La Maison Blanche partage la responsabilité de l’échec de l’intervention militaire de 2011 en Libye

La Maison Blanche a déclaré qu’elle partageait la responsabilité de l’échec de l’intervention militaire de 2011 en Libye, en affirmant que les pays de l’alliance atlantique n'«ont pas préparé sérieusement l’après-Khadafi». Josh Ernest, porte parole de la Maison Blanche, a relevé lundi que le président Barack Obama regrettait «ce qui n a pas été fait en Libye par les Etats-Unis et le reste des pays de la coalition», qui ont mené l’intervention en 2011. Le porte parole d’Obama a ajouté que la communauté internationale avait «échoué à mettre en place un plan pour faire à l’absence des institutions de gouvernance en Libye après des décennies de dictature». «Le président a retenu la leçon» en essayant de l’appliquer à d’autres situations similaires, a enchaîné Josh Ernest . Dimanche, le président Barack Obama a déclaré à la chaîne de télévision «Fox News» que l’intervention militaire en Libye a été «la pire erreur de sa présidence» en indiquant que les Etats-Unis et ses alliés avaient «échoué à préparer l’après-Khadafi». Obama a fini par avouer, cinq ans après la campagne militaire de 2011, que l’intervention «n’a pas fonctionné». La Libye est toujours en proie à des violences qui sont exacerbées par la prolifération du groupe terroriste autoproclamé Etat islamique (EI/Daech). Dans une interview accordée le mois dernier au magazine Atlantic, Obama a pointé du doigt le rôle négatif des pays européens ayant participé à l’intervention militaire en soulignant «qu’il étaient réticents à instaurer la stabilité» dans ce pays après la chute du régime de Maammar El Gueddafi. En essayant de tempérer les propos d’Obama, le pore-parole de la Maison Blanche a tenu à préciser qu’en faisant ce point de situation sur la Libye, le président n’a accusé aucun pays allié d’avoir failli à ses engagements en la Libye. «Le président a plutôt (voulu dire) que «les Etats-Unis et notre coalition n’ont pas réussi à mobiliser les ressources nécessaires pour mettre en œuvre le scénario qu’ils auraient souhaité voir se produire en Libye», a-t-il dit.

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