La grève diversement suivie à son deuxième jour

La grève à laquelle a appelé l’intersyndicale, composée entre autres des syndicats de l’éducation nationale, pour revendiquer, notamment le retrait du projet de loi relatif à la retraite, a été diversement suivie, mardi, à son deuxième jour au niveau des établissements éducatifs d’Alger.

Une tournée au niveau des établissements des trois paliers de la wilaya d’Alger, à l’instar de ceux d’El-Harrach, Rouiba, Sidi M’Hamed, Bir Mourad Raïs, a permis de constater que la grève a été diversement suivie. En effet, si la majorité des écoles primaires, collèges et lycées ont été touchés par le mouvement de grève, l’appel n’a pas trouvé le même écho auprès des enseignants au sein même de ces établissements, puisque certains ont préféré dispenser leurs cours le plus normalement du monde.

C’est le cas du lycée Rouiba Djadida, du CEM Taleb Abderahmane de Rouiba, du CEM Anane Saïd (les Sources), de l’école Mohamed Rouizi I et II, du lycée Hassiba et Saâd Dehleb de Kouba, du CEM Amirouche et le lycée Aïcha Oum El Mouminine de Hussein Dey, du lycée El-Idrissi (1er Mai), du lycée Mohamed Boudiaf de Diar Essaâda, du CEM Boussaâ et Didouche Mourad de Bir Mourad Raïs où certains enseignants ont assuré, tout de même, les cours. Toutefois, les enseignants de quelques écoles primaires ont catégoriquement refusé de se joindre au mouvement de protestation à l’instar de Mohamed Si Mohamdi, Hadjress d’El-Harrach, Mohamed Ishak de Rouiba et Moubarek Rouizi I et II aux Annassers, où un taux de 0% de suivi a été enregistré.

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a déclaré que «le taux de suivi de la grève a atteint 19 % parmi les enseignants», notant que ce taux est inférieur à celui enregistré au premier jour de la grève observée par les enseignants la semaine dernière, soit 21 %. Elle avait également averti dimanche les enseignants grévistes qu’ils subiront des prélèvements sur salaires estimant cette mesure de «légale».

Treize syndicats autonomes de différents secteurs relevant de la fonction publique dont l’éducation nationale, la santé et la réforme hospitalière, la formation et l’enseignement professionnels et les collectivités locales avaient appelé à une grève les 17 et 18 octobre pour revendiquer l’annulation du projet de loi relatif à la retraite, et leur association à l’élaboration du nouveau code du travail, rappelle-t-on.

 

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