Etre opposant en Algérie

Par Rabah Toubal – Après avoir longtemps activé dans la clandestinité, en Algérie et à l'étranger, et subi les foudres et les représailles violentes et sanglantes du pouvoir, les opposants aux différents régimes totalitaires algériens, qui ont dirigé notre pays entre 1962 et 1989 notamment, sont sortis de leur clandestinité, à la faveur des dispositions libérales de Chadli Bendjedid. La Constitution de février 1989, qui a consacré le multipartisme, a été imposée par la longue et courageuse résistance des militants des droits de l'Homme algériens et les événements dramatiques d'octobre 1988. A l'exception des partis représentant l'opposition «historique», comme le FFS, le MDA, le PAGS, etc., le pouvoir avait réussi à tenir en laisse la plupart des nouveaux partis, toutes tendances politiques confondues, qui s'alimentaient à son râtelier et agissaient selon ses directives, en contrepartie d'avantages financiers et matériels non négligeables. Malgré les dispositions de la Constitution de février 1989, qui reconnaissaient à l'opposition légale des droits et lui imposaient des devoirs, qui ont été théoriquement élargis par la Constitution adoptée le 7 février dernier par le Parlement réuni en ses deux chambres, les opposants algériens continuent à rencontrer d'énormes difficultés dans l'accomplissement de leur mission, de la part d'une administration zélée, qui entrave sérieusement leur travail. En effet, contrairement aux opposants au service du pouvoir, ceux qui exercent honnêtement leur activité subissent des pressions et des menaces, et essuient les insultes de ceux qui, visiblement, sont gênés par la lumière qui est jetée par l'opposition, la société civile et les médias indépendants, sur leurs activités occultes. Le peuple algérien reste majoritairement sceptique quant à l'efficacité de l'opposition et doute de la bonne foi d'un grand nombre de partis politiques, dont certains sont dirigés ou comprennent d'anciennes figures emblématiques du pouvoir. Mais il éprouve, néanmoins, une réelle sympathie pour le noble combat mené par certains d'entre eux, qui visent sincèrement à débarrasser notre pays du pouvoir politique actuel qui pratique une fuite en avant dangereuse qui menace sa cohésion, sa stabilité, sa sécurité et son unité.
R. T.

Comment (19)

    Anonyme
    14 février 2016 - 2 h 52 min

    2-Par Anonyme (non vérifié) |
    2-Par Anonyme (non vérifié) | 14. février 2016 – 1:44

    Les partis de l’opposition ont décidé de s’auto dissoudre,vu l’ingratitude et le désintérêt des algeruens. Dorénavant chacun se démerde,y’a plus de parti d’opposition: vive le pouvoir et pourvu que ça dure et que ça devienne plus dur!

    ____

    Comme le peuple se désintéresse car il a compris que cette opposition ne vaut rien, ils partent au Maroc pour chercher des adeptes.
    On a d’opposition, nous avons des escrocs qui veulent détruire le pays.

    Anonyme
    14 février 2016 - 0 h 44 min

    Les partis de l’opposition
    Les partis de l’opposition ont décidé de s’auto dissoudre,vu l’ingratitude et le désintérêt des algeruens. Dorénavant chacun se démerde,y’a plus de parti d’opposition: vive le pouvoir et pourvu que ça dure et que ça devienne plus dur!

    Anonyme djamel
    13 février 2016 - 20 h 36 min

    L’Algérie des paradoxes. Le
    L’Algérie des paradoxes. Le militaire (zEROUAL) avait pendue une constitution qui limitait les mandats électif et organisa lui même des élections anticipées. Le civil (BOUTEFLIKA) a fait sauter le verrou limitant les mandats et continu de diriger le pays sur un fauteuil roulant, sans voix et absent de la scène nationale et internationale depuis plusieurs mois. OUYAHIA veut nous faire croire que le président repond ainsi a l’appel du peuple. De quel peuple parlez vous MR le champion de la fraude de mars ou de jupiter.
    Djamel BEJAIA

    New kid
    13 février 2016 - 19 h 56 min

    L’opposition a cette
    L’opposition a cette dictature, la véritable opposition, c’est le temps !

    Le temps fatalement diminue la personne à devenir une momie.
    Ou sont les Césars, les Gengis Khans et les Hitlers de ce monde.

    Disparu, effacé, sinon n’existant que tels des mots qui vous remontent comme des brulures d’estomac.

    La poussière, reprendra ce qui lui est dû, malgré tous les Val de Grace du monde !

