfants de l’Algérie.
    Ma chère Nacera,
    Des 62 le choix du type de gouvernance a été dévié. Plusieurs avenues étaient possible mais l’avarice du pouvoir a opté pour un régime Nassérien ou baathiste. Avec le système éducatif qui nous mène à la catastrophe. Il n’y a qu’à voir comment les algériens ont accepté et relégué au rôle de serveurs pendant que les étrangers ont rafle les postes clés ; grâce à leur savoir et expertises en corruption.
    Peut-être que mes vues sont utopique mais si je puis m’exprimer ainsi l’Algérie a raté le train du progrès et nous nous sommes repliés dans l’esclavagisme par une corruption sans précédente du fait que nous avons perdu notre indépendance économique.
    Dans une démocratie, Le président importe peu. Le respect des institutions doivent venir d’un exécutif séparé du législatif et une justice indépendante de tous comme la police et l’armée.
    Les partis plaideront leurs programmes et le gagnant formera le gouvernement après des élections saines. Le président veillera à ce que ce gouvernement respecte le programme du parti gagnant les élections et l’APN toute confondue si déçue, fera un vote de non confiance au gouvernement du jour qui démissionnera, le parlement sera dissout, le président annoncera des élections nouvelles. Les partis seront obligés d’être honnêtes, car sinon les électeurs leur feront regretter leurs mensonges au prochain tour.
    Un pays de 40.000.000 d’habitants, avec plus de 60 partis politique, ne peut indiquer qu’une seule chose. : diviser pour régner. C’est la carotte qui fait avancer l’âne.
    L’armée garantira la constitution, si la charte nécessite un changement, un referendum doit prendre place et demander l’avis du peuple.
    Les sénateurs doivent être élus par le peuple ainsi que les Wallis
    Tous commis de l’état fautifs démissionnent volontairement ou poussé par son leader de parti.
    Les coalitions généralement ne réussissent pas, une partie de l’électorat est frustrée ou perdante.
    Donc il s’agit du pouvoir. Et si on remet le pouvoir dans les mains de l’électorat, nous avancerons vers un meilleur avenir et une prospérité décente.
    Le titre de populaire est inexistant dans nos institutions et devises. Nous vivons un cauchemar.
    Oui Notre armée a rendu fierté à son peuple dont elle est issue. Jamais plus les algériens ne seront soumis à des listes noires d’antan.
    Maintenant c’est à la classe politique d’abandonner ses perfidies et redonner au peuple les rêves de 54.
    Le peuple est prêt à passer l’éponge et de retrouver enfin la justice et outrepasser la corruption des passes droits pour enfin récupérer la République Algérienne Démocratique et Populaire pour un avenir meilleur.

    lhadi
    18 décembre 2015 - 11 h 37 min

    Lorsque la raison et la

    Lorsque la raison et la conscience nous abandonnent, lorsqu’on néglige ou qu’on sous-estime les initiatives citoyennes de participation à la vie publique, le mur qui est érigé entre le citoyen et l’Etat ne peut nourrir que des pulsions dangereuses.
    .
    C’est pourquoi le regard lucide que je porte sur la classe politique, m’interdit de devenir un fervent panégyriste de ces grognards de la république des lettres mortes, fourvoyés dans des pratiques détestables, figés dans le passé, qui au sommet de l’absurde, ne reculent ni devant les plus laides compromissions et ni devant les perspectives les plus aventurières pour l’obtention d’une sinécure.
    .
    Dans ce contexte de destruction, il est nécessaire d’établir un climat favorable à l’éclosion d’une nouvelle génération de politiciens qui saura, avec le recul, pointer du doigt ce qui a échoué et proposer des idées porteuses d’espoir.
    .
    Fraternellement lhadi
    ([email protected]

    ammar
    18 décembre 2015 - 10 h 59 min

    Il faut etre plus
    Il faut etre plus explicite
    Dans quelle wilaya ? qui est cette personne ? Autrement votre article reste de la parlote

    felfel
    18 décembre 2015 - 10 h 12 min

    On a rien à craindre! Parce
    On a rien à craindre! Parce que le justicier Mahmoudi veille au grain armé de ses deux stylos à recharge automatique et le verbe de précision au laser, gare au ripoux! Sénateur toi qui vas le pas lent vers le Senat pour y siéger, veille à prendre un bain purificateur pour te débarasser des éventuelles bactéries qui pourrait te pourrir la vie.

    Ali jahvel

    Abou Stroff
    18 décembre 2015 - 10 h 10 min

    « Des ripoux futurs
    « Des ripoux futurs sénateurs? » titre R. M..
    je ne vois rien de surprenant à cette interrogation.
    en effet,
    si nous remarquons que nous sommes dirigés par un légume qui passe son temps à nous « parler » par personnes (étrangères?) interposées,
    si nous notons que le fln actuel est dirigé par un hurluberlu qui a pignon sur rue à Paris et possède peut être une double nationalité
    si nous constatons que que beaucoup de nos ministres possèdent des biens à l’étranger et que leurs familles y vivent,
    si nous observons que nos augustes élus (et n os illustres dirigeants) ne sont en fait que de vulgaires prédateurs dont les activités principales se résument aux détournements de biens publics, etc.,
    alors, en quoi de futurs sénateurs-ripoux ou de futurs ripoux-sénateurs pourraient ils perturber notre asthénie généralisée?

    fatigué
    18 décembre 2015 - 9 h 52 min

    walt disney s’est trompé de
    walt disney s’est trompé de pays

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