La Jordanie veut s’approvisionner en GNL et GPL algériens

Le ministre de l'Energie, Salah Khebri, a reçu ce jeudi à Alger, l'ambassadeur de Jordanie en Algérie, Ahmad Jaradat, avec lequel il a passé en revue l'état des relations de coopération entre les deux pays dans le domaine de l'énergie. Au cours de cette rencontre, l'ambassadeur jordanien «a insisté sur la concrétisation des actions de coopération identifiées par Sonatrach et une délégation de responsables de sociétés jordaniennes dans les domaines notamment de l'approvisionnement de la Jordanie en gaz naturel liquéfié (GNL) et en gaz de pétrole liquéfié (GPL) algériens et la distribution et le stockage des carburants en Jordanie», précise le ministère de l'Energie dans un communiqué. De son côté, M. Khebri a souligné que «les discussions entre Sonatrach et les responsables jordaniens sont fructueuses» et a souhaité «la mise en œuvre, le plus tôt possible, des actions de coopération identifiées par les deux parties». Par ailleurs, le diplomate jordanien a remis une invitation à M. Khebri pour participer au 2e Sommet international sur l'énergie prévu les 16 et 17 mai 2016 à Amman, en Jordanie.
Une réduction de production de 5% est nécessaire
Une réduction de la production pétrolière d'au moins 5% par les pays producteurs est nécessaire pour permettre aux prix de remonter a, par ailleurs, souligné l'expert dans les questions énergétiques, Chemseddine Chitour. Pour lui, le récent accord entre l’Arabie Saoudite, la Russie, le Qatar et le Venezuela n'aura pas d'impact. «Geler le niveau de production n'aura pas d'impact s'il n'y a pas une diminution d'au moins 5%, soit l'équivalent de 2,5 millions de barils par jour (mbj)», a affirmé M. Chitour sur les ondes de la Radio nationale, relevant que les autres membres de l'Opep n'avaient pas été associés à cette réunion de Doha. «Dans ces conditions, si l'on veut que les prix repartent à la hausse de façon modérée, il faut extraire au minimum 2,5 mbj de la somme totale produite actuellement. Il faut que tout le monde s'y mette, c'est-à-dire au sein de l'Opep et hors Opep», a encore souligné le même expert qui est directeur du laboratoire de valorisation des hydrocarbures à l'Ecole polytechnique d'Alger.
R. N.

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