    New kid
    13 février 2016 - 18 h 54 min

    L’opposition est trop effilée
    L’opposition est trop effilée pour former un semblant de consensus.
    Tous ces groupuscules qui se baladent dans la nature sans aucun programme, ne peuvent être pris au sérieux.
    Toute coalition, ne sera que rajouter de l’eau dans son vin car tous diamétralement opposé. Seul Jésus savait faire ce tour de magie !

    New kid
    13 février 2016 - 18 h 43 min

    Pardon pour avoir emis cette
    Pardon pour avoir emis cette contribution dans une autre categorie.

    Qu’est-ce l’opposition ?
    C’est pile ou face ? Noir ou blanc ? Ou la couleur de l’arc-en-ciel !
    Dans le contexte algérien, c’est le pouvoir monarchique du moyen-âge, ou le peuple est considéré comme moins que rien, ou le roi et ses barons mangent comme des seigneurs. Tout est noir !
    C’est un peuple qui attend les miettes que l’on veut bien lui jeter. La répression le traque et le bastonne. Dans un climat d’injustice, votre hombre vous fait peur. C’est la face de la réalité.
    L’opposition, dans un pays ou l’amour de son prochain est plus fort, font naitre des idéaux qui rassemblent et attend les beaux jours.
    le chaab se fait bombarder de constitutions comme on change de kamis par ce clan qui prétend se glorifier de l’écharpe de Venus.
    Le coup d’état c’est l’an 88 ou le crime a endeuillée toute l’Algérie et a failli nous « wahhabiser » une nouvelle fois !

    Anonyme
    13 février 2016 - 18 h 27 min

    Une constitution, encore une
    Une constitution, encore une autre depuis celle adoptée dans une salle de cinéma en 1963. Pourquoi un tel entêtement de la part de ce pouvoir.Pourtant l’état des lieux est effrayant. La situation dans notre pays, comporte des risques d’explosion à grande échelle, la gestion des affaires de l’Algérie est réduite à un jeu de sérail, à un cafouillage institutionnel et dont les conséquences peuvent compromettre l’avenir de la nation. La dégradation s’aggrave dans tous les domaines et aucune perspective crédible de sortie de crise n’est proposée globalement et dans les détails. Le système militaro-policier qui domine la société est totalement bloqué et en plus déboussolé par la chute du prix du pétrole. Le FFS qui avait cette ambition de mettre du mouvement pour faire bouger les lignes répond à une question centrale : par où faut-il commencer s’il y a volonté de changement ? Où se trouve le pouvoir à qui il faut s’adresser ? Et en fait, pourquoi cet immobilisme, alors qu’un consensus national semble se dégager sur la nécessité du changement ?

    Anonyme
    13 février 2016 - 18 h 16 min

    Monsieur Rabah Toubal, vous
    Monsieur Rabah Toubal, vous avez mis le doigt là où il le faut. Néanmoins, votre analyse est en ne peu dérisoire, vu la vision généraliste sans en assumer la responsabilité des nominations inexistantes.La construction d’une alternative politique de changement doit se faire sur une éthique de débat et d’actes politiques. L’éthique politique doit être constante, s’inscrire dans la durée. Nous ne voulons pas d’une éthique provisoire qui varie au gré des intérêts personnels ou des tentations de pouvoir.
    Le devoir de pédagogie, de vérité, de lucidité et le devoir de rendre des comptes fondent cette éthique. Il ne s’agit pas d’additionner des sigles ou d’organiser un carnaval prétendument pluraliste de l’opposition. Nous avons l’espoir, au FFS, de partager ce chemin avec les personnalités politiques dont l’engagement en faveur de la paix et de la démocratie ne souffrent d’aucun doute.Le FFS ne pose pas de conditions préalables, il propose un contrat démocratique à ses partenaires. Le FFS essaye de clarifier les enjeux, il croit fermement qu’il est important pour notre pays d’adopter des stratégies nouvelles et novatrices pour faire barrage aux forces rétrogrades, révisionnistes et violentes.Le FFS avait appelé à la démocratie en 1962, mais ILS ne l’ont pas écoutés.Le FFS avait appelé à la réconciliation en 1992, mais mais ILS ne l’ont pas écoutés.Le FFS appelle aujourd’hui au consensus et espère être écouté, avant qu’il ne soit trop tard.
    Dans le système politique actuel, l’opacité, la ruse, la propagande, la violence et la contrainte demeurent des outils irremplaçables du pouvoir pour gérer la société. L’absence de consensus national et de l’Etat de droit, la non-reconnaissance du fait pluraliste, le non-respect des libertés fondamentales peuvent mener au désastre.

