Malentendus corrigés ?

Par Houari Achouri – Le message posthume d’Aït Ahmed est d’une clarté remarquable et souligne l’attachement aux valeurs patriotiques et humaines qui ont accompagné sa longue vie militante : l’unité nationale est une notion sacrée et l’intégrisme, un danger mortel. C’est ce que l’on perçoit à travers le geste de son fils Yughurta refusant de serrer la main d’un Ferhat Mehenni qui, à la tête du MAK, prône le séparatisme pour la Kabylie, et à travers aussi la façon dont a été éconduit l'extrémiste religieux Ali Benhadj, ancien chef du FIS dissous, qui a été empêché de se faufiler, comme un intrus – une pratique coutumière chez lui –, parmi les fidèles au moment de la prière du mort, à Aïn El-Hammam. Et enfin, fait hautement symbolique, dont la signification n’a échappé à personne : l'emblème national a flotté durant toute la cérémonie des obsèques, depuis l'arrivée de la dépouille mortelle à Alger jusqu'à son inhumation au village d'Aït Ahmed, en Kabylie. Devant ces faits, la distance prise par d’autres démocrates et patriotes à son égard soulève aujourd’hui nombre de questions. Le FFS et Aït Ahmed étaient-ils mal compris ? Pourquoi alors Aït Ahmed s'était-il fait le défenseur du FIS ? Pourquoi s'est-il assis aux côtés d'Anouar Haddam à Sant'Egidio ? Y a-t-il eu une ambiguïté dans la ligne politique de ce parti ou, alors, notre incompréhension, tout simplement ? Pourquoi cette ligne politique après la suspension du processus électoral dont Aït Ahmed a été pourtant le premier à en révéler une des ficelles de la fraude, les fameuses enveloppes vides donnant des bulletins nuls, mais qui permettaient aux islamistes de dicter leur vote à des électeurs au préalable terrorisés et de contrôler que c’est effectivement le bulletin FIS qu’ils ont glissé dans l’urne. Faut-il le rappeler également : c’est Aït Ahmed qui a été à l’origine du sursaut des démocrates après son appel à la marche du 3 janvier 1992 qui a suivi la proclamation des résultats des élections de décembre 1991. S’il s’agit de malentendus, ils sont, visiblement, corrigés.
H. A.

Comment (19)

    Anonyme
    3 janvier 2016 - 19 h 21 min

    @ Anonyme (non vérifié) | 3.
    @ Anonyme (non vérifié) | 3. janvier 2016 – 13:14
    Reponse a votre question: »…C’est un homme de conviction, sans aucun doute Mais je n’ai jamais lu comment il pensait nous sortir du pétrin d’un état théocratique. En s’installant à Lausanne?

    Lausanne, est a mi-chemin que l’Arabie-Saoudite ou l’Iran. En fait, les pyrenne’es, les montagnes d’Italie et de Suisse, ne sont qu’une re-surgissance de la Chaine Atlassienne – Jetez un coup d’oeil sur goole-Earth. Bref, les ide’es n’ont pas de frontieres. Les ASSASSINS d’Alger, lui ont bien propose’ la place de Boudiaf, dont la destine’e nous connaissons tous.

    Ce que je ne comprends pas dans certains commentaires et billets (articles) est l’attaque a l’encontre du MAK, au meme temps qu’on fait semblant de defendre la liberte’ de tout, bla bla… Les Unions force’es ont un nom: VIOL. Ce que je remarque, c’est que la tradition de libre discours et laicite’ Kabyles, font en sorte que les discours contradictoires existent reellement. Le support du MAK provient des attaques contres ses ide’es et la defense de ce que le regime se doit de defendre.

    Nous nous sommes libere’s du colonialisme Francais pour etre noye’s dans celui des Arabes, alors que les uns et les autres sont etrangers – sous le pretexte de « l’indivisibilite’ nationale »- indivisibilite’ des orientaux ? – Les nord-Africains, quand a eux, et de partout depuis l’Azawad au RIF et meme en Lybie et Tunisie, brandissent le drapeau Amazigh – et souvent par des gens qui n’en connaissent pas un mot. La verite’ est que ce « indivisible » n’est autre qu’une « main-mise » sur les deniers publiques, et tien d’autre.

