Cinq policiers blessés et cinq supporters arrêtés après le match ESS-Mamelodi Sundowns

Les joueurs surpris par la réaction des supporters. Djamel Satta/New Press

Cinq éléments de la sûreté nationale de la wilaya de Sétif ont été légèrement blessés et cinq supporters arrêtés après les échauffourées survenues samedi soir, à Sétif, à la fin de la rencontre de l’Entente de Sétif et son homologue Sud-Africain le Mamelodi Sundowns, a indiqué le chargé de la cellule de la communication auprès de ce corps constitué, le lieutenant, Abdelouahab Aissani. La même source a précisé qu’«aucun cas grave n’a été enregistré parmi les policiers blessés», soulignant que les cinq supporters suspects ont été libérés le soir même, alors que leurs dossiers ont été transférés aux instances judiciaires compétentes afin de prendre les procédures nécessaires. De son côté, le chargé de la communication auprès du centre hospitalo-universitaire de Mohammed Saadna Abdelnnour de Sétif, a fait état de l’admission d’une vingtaine d’agents de police et d’une soixantaine de supporters qui ont reçu les premiers soins, précisant que parmi les cas admis, aucun état grave n’a été signalé. Des supporters de l’ESS, qui s’est incliné face aux Sud-africains de Mamelodi Sundowns (2-0), ont essayé de faire irruption sur le terrain, au stade 8 mai 45, après le temps additionnel, lors de la rencontre comptant pour la 1ére journée de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique de football, rappelle-t-on. La tentative a conduit l’arbitre Malien, Mamadou Kaita, à décider l’arrêt de la partie
Probables sanctions mais pas d’exclusion de la compétition
L’Entente de Sétif sera soumis à des sanctions, allant jusqu’à la privation de son public durant toutes les journées restantes de la compétition continentale, accompagnée d’amendes, mais sans l’exclusion du club de la compétition africaine, a indiqué lundi le directeur de la l’administration du club sétifien, Rachid Djarroudi. Le même responsable, regrettant les débordements éclatés à la fin du match, a expliqué que conformément aux lois en vigueur de la CAF, la «sanction maximale possible dont fera l’objet le club, est de le priver de ses supporters pour le reste de la compétition, outre les amendes financières». Le règlement en vigueur de la CAF, l’instance qui, a-t-il relevé, régit cette compétition, ne prévoit pas une peine d’exclusion dans de telles situations, notant que l’envahissement du terrain par les supporters du club est survenu au cours des dernières secondes de temps additionnel, et «sans inscrire d’agression sur l’adversaire». Soutenant que la sanction d’exclusion de la compétition est «très peu probable dans ce cas», Rachid Djarroudi, a prédit que la sanction ne «dépassera pas un huis clos de 2 à 3 matchs, avec une amende financière», appelant, par l’occasion, les supporters du club d’éviter de telles comportements qui affectent la réputation du club phare des Hauts plateaux et du football algérien.
R. S.

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