    Anonyme
    13 février 2016 - 18 h 09 min

    Il y a des partis qui nous

    Il y a des partis qui nous vendent aux wahhabites-Turquie, il ya des partis qui nous vendent à BHL-MEKHZEN, il ya des partis qui mangent du mangeoire collectif national.

    C’est l’opposition en Algérie.

    Citoyenne-DZ
    13 février 2016 - 17 h 15 min

    En Algérie, être dans

    En Algérie, être dans l’opposition = vendre le pays.

    Anonyme
    13 février 2016 - 16 h 35 min

    pour savoir ce qu’est le
    pour savoir ce qu’est le totalitarisme lire HANNAH ARENDT  » les origines du totalitarisme  » , et l’on se rendra compte que derrière le verbiage de Rabah TOUBAL se profile le véritable totalitariste sectaire ; que la providence fasse que Rabah Toubal et ses semblables n’aient jamais la moindre influence ni le moindre pouvoir car se serait 132 années de terreur totalitaire que fût l’occupation française condensée en peu de temps ! 1000 fois la dictature de Boumédienne ou Bouteflika plutôt que seulement l’hombre de Rabah Toubal .

    Algérienne
    13 février 2016 - 16 h 29 min

    Apparemment, Memo-6 a donné

    Apparemment, Memo-6 a donné un chèque bien lourd au Chef du RCD:
    Une opposition qui vend le pays pour son ventre.

    Source El-Watan

    Le président du RCD, Mohcine Belabbas, a animé, aujourd’hui samedi, un meeting populaire à la salle Atlas d’Alger, à l’occasion du 27e anniversaire de la création du parti.
    Le président du RCD a plaidé pour « la reconsidération » des rapports de l’Algérie avec les Etats de l’Afrique du Nord « pour élargir le marché ».

    « Il faut ouvrir les frontières pour renforcer nos capacités. Ceux qui s’opposent à l’ouverture de la frontière, en Algérie et chez le pays voisin, sont ceux qui profitent de cette situation d’isolement », a-t-il déclaré devant des milliers de militants.

    mohamed el Maadi
    13 février 2016 - 15 h 50 min

    Opposant en Algérie ?
    Opposant en Algérie ? Difficile ! qui demande intégrité courage et abnégation plus facile à dire qu’à faire ou à mettre en pratique j’en conviens.
    Le système des clans avec comme chef le parrain empêche toute liberté politique soit tu rampe en groupe et tu manges ou alors tu fait seul la course et tu crève.
    C’est compliqué le pays et il faut avoir les tripes bien accroché et une formation de crapahutage et de barbouzerie politique extrement pointue car la haut pas de place pour les faibles.

    Anonyme
    13 février 2016 - 13 h 50 min

    Tant que l’école n’est pas
    Tant que l’école n’est pas une véritable école avec la langue de yemma et une ouverture vers les mondes, cessant donc de parler de démocratie. Ainsi nous ne pouvons pas utilisé la religions de 98% des citoyens pour faire un parti ? C’est prendre les gens pour des andouilles! La religion (Dieu) est dans le cœur et non dans une carte de vote!
    OUI , Nous faisons sortir des écoles et des universités des zombies des ennemies de la patrie la preuve par neuf aujourd’hui quel échec que ce pays nous n’avons rien construit nous avons tout détruit (l’armée, la sécurité les hôpitaux les jeunes les moins jeunes mêmes les cordonniers vous ratent vos chaussures, la coiffeuse vous rend moche le maçon rate vos murs l’enseignant vous abrutit…etc.) nous sommes encore plus bâtardisés sans aucune langue de maîtrisée et nous n’avons ni foi ni loi ! bouh bouh alina win raki ya yemma oua baba laziz ouine faites vos jeux mes dames et messieurs !

    Kahina
    13 février 2016 - 12 h 59 min

    De quelle opposition parlez

    De quelle opposition parlez vous?

    Je n’ai jamais entendu un parti défendre les intérêts du peuple. Je n’ai jamais entendu un chef d’opposition regretter l’État alarmant des hôpitaux en Algérie.

    Le programme de ces partis:

    1- Le poste du président est vacant, laissez nous y accéder
    2- Ouvrir les frontières aux narco-trafiquants marocains.

    C’est tout.