    La vraie question est: y aura-t-il changement maintenant qu’il n’y a plus de rente a dilapider, ou les arabo-baathistes et base des militaro-islamistes, comptent-ils sur notre sueur, avant de passer a notre sang ?

    anonyme
    3 janvier 2016 - 16 h 42 min

    Par Said Oukabiche (non
    Par Said Oukabiche (non vérifié) | 3. janvier 2016 – 12:00
    je suis complètement d’accord avec ce que vous rapportez là, j’étais personnellement outré en voyant à la tv un type tenter de poser par force le « drapeau » berbériste sur son cercueil, quelle manque de respect!

    Anonyme
    3 janvier 2016 - 15 h 37 min

    «Même mort, il inflige au
    «Même mort, il inflige au pouvoir une leçon», commentent les présents. Qu’il est lourd aujourd’hui de conjuguer au passé le parcours d’un homme d’exception. Qu’il est difficile d’accepter cette sentence de l’histoire et de la vie mettant fin au ruissellement d’une rivière en ces temps de disette politique. Hocine Aït Ahmed ira rejoindre la source qui l’a vu naître, celle de laquelle son grand-père cheikh Mohand Ou Lhocine puisa sa baraka.
    Devant une source faisant jaillir de l’or, le cheikh Mohand fit cette prière : «A rabi fkiyid amen ouama dounith delfani», ce qui veut dire : «Dieu offre-moi de l’eau, je n’ai que faire de cette richesse périssable.» Tout comme son grand-père, Aït Ahmed a puisé de la source de la vérité, il a dit non au pouvoir et à la compromission. Le meilleur hommage à lui rendre est d’aller quérir cette source de la vérité et de s’en abreuver.

    Anonyme
    3 janvier 2016 - 15 h 34 min

    Depuis l’annonce du décès de
    Depuis l’annonce du décès de Hocine Aït Ahmed mercredi passé, le siège du Front des forces socialistes ne désempli pas. Il semble même trop exigu pour contenir les nombreuses personnes connues et anonymes venues exprimer leur condoléances. «Des condoléances que nous nous faisons à nous tous, car c’est une perte pour tous les Algériens et pas seulement pour le FFS», nous dit une des nombreuses personnes anonymes arrivant au siège. Un voile de tristesse habille l’enceinte de ce dernier. Le portrait du héros national accroché au mur à côté de l’emblème national résume à lui seul le parcours de ce grand homme qui s’est confondu avec l’histoire de son pays.
    Aux bataillons servant l’autoritarisme, Aït Ahmed répliqua en formant des générations de militants pour la démocratie. A la violence, Aït Ahmed opposa le dialogue pacifique. Aux divisions, Aït Ahmed opposa l’union pour sauver l’Algérie. Du défilé des compatissants et des sympathisants, la reconnaissance de la grandeur de l’homme est unanime. Tous s’accordent à dire qu’Aït Ahmed a été à la hauteur du combat pour une Algérie libre, prospère et démocratique, mais c’est l’Algérie qui a raté son rendez-vous avec Aït Ahmed.

    anonyme
    3 janvier 2016 - 15 h 08 min

    barka ma taadjen ya achouri
    barka ma taadjen ya achouri aou aib alikoum essayed mat!!!!! n’en profitez pas pour régler des comptes c’est honteux!!!!

