L’espoir pour la Syrie

Par Kamel Moulfi – Il est plus facile de faire passer par la frontière turque un groupe de mercenaires et une cargaison d’armes pour pallier les pertes subies sur le terrain par les groupes terroristes en Syrie, qu’un kilo de riz destiné aux populations civiles victimes de la guerre d’agression contre leur pays. Le cessez-le-feu auquel sont parvenus diplomates russes et américains, et qui est entré en vigueur depuis 48h, donne l’espoir que les couloirs de la vie pourront être tracés pour l’acheminement des médicaments et vivres vers ces populations, puis se généraliser pour arriver à la paix. Les premières informations confortent cette perspective, le cessez-le-feu étant globalement respecté à la fois par l’armée syrienne et par les groupes armés qui veulent se démarquer ainsi des organisations terroristes, en particulier Daech et le Front Al-Nosra, non concernés par la trêve. Mais une dynamique irréversible de paix sera difficile à installer. Erdogan et son régime n’en veulent pas, car cela va à l’encontre de leurs intérêts et signifierait l’échec total et définitif de leurs visées hégémoniques dans la région. Pour les mêmes raisons, la famille Al-Saoud a peur de la paix en Syrie. Les plus grands partisans d’un retour à la situation normale en Syrie sont certainement les dirigeants des pays occidentaux confrontés au risque d’attaques terroristes sur leurs territoires. En France, par exemple, il apparaît que les opérations de déradicalisation ne réussissent pas automatiquement, et tant que Daech et le Front Al-Nosra et autres groupes terroristes disposent de bases en Syrie et maintenant en Libye, les jeunes que l’on veut faire passer pour des paumés seront la proie facile des recruteurs à travers les sites électroniques ou directement dans les banlieues. Il est établi que les délinquants reconvertis dans le terrorisme sous couvert d’extrémisme religieux rejoignent, par la Turquie, Daech et le Front Al-Nosra pour revenir ensuite dans leur pays d’origine, y former les «cellules dormantes» prêtes à agir quand l’ordre leur parviendra des QG installés en Syrie ou en Libye. La meilleure solution pour tous est la paix en Syrie.
K. M.

Comment (10)

    Elnassim
    29 février 2016 - 17 h 35 min

    pardon est ce que l’on
    pardon est ce que l’on appelle .

    Elnassim
    29 février 2016 - 17 h 34 min

    en fin de compte Nacim n a
    en fin de compte Nacim n a pas tout a fait tort .

    les uns utilisent Deiisch et les autres utilisent El Assad .

    plus les démocraties occidentales sont hypocrites plus les dictateurs sont cyniques,comme ds le cas de Assad .c’est ce que l’ont appelle la guerre froide .

    Elnassim
    29 février 2016 - 17 h 17 min

    raselkhit (non vérifié) | 29.
    raselkhit (non vérifié) | 29. février 2016 – 16:15

    A mon humble avis les Ricains et les Russes vont se mettre d’accords pour que la Russie fait pression sur El Assad pour que ce dernier accepte la fédération comme système politique pr la Syrie comme ils l’ont fait pr l’Allemagne après la 2emme guerre mondiale .

    https://arabic.rt.com/news/812980-موسكو-مشاركون-م

    موسكو: إذا توصل المشاركون في المفاوضات السورية إلى فكرة إنشاء

    جمهورية فدرالية فنحن لا نمانع

    car les deux pays ont des stratégies geopolitiques dans la régions .

    1 2 3 viva blida
    29 février 2016 - 17 h 16 min

    aissa j ai rien compris et je
    aissa j ai rien compris et je suis content de savoir que je ne suis pas le seul
    moustache el houria chat mouhssninn standing vraiment rien de rien

    Elnassim
    29 février 2016 - 16 h 40 min

    verbatim mleylik
    c´est quoi c

    verbatim mleylik
    c´est quoi c est du maltais ?

    atttttttttt tendez avant de continuer expliquez nous d’abord
    ce monologue car j’ai rien compris !ainsi vous n’avez pas perdu votre énergie for nothing .

