La problématique du déficit en AEP réside dans la gestion des ressources en eau (ministre)

La problématique du déficit en alimentation en eau potable ne réside pas dans les ressources en eau mais dans la gestion de ces ressources a estimé samedi à Tébessa, le ministre des Ressources en eau et de l’environnement Abdelkader Ouali.

Le pays dispose d’une disponibilité d’eau grâce aux multiples projets concrétisés dans le domaine des ressource en eau et ces acquis nécessitent un accompagnement et une rationalisation de l’exploitation de l’eau, a précisé le ministre. Au cours de l’installation de la commission de wilaya chargée du contrôle des infrastructures d’eau, au siège de l’Algérienne des eaux (ADE), le ministre a mis en exergue l’importance de lutter contre le gaspillage de l’eau et les agressions faites sur les réseaux d’alimentation en eau potable (AEP).

Ouali s’est rendu à la station de pompage d’Ain Zeroug, où des informations ont été données sur le chantier de l’installation des conduites d’eau à partir du barrage Ain Dalia, dans la wilaya limitrophe de Souk Ahras vers Tébessa, lequel projet qui va doter Tébessa d’un volume d’eau de 7 000 m3 supplémentaire qui sera ajouté aux 23 000 m3 dont bénéficie la wilaya, selon l’exposé présenté.

Mobilisant une enveloppe financière estimée à 650 millions de dinars, le projet de l’installation des conduites d’eau s’étend sur un linéaire de 37km, a-t-on noté in situ.

Au cours de la présentation d’un exposé sur le secteur des ressources en eaux dans la wilaya de Tébessa, le ministre a rappelé les mesures d’urgences prises dont l’alimentation de la wilaya à partir du barrage Ain Dalia et la mise en exploitation d’un réservoir d’eau d’une capacité de 5 000 m3, qui ont contribué à «atténuer» le déficit chronique que connait Tébessa en cette denrée vitale.

Selon les explications fournies, la wilaya de Tébessa dispose de 153 puits d’un débit de 104 000 m4 par jour, de six retenues collinaires et d’un barrage d’une capacité de 4,7 millions m3 réservé pour l’irrigation de700 hectares de terres agricoles, à côté de l’entrée en exploitation de deux périmètres irrigués dans la commune de Bir Dhab (140 ha) et  la commune d’Ain Zerga (240 ha).

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