    Anonyme
    3 janvier 2016 - 14 h 55 min

    Abderrahmane, un ancien du
    Abderrahmane, un ancien du maquis de 1963, a fait le déplacement depuis Oued Amizour pour saluer une dernière fois son défunt frère de combat. «Si L’Hocine pour moi est absent seulement physiquement.
    Il est encore vivant.» Des propos qui nous rappellent la fameuse maxime de Saint-Augustin : «Les morts sont invisibles, ils ne sont pas absents.»
    Pour Bilal, 25 ans, étudiant en mathématiques à l’université de Sétif et résidant à Beni Ourtilane, la meilleure chose qu’on puisse faire pour honorer la mémoire de Dda L’Hocine est que «chacun fasse son travail du mieux qu’il peut». «On ne peut pas à notre niveau parler de lui. On ne pourra jamais l’atteindre dans son courage, l’acuité de sa pensée, ses sacrifices.
    Tout ce qu’on peut faire, c’est de nous parfaire dans nos domaines respectifs.» Bilal fera remarquer que «Si L’Hocine vient de renaître, car les gens le connaissent mieux depuis une semaine. Ils connaissaient vaguement son parcours mais ils ne savaient pas en quoi il était rebelle ni contre quoi. Il faut donc commencer par l’enseigner. Vous avez des universitaires qui ne savent rien de son histoire. Ça dit tout de l’état de délabrement de notre école. Et c’est un désastre planifié. En affaiblissant l’école, on a dépolitisé la jeunesse».

    Anonyme
    3 janvier 2016 - 14 h 40 min

    Hocine AIT AHMED : à propos
    Hocine AIT AHMED : à propos de 2001 en Kabylie.
    J’en ai vécu directement les prémisses parce qu’alerté en temps réel par la direction, par des militants de base du parti et par des acteurs de la société civile sur l’ampleur des rackets, des provocations et des violences physiques perpétrés simultanément et d’une manière lisible et visible, par de nombreuses brigades de gendarmerie , dans les villages, les villes ainsi que sur les routes. J’avais aussitôt adressé une note de mise en garde à Kofi Annan, à Marie Robinson et à Leondro Despouy, l’Argentin qui présidait alors la session de la Commission des Droits de l’Homme de Genève. (il est aujourd’hui un pilier des Affaires étrangères à Buenos Aires ). Celui-ci m’avait même accordé un entretien entre deux séances de la Commission au moment où les gendarmes passèrent de la phase préliminaire à la phase inaugurale de la répression et des assassinats en chaîne. Il m’avait remercié de l’avoir prévenu. Je m’étais laissé dire que lui-même et la Haut-Commissaire des Droits de l’Homme . auraient fait des démarches en vue de désamorcer l’inexorable emballement d’une crise régionale .
    Ce geste fut accompli probablement sans trop d’illusion et par acquis de conscience, comme une bouteille à la mer dont les pirates du 21e siècle n’en ont cure, évidemment. De toute façon le comportement cynique des décideurs montre qu’à des moments décisifs , ils ignorent avec arrogance les réactions défavorables de la communauté internationale.

    mohamed el Maadi
    3 janvier 2016 - 14 h 38 min

    J’avais également dans un
    J’avais également dans un commentaire dit ma joie sur le fait que l’emblème national flottait sur toute cette région.C’est la première fois depuis longtemps que je n’avais pas vu au pays un tel enthousiasme pour notre drapeau ( je ne parle pas du foot qui est du patriotisme sur commande ) Voilà ce qui m’a touché le plus et qui me donne de l’espoir pour la suite.

    Anonyme
    3 janvier 2016 - 14 h 37 min

    Pourquoi et comment le parti
    Pourquoi et comment le parti du FFS a t il pu résisté et continuer de militer malgré les coups et la désinformation menés contre lui.
    Hocine AIT AHMED: Permettez une parenthèse ! chers camarades ! En aucune manière je n’admetterai l’amalgame entre ce milieu des médias , et la génération de journalistes jeunes et moins jeunes qui se battent pour faire honnêtement et courageusement leur noble métier .
    J’entrevois les signes avant-coureurs d’une entreprise de destruction du FFS ; il s’agit bel et bien d’ un « complot à ciel ouvert  » dont les régimes soviétiques – qui servent encore de modèles aux  » appareils  » de sécurité du pouvoir – étaient coutumiers. Je peux vous citer à titre d’exemples :

    o Les tentatives de découpler les structures de base du secrétariat national .
    o Le dénigrement systématique de la direction nationale et du président .
    o La diffusion de rumeurs
    o la dénaturation des véritables positions politiques du parti, de l’esprit d’équipe et des méthodes de travail rationnelles qui prévalent dans cette équipe dans le respect rigoureux des statuts du parti .
    o Les vaines tentatives de fragmentation et d’instrumentalisation des structures du parti
    o L’encouragement du sectarisme politique et de l’éthnicisme rétrograde .
    o Les tentatives d’enrôlement massif et précipité de clientèles vers les structures