    AISSA
    29 février 2016 - 16 h 38 min

    Pour anonyme 14h41
    Je suis

    Pour anonyme 14h41
    Je suis désolé, j’écris pour beaucoup de monde, je vous assure que c’est vraiment la fraction la plus irreductible qui présente le plus judicieux des dénominateurs communs. …Les initiés s’en sortent mieux…Après!!! que la baraka soit avec vous 😉

    raselkhit
    29 février 2016 - 15 h 15 min

    15 siècles d’histoires de
    15 siècles d’histoires de (Rouiya 3en) nous n’avons toujours pas compris qu’il est grand temps de nous tenir à la réalité les histoires de djeha et mkidech quand nous étions enfants .Allons nous un jour devenir adulte prendre nos responsabilité et affronter la réalité .Nous persistons à n’avoir comme source d’information que la rumeur de la rue ou Face book Nous n’avons ni communicant ni journalistes professionnels capables de nous faire parvenir une information réelles de sources sures et contrôlables .L’état algérien dépense des milliards dans la réalisation d’universités et d’établissement universitaires et on reste toujours avec des apprentis sorcier dont la seule et unique source c’est soi TF1 France 24 BFM ou bien radio trottoir .

    Anonyme
    29 février 2016 - 14 h 07 min

    C’est une tragédie sans nom.
    C’est une tragédie sans nom. Ou si: elle s’intitule Dresde!! Posez la question aux allemands: ils vous diront le cauchemar : les ruines, les malheurs, la folie des hommes…
    Car toute la Syrie c’est Dresde le 26/02/1945. (Bombardements anglo-américain du 13- 25/02/ 1945).
    Cette descente aux abimes d’un peuple multiconfessionnel, multiethnique est une honte pour toutes les « démocraties » exemplaires et l’enfant gâté pourri Israël leur maitre à penser.
    Rien ne sera plus comme avant. Le Moyen-Orient se reconstruira, se redressera surement. Les peuples se souviendront de cette période de crimes et de destructions tentaculaires.
    Aujourd’hui, c’est déjà un autre jour.

    Anonyme
    29 février 2016 - 13 h 41 min

    @Par AISSA SEDDIKI (non
    @Par AISSA SEDDIKI (non vérifié) | 29. février 2016 – 13:36

    Votre commentaire a l’air intéressant, malheureusement je n’ai pas bien compris.

    AISSA SEDDIKI
    29 février 2016 - 12 h 36 min

    Salem,
    Un soir, parait-il,

    Salem,
    Un soir, parait-il, alors que Boumédiène sirotait un thé en compagnie de Assad père et sa défunte épouse, en leur palais. Un moment pas très serein au dire de Madame, malgré ce beau clair de lune, ce soir d’été. Boumédiène se plaignait encore et toujours de cette solidarité arabe trop efficace et de ce si bon roi (traduire verbatim mleylik…) toujours motivé par enterrer la hache de guerre et sortir de leurs trous, tous ses opposants qui ne se plaignaient pas le moins du monde à si el Houari…
    Bref « j’en ai marre » dit-il, confie-t-elle. Mais là, n’est pas la question, ce qui fait ressortir cette anecdote de Madame (paix à son âme) à son petit minou, très récemment, nous dit-on, vous savez ces histoires qu’on répète, auxquelles on s’attache, à la manière de Ali Haroun, histoires qu’on devrait même apprendre par cœur, c’est souvent ce qui tient une vie… Aussi elle se rappelle que quand Boumédiène parlait, ce fameux soir, sa moustache telle celle d’un lion, semblait ponctuée telle une pas militaire, ce verbe de plus en plus menaçant… elle affirme qu’à chaque fois qu’elle prononçait le mot lion, Assad père, la reprenait, jaloux, en disant le lion c’est moi, Boumédiene dompte (verbatim el assad wahed, boumédiène youkabih…). Elle ajoute et c’est là que le bât blesse, « aujourd’hui tu es tel un chat qui chasse de pauvres souris éparpillées un peu partout, ton père a toujours eu une fierté : avoir bâti la Syrie (grâce à l’appui du Raïs auprès des russes, aussi !) que vais-je lui dire ? comment ai-je laissé Souryya beitounna ? (Persuadée qu’elle était, de cette malédiction qui suivait cette ancienne parole, de son regretté époux et persuadée surtout que son fils, bientôt, devrait jeter l’éponge, sans rien n’y pouvoir). Moralité : Bouteflika a certes été de ces bâtisseurs, mais gare !!! le travail n’est jamais fini, il faudrait toujours penser que seul Allah youhssinou ajrou el mouhssinnin…combien de citées arabes furent englouties…Rappelons-nous les chinois sont plus d’un milliard et demi, malgré cela, chaque objet que nous utilisons vient de là-bas, bâtir c’est renoncer. Au fait, essayer de prévoir un appartement dans cette jolie mosquée, quelque chose de standing…à suivre!!!

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