    Anonyme
    13 février 2016 - 12 h 54 min

    Par New kid (non vérifié) |
    Par New kid (non vérifié) | 13. février 2016 – 11:44

    Les rumeurs du lancement d’un billet de 5000 dinars est médité par la nomenklatura afin d’attirer d’avantage de baudets).
    _________

    C’est normal. Car il n’ya plus de place où mettre leurs chakarates. Avec le billet de 5000, ils réduisent le volume de la CHAKARA d’où ils gagnent de la place pour d’autres Chakarates.
    Et avec ces billets , le trafique est moins visible.

    anonyme
    13 février 2016 - 12 h 11 min

    Je lis ce genre d’écrit, je
    Je lis ce genre d’écrit, je regrette qu’il n’y ait pas une vraie dictature dans ce pays ! Allah yerham Boumediene qui fut le seul à vouloir instiguer la discipline et la foi en l’avenir à ce peuple fruste!

    lhadi
    13 février 2016 - 11 h 15 min

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    Le miaulement de chat de

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    Le miaulement de chat de « l’opposition négative » qui nous parvient n’est ni le martèlement des sabots, ni le battement des ailes ni le rugissement des lions.
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    Pourquoi ?
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    Parce que l’image qu’on voit, même les yeux fermés, les voix qu’on entend même les oreilles scellées, ne sont en faite qu’une faible lueur vacillant de peur devant l’ombre.
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    L’opposition algérienne, ou du moins celle qui tête à la mamelle nourricière, est mi-libre, mi-esclave. Une opposition courbée ne peut redresser les autres.
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    Tout ce qui tend à nier cette vérité, cette réalité, contribue au maintien de la pérennisation d’un pouvoir insane.
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    Je dis cette vérité pour porter un coup très dur à cette « Don Quichotterie » et aux justifications dont elle s’entoure.
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    L’opposition constructive n’a qu’un seul objectif : celui de construire une réelle république, motrice d’émancipation, proclamant des idéaux très élevés avec comme clé de voute une nouvelle politique induisant une quête insatiable du progrès et par conséquent adapté à notre époque.
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    Cette aspiration doit trouver écoute dans la volonté politique du premier magistrat du pays.
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    Celui-ci est dans l’obligation d’avoir une autre orientation politique, assurance tout risques contre tous les fléaux du sous développement.
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    Une politique qui confère à l’Etat le soin de prendre à la charge de la communauté et dans les limites du droit de chacun, toutes les mesures capables non seulement de faire prospérer la nation dans tous les domaines, mais aussi de suppléer l’exploitation des faibles en leur donnant, avec plus de sécurité et plus de bien être, un point d’appui pour leurs efforts.
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    Dans notre société individualiste à l’extrême limite de l’insalubrité sociale, sceptique jusqu’au bout des ongles, condamnée au cynisme, il est nécessaire d’établir un climat favorable à l’éclosion de nouvelles générations qui sauront avec le recul pointer du doigt ce qui a échoué et proposer des idées porteuses d’espoir.
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    Le Premier magistrat du pays ne doit pas se tromper de priorité, de cible, de stratégie épousant notre siècle, condition sine que non pour arracher les ronces qui bloquent la voie du développement.
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    L’Algérie d’aujourd’hui a besoin d’une nouvelle vision politique épousant une stratégie d’action démocratique afin que la crédibilité puisse se mettre à l’honneur de l’efficacité.
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    Le présent et l’avenir sont liés au devenir de deux qualités majeures : le dévouement et la compétence mises entre autres au service des stratégies de transition vers la justice globale à partir des injustices existantes.

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    Au Président de la république d’en prendre conscience !
    .
    Fraternellement lhadi
    ([email protected]

    New kid
    13 février 2016 - 10 h 44 min

    Chaque parti d’opposition
    Chaque parti d’opposition voit midi à sa porte.
    Les rêves du grand « Koursi » sont tout aussi enivrant que le scotch whiskey pour les Ecossais ou le bourbon du Kentucky tant prisé par les Yehoudiens.
    De la soixantaine de partis combien de partis mange dans la main du pouvoir comme des pigeons amadoués.
    Avec la faillite du pouvoir du fait que l’or noir ne vaut plus rien, peut-être que les choses vont changer ?
    La restriction de strapontins du au déficit, Le social plus important que les partis dans des années ou il n’y a pas d’élections, l’absence de la rente comme carotte faisant avancer les ânes, le pouvoir remplira tranquillement ses shkarates jusqu’en 2019. Ou sans programme il déversera les billets de 2000 dinars sur tous les navets qui viendront l’applaudir. ( Les rumeurs du lancement d’un billet de 5000 dinars est médité par la nomenklatura afin d’attirer d’avantage de baudets).

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