    Anonyme
    3 janvier 2016 - 14 h 32 min

    MESSAGE DE HOCINE AIT-AHMED

    MESSAGE DE HOCINE AIT-AHMED

    juillet 2003

    Loin de se résorber, la crise qui déchire ruine et ensanglante la société depuis onze années semble chargée de périls encore plus incontrôlables. Ce diagnostic est d’abord évidemment celui de la majorité des Algériennes et des Algériens réduits au silence et qui vivent dans l’angoisse quotidienne de malheurs plus profonds et plus vastes ; mais cette analyse est aussi largement partagée dans le monde, en particulier chez les dirigeants des Instituions internationales, chez les observateurs, les analystes objectifs et même par certains de  » nos  » partenaires qui n’avaient compris l’Algérie que selon ses propriétaires, mais qui n’en sont pas moins aujourd’hui très inquiets sur les dérives annoncées d’un système à la fois rongé par la grande corruption et ses réseaux  » administratifs  » et miné par des rivalités internes sauvages. Dont par dessus le marché, la nation aura à payer les conséquences directes et collatérales .

    L’état des lieux est effrayant, la dégradation s’aggrave dans tous les domaines de la vie quotidienne des citoyennes et des citoyens. Sans qu’ aucune perspective crédible de sortie de crise ne soit proposée  » ni globalement ni dans le détail « .

    Patriote
    3 janvier 2016 - 14 h 20 min

    Ce qui compte en politique,
    Ce qui compte en politique, c’est la volonté du peuple pour peu qu’on lui laisse la possibilité de l’exprimer librement et pacifiquement.C’est la grande leçon à retenir de la mobilisation populaire suscitée par la disparition physique du deniers des repères historiques de notre nation.

    Patriote
    3 janvier 2016 - 14 h 19 min

    Ce qui compte en politique,
    Ce qui compte en politique, c’est la volonté du peuple pour peu qu’on lui laisse la possibilité de l’exprimer librement et pacifiquement.C’est la grande leçon à retenir de la mobilisation populaire suscitée par la disparition physique du deniers des repères historiques de notre nation.

    Anonyme
    3 janvier 2016 - 14 h 10 min

    Quand on entend des
    Quand on entend des responsables faire officiellement des procès en patriotisme à Da El Houcine, nous avons le devoir de leur rappeler, d’une part, quels étaient les principes fondateurs de l’Etat algérien et d’autre part, combien ils les ont bafoué !!
    Qu’en est-il aujourd’hui de ces droits de l’Homme ? De ce souci de protéger notre population, nos jeunes, nos cadres et nos…soldats empêtrés dans la sale guerre ? Qu’en est-il aujourd’hui du droit à l’autodétermination du peuple algérien, du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ?
    Hocine AIT AHMED disait:
    Les enjeux dépassent plus que jamais les considérations de personne, de région ou d’appareil. Nous ne pourrons faire l’économie de révisions déchirantes si nous voulons refonder l’Etat et la nation.

    Cela passe par l’élection d’une Assemblée constituante qui exige la mise en place d’un gouvernement de transition. Loin des fausses solutions, des faux dialogues, des manœuvres de sérail destructrices. Cela passe aussi par le respect des conventions et pactes internationaux signés par l’Algérie, notamment en matière de droits de l’homme et de protection des populations. Qui plus est au moment où le trop-plein de souffrance et d’épreuves provoque partout et sous toutes les formes manifestations et dissidence, signes d’une détermination nouvelle à ne plus accepter l’inacceptable.

