Image de Bouteflika : l’UGTA et le FCE expriment leur «indignation»

L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et le Forum des chefs d’entreprise (FCE) ont rendu publique aujourd’hui une déclaration commune dans laquelle ces deux organisations dénoncent vigoureusement «une campagne malveillante et fallacieuse». «A la veille de la tenue de la réunion à Alger de la 3e session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN), une campagne malveillante et fallacieuse a été déclenchée. Elle a atteint son paroxysme avec des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre l'institution présidentielle au lendemain de la fin des travaux du Comité», lit-on dans cette déclaration transmise à notre rédaction. Ces deux organisations expriment ainsi leur «indignation» face à ce qu’elles qualifient d’ «agressions sournoises et irrespectueuses». «Indignés par ces agressions sournoises et irrespectueuses envers notre pays et ses institutions républicaines, l’UGTA et le FCE affirment qu’ils ne peuvent rester indifférents et silencieux devant de telles attaques et violences contre la souveraineté nationale». Pour ces deux organisations, «le mal dont les auteurs de cette cabale de noircissement des institutions algériennes sont les concepteurs ne peut atteindre, ni ébranler la confiance des travailleuses et des travailleurs algériens et de leurs entreprises en leurs institutions, ni en leur président qu’ils ont choisi démocratiquement par la voie des urnes». L’UGTA et le FCE disent rappeler «à ces promoteurs de la fitna et du printemps arabe que l’Algérie et ses institutions républicaines sont sacrées, et qu’ils s’opposeront et se soulèveront contre toute velléité et démarche égocentrique pour leur nuire». Ces deux organisations dénoncent également une forme d’«ingérence au relent colonialiste». L’UGTA et le FCE assurent qu’ils sont «conscients» que le peuple veut vivre une vie décente, une vie pleine et harmonieuse et n’accepte aucune agression contre les institutions de la République. «Les millions de travailleuses et travailleurs adhérents, les 900 000 cadres syndicalistes, les 48 Unions de wilayas, les 30 fédérations nationales de l’UGTA et les centaines d'entreprises publiques et privées du FCE rejettent catégoriquement cette indigne campagne de diffamation et cette tentative de déstabilisation de notre chère Algérie», ont-ils affirmé assurant que «nul ne peut ébranler notre dignité, notre fierté et notre volonté de protéger et de faire épanouir notre nation dans sa multiple et harmonieuse composante». Cette déclaration intervient ainsi après les commentaires suscités notamment dans les médias internationaux par la photo du président Bouteflika twittée par le Premier ministre français, Manuel Valls. Une photo dans laquelle le président de la République apparaît très affaibli.
Sonia Baker

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