Opposition de salons et pouvoir de bunkers

Par Rabah Toubal – Longtemps divisée pour des questions de leadership et d'orientations idéologiques et méprisée par un pouvoir, dans le râtelier duquel un grand nombre d'entre les soixante et quelques partis que compte le pays est nourri et logé, l'opposition algérienne devrait procéder à son autocritique et faire d'urgence son mea culpa, si elle veut continuer à jouer un rôle, aussi limité soit-il, sur la scène politique nationale, que de nouveaux acteurs ont envahie, depuis 1999. En effet, si l'opposition et la société civile algériennes, celles qui font partie de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratiques (CNLTD), du moins, ne sortent pas de leur torpeur et de leur position défensive et n'utilisent pas légitimement les mêmes armes que le pouvoir mafieux, qui dirige notre pays depuis 1999 notamment, c'est-à-dire la force, mieux vaut qu'elles aillent faire autre chose, car en l'état actuel des choses, elles contribuent plutôt à l'imposture dont le peuple algérien est victime. Elles sont crédibles et représentatives ou elles ne le sont pas. Seul un bras de fer durable, sur le terrain et non pas à travers des communiqués et déclarations à la presse, avec ceux que le général Hocine Benhadid, qui croupit actuellement en prison, a appelés les «voyous», leur permettra de gagner en crédibilité et en popularité, sur les plans interne et externe.
R. T.

Ndlr : Les idées et opinions exprimées dans cet espace n’engagent que leurs auteurs et n’expriment pas forcément la ligne éditoriale d’Algeriepatriotique.
 

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