    Anonyme
    3 janvier 2016 - 14 h 03 min

    TheBraiN (non vérifié) | 3.
    TheBraiN (non vérifié) | 3. janvier 2016 – 11:43
    « On peut ne pas être d’accord avec certaines (voire beaucoup) de ses positions »
    …………………………………………………………
    Quelle question se pose aujourd’hui ? Est-ce que l’Etat voulu par des générations d’Algériens, par ce peuple qui a tant payé pour atteindre cet objectif est aujourd’hui bien incarné par le régime en place ?

    Pour pouvoir répondre à cette question, il faut peut-être en poser une autre : Est-ce que les nouvelles générations, les Algériennes et les Algériens qui sont nés dans cet Etat, l’Algérie ; l’Etat algérien, dont ont rêvé les générations précédentes ; cet Etat qui a été gagné de haute lutte grâce à la révolution, est-ce que les jeunes d’aujourd’hui considèrent cet Etat comme le leur ? Ou bien le régime en place l’a-t-il à ce point éloigné de ses missions originelles, c’est-à-dire incarner, représenter et défendre les intérêts du peuple dans la diversité de ses composantes qu’il en a résulté un recul désastreux auprès de notre population et notamment des jeunes dont la colère contre le régime, se transforme en rejet de l’Etat ? Toute la vie de Da El HOUCINE se résume par cette situation.

    Anonyme
    3 janvier 2016 - 12 h 14 min

    Merci pour la sincérité de
    Merci pour la sincérité de ces questionnements.
    C’est un homme de conviction, sans aucun doute
    Mais je n’ai jamais lu comment il pensait nous sortir du pétrin d’un état théocratique. En s’installant à Lausanne?

    New kid
    3 janvier 2016 - 11 h 51 min

    La laïcité et la démocratie
    La laïcité et la démocratie était un point fort chez Da l’Hocine !
    Chez lui la personne est innocente jusqu’à son passage en justice est condamnée par un jury (Non par un juge corrompu)

    Le FIS et ses variantes flagorneuses, Voler Amar pour redonner a Ali , et vice versa ! Ecrire Allah dans le ciel d’Alger pour booster leurs torses, sans compter le bourrage et la cohésion au vote postal.

    L’Armée a eu raison d’arrêter le processus, mais c’est un discrédit qu’elle n’a rien fait pour ces trois dernières farces d’élections !

    Anonyme
    3 janvier 2016 - 11 h 14 min


    Ait-Ahmed, a toujours

    Ait-Ahmed, a toujours milité pour une démocratie sociale dans le cadre des principes islamiques conformément a la proclamation du 1er novembre 54, c’est pourquoi il a été contre toutes les décisions qui engageaient le pays, sans la consultation du peuple algérien.

    Pratiques, qui, malheureusement, n’ont pas changé à ce jour, par la fraude, la mystification, la désinformation et la prédation.

    Said Oukabiche
    3 janvier 2016 - 11 h 00 min

    Je crois que les fondateurs
    Je crois que les fondateurs du MTLD se sont trompés d’époque. Oui le mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques aurait été plus judicieux de le fonder en 1962. Quand au drapeau d’Ait-Ahmed, comme je l’ai lu quelques part sur la toile : »Monsieur Ait-Ahmed avait choisi dès le commencement de militer pour un drapeau unique qui a pour couleur : le vert, le banc et le rouge. Lui coller une autre couleur, c’est faire sur son cadavre un coup de force ».

    TheBraiN
    3 janvier 2016 - 10 h 43 min

    Le patriotisme de feu Ait
    Le patriotisme de feu Ait Ahmed ne souffre aucune contestation .
    On peut ne pas être d’accord avec certaines (voire beaucoup) de ses positions mais on ne pourra jamais mettre en doute son nationalisme et son attachement à l’unité nationale .
    Concernant l' »exploitation » politicienne de son décès , ça reste tout à fait « normal » du fait de la stature historique et politique du personnage .
    Reste à saluer l’honorable comportement de son fils !

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